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Coulibaly : «Je suis reconnu dans la ville»

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Coulibaly : «Je suis reconnu dans la ville»

Il y a un an, Adamo Coulibaly disputait la Ligue des Champions avec Debrecen. Aujourd'hui, toujours en Hongrie, il philosophe.

Une saison en Hongrie sans Ligue des Champions, c’est triste non ?

Le club a tout de même disputé l’Europa League. Mais huit joueurs sont partis à l’intersaison et l’entraîneur doit faire avec des jeunes, c’est un peu dur pour le haut niveau. Donc on est moins bien en général. En championnat, on a seulement un point de retard sur le deuxième. On peut faire mieux mais du point de vue comptable, ce n’est pas la cata.

Tout le monde est parti l’été dernier sauf toi. Pourquoi ?

Les opportunités que j’ai eues n’étaient pas assez intéressantes. Ceci dit, je suis prêt à partir dès qu’un bon club se présente. J’ai envie de jouer en Ligue 1 mais les dirigeants ont bloqué le transfert lorsque Lens, Arles-Avignon et Brest se sont intéressés à moi. Mais voilà, notre parcours européen se termine très bientôt et je ne vois plus l’intérêt de rester à Debrecen. J’ai marqué trois buts en Europa League, ça peut intéresser un club au mercato ou plus tard.

Quels souvenirs gardes-tu des matches européens ?

Rien que des bons ! On a reçu le Werder et joué à Bâle. En poules, on a fait un bon match contre la Sampdoria, perdu 1-0 sur un péno. L’ambiance était bonne mais le club qui sort du lot, ça reste Eindhoven. Il y a vraiment de bons joueurs dans cette équipe qui mérite la première place du groupe. J’aurais aimé marquer contre eux mais pour un attaquant, il est difficile de marquer quand ton équipe n’est pas terrible. Là, j’en suis à cinq-six buts en championnat, c’est juste normal pour un attaquant.

Tu déprimes de retomber dans l’anonymat après une saison un peu dingue ?

Pas du tout. Je continue mon parcours, que la lumière soit là ou pas. Bon, elle s’est vraiment éteinte (rires) mais je marque encore des buts. Lorsque les stats sont bonnes et les prestations régulières, c’est l’essentiel. Et puis la participation à l’Europa League m’a prouvé que je pouvais être décisif à ce niveau-là. Mais seul, je ne peux pas changer la face de l’équipe. Il fallait que les dirigeants investissent à nouveau mais ils ne l’ont pas fait.

Qu’est-ce que tu as vécu de plus dingue l’an passé ?

L’accueil quand je suis rentré dans mon quartier à Noisy-le-Grand. Avant, je n’avais pas conscience de l’impact qu’a la Ligue des Champions sur les gens. J’étais vraiment choqué et surpris mais j’ai fini par m’y faire. Après tout, un joueur flatté est toujours heureux. On n’avait pourtant gagné aucun match dans la poule de Lyon et de la Fiorentina. Les gens te reconnaissent quand tu participes à la plus grande compétition –encore plus que la Coupe du Monde d’après moi– et c’est comme ça. J’y prends du plaisir mais il faut continuer de travailler.

Le quotidien aussi loin de chez toi est agréable ?

J’essaie de remplir mes journées avec les amis que je me suis fait ici. On va s’amuser un peu en ville, on essaie de passer le temps. C’est clair que je ne fais pas des grosses journées mais je suis resté simple. Le seul truc, c’est que les dirigeants ont augmenté un peu mon salaire. Enfin, mon quotidien n’est pas bouleversé parce que j’ai eu trois mois d’exposition médiatique.

C’est toujours toi la star de Debrecen ?

Je suis reconnu dans la ville. Il faut dire que le club n’avait jamais participé à la Ligue des Champions avant mon arrivée. Même si ça tourne moins cette saison, les gens ne critiquent pas beaucoup car on leur a donné de la joie. Il y aura bientôt un nouveau stade à Debrecen, en 2012. Le club met des moyens. Jusqu’à maintenant, on fait 200 kilomètres pour jouer chacun de nos matches « à domicile » , à Budapest. Ce sera chouette d’avoir notre propre stade même si j’espère que je ne serai plus là pour l’inauguration (rires).

Y a pas de quoi regretter Arles-Avignon ni Lens quand tu vois leurs parcours, si ?

Je vois les choses autrement : tu peux perdre chaque match 4-2 mais si tu marques souvent et que tu prouves ton niveau, c’est le principal. Je le dis franchement : si je marque et que mon équipe perd, je suis content quand même. Il faut absolument que je m’expose davantage en France ou en Angleterre. Bon, la Hongrie peut être le tremplin vu que des joueurs passés par ici ont été recrutés en France : le gars qui marque sans arrêt, Guié-Guié, est allé à Tours, un autre à Valenciennes. Il y a eu des transferts vers les Pays-Bas aussi.

Mickaël Osganian

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