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Corinne Diacre : « On a gagné le cœur des gens »

Propos recueillis par Maxime Brigand, au Parc des Princes
4 minutes
Corinne Diacre : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>On a gagné le cœur des gens<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Arrivée à ce Mondial avec l'objectif annoncé de voir la finale à Lyon le 7 juillet prochain, Corinne Diacre a finalement vu ses Bleues quitter la scène vendredi soir, au terme d'un quart de finale maîtrisé par les États-Unis (1-2), au Parc des Princes. Débrief post-élimination.

Avez-vous des regrets concernant la non-utilisation de la VAR à la 86e minute ? On pourrait débattre toute la nuit, mais, à quoi ça servirait ? Sur d’autres rencontres, la VAR a été en notre faveur. Ce soir, visiblement, non. Mais est-ce qu’on doit s’arrêter là-dessus ? Je ne pense pas. Le seul regret que j’ai ce soir, c’est le manque d’attention en début de match, car on avait travaillé sur ce point. On avait prévenu les filles, mais ça n’a pas suffi.

Qu’avez-vous pensé de la prestation de vos joueuses ce soir ?Il y a eu deux mi-temps :

Sur l’ensemble du match, je pense qu’on a eu la mainmise sur le jeu, mais malheureusement, ce n’était pas suffisant ce soir. Quand on n’est pas à 100% contre les États-Unis, c’est encore plus difficile.

une première où les joueuses étaient un peu plus crispées et une seconde où elles se sont davantage libérées. Sur l’ensemble du match, je pense qu’on a eu la mainmise sur le jeu, mais malheureusement, ce n’était pas suffisant ce soir. À partir du moment où vous perdez le match, vous n’avez pas fait ce qu’il fallait dans le dernier geste et dans la finition. Ce soir, on a encore vu quelques joueuses en deçà de leur potentiel et quand on n’est pas à 100% contre les États-Unis, c’est encore plus difficile. Pourtant, notre plan de jeu pour les contrer a parfaitement fonctionné. C’est dans l’utilisation du ballon qu’on a manqué de justesse.

Est-ce que vous vous sentez encore prête à diriger cette équipe ?Vous savez, je ne suis pas du genre à renoncer. Le président m’a fait confiance sur un bail assez long et, pour ma part, j’ai encore du travail à faire. On a encore des choses à peaufiner. Maintenant, c’est à lui que revient cette décision. Est-ce un échec sportif ? Oui, évidemment, il ne faut pas se le cacher. On est loin de notre objectif, mais j’espère qu’on a gagné autre chose, ce soir et durant toute la compétition : le cœur des gens. J’espère que ça va aider notre discipline à franchir un palier.

Avez-vous eu le sentiment de pouvoir le faire ce soir ?On a vu qu’on n’était pas très loin de cette équipe des États-Unis. Je suis dans le circuit depuis assez longtemps et je n’ai jamais vu les États-Unis finir une rencontre à cinq derrière. C’est un signe. J’ai le sentiment qu’on a vu un beau visage de l’équipe de France, mais on ne peut pas se consoler avec ça. La qualification n’y est pas et, au bout, ça ne peut pas être autre chose qu’un échec. L’idée était de ne pas encaisser de but trop rapidement parce qu’on sait que, statistiquement, les États-Unis sont très performants dans le premier quart d’heure. Finalement, ça s’est joué sur un détail, peut-être ce détail. Le reste, c’est de l’expérience.

Qu’est-ce qu’il manque aux Bleues pour atteindre ce dernier carré ?Bon, on a quand même joué les États-Unis ce soir. Je ne vais pas me chercher d’excuse, mais jouer les États-Unis en quarts de finale, ce n’était pas un cadeau.

Je suis dans le circuit depuis assez longtemps et je n’ai jamais vu les États-Unis finir une rencontre à cinq derrière. C’est un signe.

On a fait belle figure et, ce qui nous manque, c’est simplement du travail, encore du travail. Concernant le staff, je n’ai aucun regret, on a fait ce qu’il fallait. Maintenant, il faut tirer les conclusions de cet échec, bien analyser ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné. Pour ça, il faut laisser retomber un peu la pression. Si je savais ce qu’il nous manque, on serait passées ce soir.

Qu’avez-vous pensé de la prestation d’Eugénie Le Sommer ?Je n’ai aucun regret. Eugénie est arrivée blessée, elle a été bien soignée, mais ça a tronqué sa préparation. Il fallait déjà faire face à sa longue saison en club. C’est vraiment qu’elle n’a pas été au top de sa forme durant la compétition. Mais est-ce qu’on peut enchaîner une deuxième compétition de top niveau après une saison aussi exigeante que la sienne ? Je ne sais pas. Le constat, c’est que certaines joueuses n’ont pas été au top de leur potentiel sur ce Mondial.

Quel discours avez-vous tenu à vos joueuses ce soir ?Il n’y a aucun regret, si ce n’est cette erreur. Je leur ai dit. Elles ont gagné le cœur de millions de gens, même si ce soir, ça ne va pas les consoler. Quand on sort d’une compétition organisée à la maison, on ne peut qu’être satisfaites. Les filles étaient malheureuses, on avait beaucoup d’espérance. C’est la loi du sport, mais on apprend.

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