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Copenhague, frisson de cette Ligue des champions

Par Florian CADU

Absent des huitièmes de finale de la Ligue des champions depuis 2011 et absolument pas favori du groupe A, Copenhague a créé l'exploit d'obtenir son ticket pour le tour suivant alors qu'il ne comptait qu'un seul point au bout de trois journées. Après avoir battu Galatasaray, les Danois poursuivent leur aventure européenne dans la peau de l'ovni.

Copenhague, frisson de cette Ligue des champions

8 novembre 2023, quatrième journée de phase de poules de Ligue des champions. Le chronomètre indique la 82e minute au stade Parken, et Copenhague, mené 3-2 par Manchester United, est quasiment éliminé de la compétition : les locaux ne comptent qu’un seul point et leurs adversaires du soir, qui l’ont déjà emporté au match aller, pointent provisoirement à cinq unités d’eux. Et puis, soudainement, tout bascule : sur un centre inspiré de Rasmus Falk, Lukas Lerager déboule au second poteau pour égaliser… et voit, une poignée de secondes plus tard, Roony Bardghji offrir une victoire inespérée à son équipe.

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Un résultat plus que précieux, qui permet aux Danois de relancer un parcours s’avérant complètement déjanté. Car finalement, l’outsider du groupe A a réussi à accrocher la deuxième place en enchaînant par un score nul sans but sur le terrain du Bayern Munich et un succès sur la plus courte des marges contre Galatasaray. Face aux Turcs, c’est d’ailleurs de nouveau Lerager – expulsé en toute fin de partie pour un deuxième carton jaune, en raison d’une petite semelle – qui a trouvé la faille à l’heure de jeu au bout d’un joli mouvement collectif sur un service parfait d’Elias Achouri.

Qualification logique sur le terrain, pas pour les budgets

Absolument pas favori dans ce quatuor où les Bavarois se sont plutôt baladés et où les Red Devils ont terriblement déçu, Copenhague se hisse ainsi en huitièmes de finale de la C1 pour la deuxième fois de son histoire, après ceux de la saison 2010-2011. Un exploit étant donné la valeur financière estimée des effectifs des concurrents directs (près de 900 millions d’euros pour United et environ 250 millions pour Galatasaray, contre moins de 70 millions pour les heureux qualifiés), les ambitions élevées et évidentes des Anglais (encore plus de 200 millions dépensés, lors du mercato d’été) ou encore les signatures récentes de recrues officialisées en grande pompe par les Turcs (Mauro Icardi, Davinson Sanchez, Wilfried Zaha, Hakim Ziyech, Angeliño, Tanguy Ndombélé…).

Surtout, le champion du Danemark a montré un état esprit irréprochable tout au long de l’épreuve. À l’image de son ultime confrontation qui lui a permis d’éviter l’élimination, où l’agressivité et la dépense d’énergie ont été totales. Contre-attaques jouées à fond, retours défensifs innombrables, pressing constant… Avec ses armes et sans jamais se plaindre, contrairement à d’autres qui ont pointé du doigt l’attitude du Bayern au lieu de se concentrer sur soi, le petit Poucet s’en est sorti en montrant un gros mental tout en sachant se montrer psychologiquement assez solide à chaque rendez-vous (deux défaites seulement contre MU et Munich, aucune avec plus d’une réalisation d’écart). Dès lors, la bande de Jacob Neestrup se présente comme le (seul ?) club frisson de cette LDC.

Jusqu’où, jusqu’à quand et contre qui ?

Évidemment, beaucoup d’ogres ayant terminé leaders vont prier pour tomber sur Copenhague au tour suivant. Mais attention, car les potes de l’ancien attaquant bordelais Andreas Cornelius s’avancent désormais dans la peau du véritable ovni : celui dont on ne connaît pas franchement les vraies capacités, ni les limites. Un groupe empli de solidarité qui n’a rien à perdre est toujours potentiellement dangereux, et ce pourrait (encore) être le cas avec celui-ci. Et même si l’aventure ne se poursuit pas jusqu’en quarts, cela aura tout de même représenté un vrai plaisir d’observer un simple figurant européen habitué à rester dans l’ombre briller et déjouer la majorité des pronostics. Cela valait bien, en tout cas, quelques bières gratuites amplement méritées et proposées par les dirigeants à tous les supporters présents dans l’enceinte à la suite de la qualification historique glanée ce mardi. Avec, forcément, l’envie intacte et le discret espoir d’en reprendre une pour fêter le passage au tour suivant.

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