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Corgnet : « Je travaille pour rejoindre les Bleus »

Propos recueillis par Arthur Scherer
Corgnet : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Je travaille pour rejoindre les Bleus<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Quatre jours après la manita collée à Versailles en Coupe de France, Dijon enchaine et se déplace à Nice mercredi pour les quarts de finale de Coupe de la Ligue. Le rythme s'accélère, mais les Bourguignons peuvent être rassurés : ils comptent dans leurs rangs Benjamin Corgnet, la révélation de cette première partie de saison. Au club depuis 2010, il est l'un des acteurs principaux de la montée en Ligue 1 et du dépucelage du club dans l'élite. Modeste, le Dijonnais pointe tout de même à la troisième place du classement des buteurs en championnat, et commence à affoler la Premier League qui lui fait les yeux doux. Si le maintien est le maitre-mot du jeune espoir en ce début d'année, ses ambitions pour la suite sont certaines.

Vous jouez à Nice mercredi en Coupe de la Ligue. Vous aviez ramené un nul 1 partout de Stade du Ray lors de la 8e journée de championnat, où vous aviez marqué en début de rencontre. Vous pensez que la configuration du match va être différente ?

On le sait, ça va être un match compliqué. Jouer à Nice, ce n’est jamais évident. On avait presque réussi à gagner chez eux, ils avaient égalisé dans les dernières secondes. Donc on va essayer de reproduire un match à peu près identique que celui en championnat. Au détail près qu’on va essayer de gagner cette fois. C’est un rendez-vous important pour nous, on a vraiment à cœur de bien jouer cette rencontre.

Vous venez de réaliser une belle performance face à Versailles (5-1) en Coupe de France. La confiance doit être au rendez-vous dans les vestiaires avant la rencontre.

Oui, même si c’était une équipe de niveau inférieur (Division d’Honneur, ndlr), les matchs de coupe de France sont très importants parce qu’ils permettent d’emmagasiner de la confiance, de faire tourner, et de sensibiliser tout l’effectif. Ça permet à l’entraineur de montrer que tout le monde peut jouer dans ces semaines à trois matchs. La rencontre de mercredi est importante, si on la gagne on va faire le plein de confiance avant de réattaquer le championnat contre Evian-Thonon-Gaillard samedi, où un match très important nous attend. Il ne faut pas qu’on se mette de pression, mais on peut être dans une belle configuration avant la reprise.

Vous avez tapé le PSG version Qatar en 8e de finale. C’est l’un des plus beaux souvenirs de votre carrière ?

Déjà, au vu du scénario : on est rapidement mené 2 à 0, on arrive à revenir au score et à leur passer devant dans les dernières minutes. Contre l’équipe du PSG et en plus devant nos supporters. Ça reste donc un très beau souvenir. On se souviendra de cette victoire encore dans plusieurs années. Ce sont des très beaux matchs à jouer, encore plus à gagner. Mais, personnellement je pense que la montée a été le souvenir le plus fort.

Cette Coupe de la Ligue, c’est un objectif pour vous cette saison ou c’est priorité au maintien ?

C’est toujours une coupe attrayante, sympa à jouer. Il n’y a pas beaucoup de matchs, on est déjà en quarts, on peut arriver rapidement en finale. Cela permet d’avoir plus de confiance, et d’enchainer des matchs, c’est important avant la reprise. Ça permet également de concerner tout l’effectif. Donc oui, on va la jouer à fond. Monter en Ligue 1 et jouer une finale au Stade de France constitueraient l’année parfaite. Ça peut être un deuxième objectif d’aller le plus loin possible dans les deux coupes.

A mi-parcours, vous affichez un bilan plutôt bon : vous êtes 16e de L1, et vous êtes en lice dans les deux coupes nationales. Comment vous jugez le début de saison de Dijon ?

On a eu un début de saison un peu difficile, deux premiers matchs compliqués. On devait se jauger, puis voir de nous même le niveau de la Ligue 1 et l’exigence qu’il y avait à ce niveau-là. Mais on s’est bien remis, globalement on a fait une assez bonne première partie de saison. Notre objectif était de ne pas être relégable à la trêve, parce que c’est une position un peu délicate. Malgré tout, il n’y a pas beaucoup de points d’écart entre le club et la zone rouge. On s’attendait à être à cette position. On va essayer de faire une deuxième partie de championnat identique. Si on est 17e à la dernière journée, on ne sera pas relégable, et ça nous ira. L’objectif est vraiment de ne pas descendre, nous avons l’effectif et l’équipe pour le faire.

