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Coupe du monde 2018 : La fiche de l’Australie
Par Florian Lefèvre
Après avoir assuré la qualification des Socceroos au bout d’un marathon (quatre tours dans la zone Asie, puis un barrage intercontinental contre le Honduras), Ange Postecoglou a confié les clés du camion australien au Néerlandais Bert van Marwijk. C’est l’heure du contrôle technique.
La liste des 23
Gardiens : Mathew Ryan (Brighton), Brad Jones (Feyenoord), Danny Vukovic (Genk)Défenseurs : Aziz Behich (Bursaspor), Josh Risdon (Western Sydney Wanderers), Trent Sainsbury (Grasshoppers), Milos Degenek (Yokohama F. Marinos), James Meredith (Millwall), Matthew Jurman (Suwon Samsung Bluewings) Milieux : Mark Milligan (Al-Ahli), Aaron Mooy (Huddersfield Town), James Troisi (Melbourne Victory), Mile Jedinak cap. (Aston Villa), Massimo Luongo (QPR), Jackson Irvine (Hull City), Tom Rogic (Celtic), Dimitri Petratos (Newcastle Jets)Attaquants : Tim Cahill (Millwall), Mathew Leckie (Hertha Berlin), Tomi Jurić (FC Luzern), Robbie Kruse (VfL Bochum), Andrew Nabbout (Urawa Red Diamonds), Daniel Arzani (Melbourne City)
Le onze typeRyan – Risdon, Milligan, Sainsbury, Behich – Mooy, Jedinak – Leckie, Rogic, Nabbout – Jurić.
L’analyse tactiqueSi certains sélectionneurs mangent, vivent et boivent Mondial depuis quatre ans, Bert van Marwijk, lui, n’a eu que quatre mois et demi pour préparer la sélection australienne au rendez-vous planétaire (après avoir qualifié l’Arabie saoudite !). En Russie, il sera épaulé d’un certain Mark van Bommel dans son staff. Où l’illustration de la puissance du réseau batave en Australie après Guus Hiddink, en 2006, et Pim Verbeek, en 2010. Dommage de ne pas avoir Robben et Sneijder sur le terrain pour servir le vétéran Tim Cahill, qui va disputer sa quatrième Coupe du monde. Le niveau général n’est pas folichon, la preuve : le capitaine Mile Jedinak alternait le terrain et le banc de touche cette saison à Aston Villa et sa présence dans le XI de départ est remise en cause. D’abord blinder derrière et au milieu de terrain, Van Marwijk s’en remet aux fondamentaux.
La stat à la con11. Le nombre de buts plantés par Tim Cahill lors des éliminatoires. Un total qui fait de lui le meilleur buteur australien durant les qualifications. À 38 ans, tranquille.
Ce que Poutine dirait de cette équipe : « La carrière de Tim Cahill, le front d’Aaron Mooy et la barbe de Mile Jedinak : admirable de longévité. »
Il aurait pu être russe, d’ailleurs il est né à… MykolaïvNikita Rukavytsya. Faut-il vous faire un dessin avec son prénom ? L’attaquant trentenaire jouait encore en 2016 au Beitar Jerusalem, rebaptisé récemment « Beitar Trump Jerusalem » , mais qu’importe : du sang soviétique coule dans ses veines, ses parents sont ukrainiens et il a vu le jour en URSS. Espérons que s’il est rappelé en cas de blessure, l’attaquant réserviste débloque son compteur buts en sélection. Car il est en panne depuis 2012.
Le joueur frisson : Aaron MooyPour servir le vétéran Tim Cahill ou le plus jeune Tomi Jurić sur le front de l’attaque, il y a un homme d’âge mûr ayant le crâne chauve au milieu de terrain. Monté en Premier League l’été dernier avec Huddersfield Town, Aaron Mooy est un meneur de jeu aussi technique que hargneux. Avec un goût prononcé pour les déviations de la semelle. La maestria, tout simplement… Qu’on se le dise, Michael Bradley jouera bien la Coupe du monde sous la tunique de l’Australie !
Le joueur qu’on n’a pas du tout envie de voir : Trent SainsburyLes supermarchés gigantesques, cette plaie.
Le grand absent : Ange PostecoglouRincé. Une semaine seulement après la qualification des Socceroos lors du barrage intercontinental contre le Honduras en novembre dernier, l’homme a la voix qui tremble au moment d’annoncer à la presse sa démission du poste de sélectionneur de l’Australie : « C’était un privilège pour moi d’entraîner l’équipe nationale de mon pays [durant quatre ans].(…)Néanmoins, tout cela a eu un impact sur moi, personnellement et professionnellement. J’ai donné tout ce que j’ai pu, en sachant à quel point c’était une période importante pour le football australien. C’est avec le cœur lourd que je dois mettre un terme à ce voyage. » Petit Ange parti trop tôt.
S’ils étaient un tube de l’été…Madonna – La Isla Bonita… la version d’Alizée, évidemment.
« I prayed that the days would last
They went so fast… » Et, c’est vrai que ça va leur faire drôle de rentrer à la maison si vite après trois matchs.
Pourquoi ils vont… casser la jambe de Kylian MbappéParce qu’ils jouent globalement tous en D2 anglaise.
Le programme :
France – Australie, samedi 16 juin (12h) à KazanDanemark – Australie, jeudi 21 juin (14h) à Samara
Australie – Pérou, mardi 26 juin (16h) à Sotchi
Pronostic Japon Australie : Analyse, cotes et prono du match de qualification pour la Coupe du monde
Sélectionneur : Bert van Marwijk
Australie – Pérou, mardi 26 juin (16h) à Sotchi
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