La liste des 23
Gardiens : Keylor Navas (Real Madrid), Patrick Pemberton (Alajuelense), Leonel Moreira (Herediano)
Défenseurs : Cristian Gamboa (Celtic), Ian Smith (Norrköping), Rónald Matarrita (New York City), Bryan Oviedo (Sunderland), Óscar Duarte (Espanyol Barcelone), Giancarlo González (Bologne), Francisco Calvo, (Minnesota United), Kendall Waston (Vancouver Whitecaps), Johnny Acosta (Rionegro Águilas)
Milieux de terrain : David Guzmán (Portland Timbers), Yeltsin Tejeda (Lausanne), Celso Borges (Deportivo La Corogne), Randall Azofeifa (Herediano), Rodney Wallace (New York City), Cristian Bolaños (Saprissa) Bryan Ruiz (Sporting Portugal)
Attaquants : Daniel Colindres (Saprissa), Joel Campbell, (Betis Séville), Johan Venegas, (Saprissa), Marco Ureña (Los Angeles Galaxy)
Le onze type
Keylor Navas – Duarte, González, Acosta – Oviedo, Gúzman, Tejeda, Borges, Gamboa – Ruiz – Campbell.
L’analyse tactique
Pour sa cinquième participation à la plus grande des compétitions internationales, la
Sele va connaître une grande première : assumer un statut d’outsider au Mondial. Après sa défaite historique en quarts de finale contre les Pays-Bas au Brésil (0-0, 4-3 tab), le Costa Rica s’avance en Russie avec des certitudes tactiques et un 3-5-1-1 concocté par son sélectionneur Oscar Ramírez, dans lequel les
Ticos peuvent développer leur jeu via les ailes grâce à Cristian Gamboa et Bryan Oviedo. Devant, la fusée Joël Campbell s’assure une place de titulaire après son bon exercice 2017-2018 au Betis Séville. Pour ajouter une pincée de douceur à ce onze, le buteur sera épaulé par son capitaine et meneur de jeu Bryan Ruiz. Bryan est donc un prénom répandu au Costa Rica. Mais rassurez-vous, Gad Elmaleh ne l’a pas plagié.
La stat’ à la con : 241
En nombre de jours, le temps écoulé depuis la dernière absence de Keylor Navas dans les buts de la sélection. C’était le 10 octobre 2017 lors de la rencontre entre le Panama et le Costa Rica. À la suite de leur qualification acquise face au Honduras trois jours plus tôt (1-1), les Costariciens procédaient à un
turn-over offrant à Patrick Pemberton le droit de s’offrir sa 34
e cape à Panama City. Un mauvais souvenir : le Costa Rica s’incline (2-1) et laisse le Panama se qualifier directement pour le premier Mondial de son histoire dans l’euphorie la plus totale. Coup dur pour le Honduras, futur éliminé en barrages contre l’Australie, et les États-Unis.
Ce que Poutine dirait de cette équipe
«
La Russie a participé à quatre Mondiaux depuis sa création en 1990. Le Costa Rica a participé à quatre Mondiaux depuis sa création en 1821. Après avoir exposé cela, vous voulez me faire croire que ces deux nations possèdent la même force collective ? »
Il aurait pu être russe, mais il est né à… Liberia
Mis au monde à Léningrad, Vladimir Poutine possède une chose en commun avec Cristian Gamboa : la première lettre de sa ville de naissance. La comparaison va plus loin : si Poutine fait partie des hommes d’État les plus petits avec son mètre soixante-sept, Gamboa a été écarté pour sa taille lors de sa période blanche à West Bromwich Albion. Depuis, le latéral droit s’est barré de la Premier League pour aller se faire une place au Celtic où, malgré la rude concurrence, il peut soulever des trophées et écouter la musique de la Ligue des champions. Une façon comme une autre de se retrouver du côté des vainqueurs, comme Poutine sait si bien le faire.
Le joueur frisson : Bryan Ruiz
Un poste de numéro dix à l’ancienne, une patte gauche suave et une carrière remplie de rendez-vous manqués au moment de mesurer son talent balle au pied. Le milieu offensif du Sporting Portugal représente sans aucun doute un modèle de leader charismatique. Ce n’est pas pour rien qu’il porte le brassard. Ce n’est pas pour rien non plus qu’au dernier Mondial, il est le premier à manquer son tir au but dans la séance cruciale face aux Pays-Bas. À 32 ans, l’armoire à trophées de Bryan Ruiz est plutôt vide : trois titres de champion du Costa Rica en 2005, champion d’Eredivisie avec Twente en 2011 et vainqueur de la Coupe des Pays-Bas l’année suivante ornent son étagère. Mais seules les émotions de ses buts en 2014, contre l’Italie et la Grèce en huitièmes, restent. Voici un vrai
losermagnifique.
Le joueur qu’on n’a pas du tout envie de voir : Keylor Navas
Cet homme vient de remporter trois C1 consécutives avec le Real Madrid et ne doit plus rien prouver à personne concernant son ADN de champion. Est-ce possible de laisser un peu de gloire aux autres maintenant ?
Le grand absent : Paulo Wanchope
Entre son doublé contre l’Allemagne en 2006 ou
sa baston en tribune en tant que sélectionneur national en 2015, difficile de choisir. Ce qui est sûr, c’est que
La Cobra laisse un sacré vide.
S’ils étaient un tube de l’été
Pura Vida de Don Omar. Parce que cette expression est érigée en art de vivre au pays, et que l’année 2014 était un joli cru national.
Pourquoi ils vont… pleurer comme des madeleines au premier tour
Avoir l’un des meilleurs portiers de la planète, cela aide dans une Coupe du monde. Le hic, c’est que le climat brésilien n’est pas le même que celui de la Russie occidentale. Sur les 23 appelés pour représenter la nation, seulement dix évoluent toute l’année en Europe. Contre treize sur le continent américain. En sachant que le Brésil devrait récupérer sans sourciller le premier billet pour les huitièmes dans ce groupe E, cette incommodité risque de peser dans la balance au moment d’affronter la Suisse et la Serbie, bien plus habituées à sillonner les pays d’Europe de l’Est. Bref, le Costa Rica va foirer son Mondial en beauté, et ce sera tout sauf une surprise.
Le programme
Costa Rica – Serbie
Dimanche 17 juin, 14 heures, à Samara
Brésil – Costa Rica
Vendredi 22 juin, 14 heures, à Saint-Pétersbourg
Suisse – Costa Rica
Mercredi 27 juin, 20 heures, à Nijni-Novgorod
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