Votre pronostic pour la fin de saison de Dijon ?

Le championnat est très serré encore. Donc si on arrive à enchainer quelques résultats, on peut rapidement remonter, et inversement. On peut se retrouver dans les 12, 13 premières places. Avec un résultat positif à Auxerre lors de notre dernière journée avant la trêve, on serait 12e. C’est donc une place qu’on peut accrocher en fin d’année.

Et d’un point de vue personnel ? Comment jugez-vous vos performances ?

Je découvre moi aussi la Ligue 1, comme Dijon. Je suis satisfait de ma première partie de saison. Après il faut que j’apporte encore plus au club. Que mes buts notamment, ou mes passes permettent à Dijon de gagner. C’est à ce niveau-là qu’il faut que je m’améliore. Je pense avoir fait une bonne saison comme beaucoup de joueurs de Dijon. Nous n’étions pas forcément connus ou regardés auparavant. Nous commençons à être vus par les autres clubs. C’est une bonne chose, et nous allons essayer de continuer comme ça en deuxième partie de saison.

Comment vivez-vous votre statut de nouvelle star de Ligue 1 ?

Calmement. C’est flatteur évidemment d’entendre tout ça, mais je sais que j’ai encore beaucoup de choses à prouver, énormément de choses à bosser. Il ne faut surtout pas que je m’arrête là. Le plus dur est de rester à ce niveau, de continuer à marquer, continuer à être décisif. J’ai fait six bons premiers mois, donc le plus dur est devant moi. Je vais encore plus travailler pour perdurer dans cette voie.

On parle beaucoup de vous du côté de l’Angleterre, à Aston Villa, Newcastle et aussi Liverpool. Lyon a également montré un intérêt pour vous. Vous réagissez comment à tous ces appels du pied ?

C’est flatteur également, mais faut rester posé, faut pas trop se prendre la tête. Après, entre tout ce qu’on peut voir et tout ce qui est réel, il y a quand même une grande différence. Moi je suis bien à Dijon, et j’ai pour objectif de continuer cette fin de saison avec eux, mon club a envie que je continue aussi. On verra tout le reste en fin de saison, en temps voulu. L’important aujourd’hui est de se concentrer sur le club, le maintien. L’aspect individuel passera après le collectif. C’est agréable d’entendre son nom un peu partout, mais il faut garder la tête sur les épaules, c’est le plus important.

Ça ne vous déstabilise pas ?

Non pas du tout, je ne suis pas quelqu’un qui a l’habitude de se prendre la tête, donc ça ne me fait pas déchanter. C’est agréable, mais il faut continuer. Je suis bien à Dijon, donc même s’il y a toutes ces propositions, ça ne sert à rien pour l’instant. On verra à la fin de saison.

Patrice Carteron a déclaré que, justement, il vous laisserait partir en fin de saison. Vous avez déjà une préférence ?

Je n’y pense vraiment pas. Je pense avant tout à faire la deuxième partie de saison avec mon club, essayer de nous maintenir. Si je dois partir, si ça arrange tout le monde, je le ferais volontiers. Mais pour l’instant, ce n’est pas du tout le sujet.

Votre entraineur avait également déclaré qu’il vous verrait intégrer l’équipe de France dans les mois qui viennent. Les Bleus, vous y pensez toutes les nuits ?

Ça pourrait, mais pour l’instant, il faut encore que je prouve en Ligue 1. Il s’agit seulement de ma première année. Il faut que je continue comme ça, et après je pourrai peut-être espérer. Mais il y a beaucoup de monde avant moi. Ça deviendra un objectif quand j’aurai suffisamment d’expérience en Ligue 1. Au bout de six mois, je suis conscient que dans un club comme Dijon, on ne peut pas prétendre à être appelé en équipe de France. Mais bien sûr que je travaille pour un jour les rejoindre. Ce serait un rêve de pouvoir jouer en équipe de France.

A quelques mois de l’Euro, il y a pourtant des places à prendre…

Oui bien sûr, on ne sait jamais, mais ce serait peut-être un peu prétentieux de prétendre à une place en équipe de France à l’heure actuelle. Comme tout joueur de foot, comme tout Français, on rêve de jouer pour sa nation. Donc je continue à bosser pour y arriver un jour.

Votre pronostic pour le match de mercredi ?

Bah écoutez, je verrais bien une petite victoire de Dijon 1-0 à Nice. But à la 75e.

Vous le marquez ?

Non, je vois bien… un but de Younousse Sankharé, tiens !

Dans cet article :
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Propos recueillis par Arthur Scherer

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Modeste M'bami

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