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Copa del Rey : Grande Barça !

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Copa del Rey : Grande Barça !

Ambiance surchauffée à Mestalla pour la finale de la Coupe du Roi. Le monarque espagnol aura tenté de faire bonne figure en supportant les sifflets contre l'hymne national. Il est cool Juan Carlos, d'autres se seraient déjà barrés depuis longtemps.

Pour ce qui est de la composition des équipes, aucune réelle surprise. Bojan au centre de l’attaque, à la place d’Eto’o, décalé sur le couloir droit, et Busquets en tour de contrôle devant une défense emmenée par Touré, Piqué, Alves et Puyol. C’est presque du classique compte tenu des absences d’Iniesta, Henry, Marquez et Abidal. Côté basque, Joaquin Caparros a maintenu le bloc qui s’était imposé en demi-finale : de la roche avec un maillot rouge et blanc.

En pressant très haut les Blaugranas et en passant par les côtés en tout début de match, c’est l’Athletic qui démarre le mieux son match. Et comme toujours, les Catalans se font enfumer sur corner d’un joli but de la tête de Toquero, pourtant coincé entre Keita et Xavi.

1-0 à la surpise générale. Les Leones commencent à rêver d’un exploit. Les Culés se souviennent alors de leur début de match catastrophique contre Chelsea. Mestalla brûle, et une partie des socios rojiblancos va complètement exploser lorsque Touré, sur une action personnelle magnifique, égalise pour les Catalans. Deux double-contact, et un petit coup de rein en prime pour armer une frappe à ras de terre qui passe entre les jambes d’Amorebetia et trompe Irairoz.

1-1, et bras d’honneur de l’Ivoirien aux bouillants supporters de l’Athletic. Prends ça Lizarazu… La fin de la première mi-temps monte en intensité lorsqu’Alves se fait charcuter par derrière violemment, donc forcément gratuitement par David Lopez. Messi, qui aura flirté pendant tout le match avec la blessure, est également victime d’une faute de Koikili, qui se rappelle qu’il a hésité un temps entre le football et la lutte basque professionnelle. Les Catalans souffrent, les Basques résistent, le couteau entre les dents… Il est temps pour l’arbitre d’envoyer tout le monde aux vestiaires se calmer.

A leur retour sur le pré, les Barcelonais enclenchent carrément la seconde, et commencent à trouver de plus en plus de décalages. Les Basques courent derrière le ballon, et n’arrivent plus à attraper une cheville azulgrana, chose qui leur permettrait de souffler. Il y a clairement deux classes d’écart entre les deux équipes, et Messi, encore une fois diabolique, se charge de le démontrer en plaçant une reprise de volée pas fastoche entre six joueurs basques, pourtant collés à leur ligne de but.

2-1, le match est plié. Tout le monde le sait dans le stade. Les socios basques utilisent alors la bêtise pour passer leurs nerfs et leur frustration. Sur une touche, Alves reçoit une canette de Ice Tea en pleine poire et se jette par terre pour pleurer. La police espagnole intervient rapidement, puis interpelle l’auteur du “crime”. On ne connaît pas l’identité du sniper, mais une chose est sûre, ce n’est pas Santos Mirasierra.

Le match peut reprendre, Messi lance Bojan, qui ignore Eto’o pour placer une petite balle enroulée made in Henry. 1-3, et il reste encore une demi-heure à jouer. Ça sent le roussi pour les Basques, d’autant plus que le rouleau compresseur blaugrana ne semble pas décidé à s’arrêter.

Étonnamment, Guardiola ne procède à aucun changement, et on craint le pire pour le petit corps de Messi lorsqu’Amorebetia le fauche par derrière comme un demeuré à l’entrée de la surface de réparation. Le petit homme en mousse se relève et rassure du même coup tous les socios catalans. Xavi et Daniel Alves se chargent du coup-franc. Irairoz anticipe une frappe du Brésilien, mais le meilleur joueur de l’Euro 2008 place une parabole en pleine dans la lucarne. 1-4, l’ETA de l’Athletic fait peine à voir.

Les Blaugranas ne prennent presque plus la peine de célébrer leur but. La fin du match est une succession de passes, une sorte de taureau géant qui aboutit presque systématiquement en occasion de but pour les Barcelonais. En dix minutes à peine, Eto’o rate coup sur coup quatre occasions immanquables. Le Lion Indomptable est relâché. Puyol, plutôt austère habituellement, essaie même de faire avaler quelques passements de jambes peu esthétiques à un défenseur basque. Le suspens, le stress, l’enjeu, et les forces disparaissent peu à peu. Guardiola fait alors entrer Hleb, Pedro et Sylvinho pour le fun.

Pendant ce temps-là, Pinto, le gardien remplaçant de Valdes, continue ses conneries en relançant à la main sur ses défenseurs, collés au poteau de corner. Il est vraiment temps que ça s’arrête…

Au coup de sifflet final, peu de Barcelonais lèvent les mains au ciel. Trop facile, trop évident. En remportant pour la 25ème fois la Coupe du Roi, le Barça devient le Roi des Coupes et glane son premier titre officiel de la saison. Le FCB, qui a collectionné tous les adjectifs depuis le début de saison, trouve enfin le qualificatif qui lui va le mieux : CHAMPION !

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