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Copa América : la fiche de l’Uruguay

Par Thomas Goubin
Copa América : la fiche de l’Uruguay

Sans Suárez, mais avec Cavani et Rolan comme tandem d'attaque, l'Uruguay sera une nouvelle fois à placer parmi les favoris. Comme d'habitude en somme. Sauf que cette année, la bête apparaît blessée. Raison de plus pour s'en méfier davantage ?

Le portrait-robot

20% asado 50% garra charrúa 10% Fuck la FIFA 20% Pepe Mujica

Trois questions à Rubén Sosa (ex-attaquant de l’Inter et de la Lazio, vainqueur de la Copa América en 1987 et 1995)

Que doit-on attendre de l’Uruguay au Chili ?

L’Uruguay n’est jamais cité parmi les favoris, on ne parle pas beaucoup de nous, pourtant nous sommes le pays qui a remporté le plus de Copa América, et nous arrivons en tant que tenant du titre. Bien entendu, on sera privés de Luis Suárez, notre meilleur joueur, ce qui ne joue pas en notre faveur, mais je crois que la Celeste va savoir s’adapter. Oscar Tábarez peut compter sur des attaquants qui jouaient dans leur club, comme Cavani, Rolan …

Cela fait maintenant neuf ans qu’Oscar Tábarez dirige la Celeste, cette compétition ne pourrait-elle pas être celle de trop ?

Je ne crois pas. Son expérience joue en sa faveur : il a dirigé lors de trois Coupes du monde (1990, 2010, et 2014), et a gagné la dernière Copa América. C’est un sélectionneur qui connaît parfaitement ses joueurs. On ne l’appelle pas « Maestro » pour rien, ses joueurs sont aussi ses élèves. Il a su, en plus, regénérer sa sélection, en apportant du sang frais : je pense notamment à José María Giménez (Atlético, ndlr) qui joue déjà comme un vétéran, et sera un de nos grands atouts au Chili. Par rapport à la dernière Copa, Diego Lugano n’est plus là, mais Diego Godín a pris brillamment la relève en tant que capitaine.

Vous avez gagné deux Copa América. Votre meilleur souvenir ?

En 1987, c’était vraiment fort, car on a battu l’Argentine de Maradona, qui venait d’être championne du monde, et qui jouait chez elle. De toute façon, l’Uruguay vient toujours à la Copa América pour la gagner. C’est une question d’attitude : la garra charrúa. On n’est pas nombreux, mais on a tous le foot dans le sang. J’espère qu’on remportera un nouveau titre au Chili.

Petit chef-d’œuvre de Sosa en 1989 face à l’Argentine :

L’équipe type :

Fernando Muslera – Maxi Pereira – José Giménez – Diego Godín – Álvaro Pereira – Carlos Sánchez – Egidio Arévalo – Nicolás Lodeiro – Cristian Rodríguez – Diego Rolán – Edinson Cavani

Le mec à suivre : Edinson Cavani

Du trident offensif qui a fait les beaux jours de la Celeste du XXIe siècle, il a toujours été celui qui se sacrifiait, le porteur d’eau, l’admirable faire-valoir. Forlán retraité, Suárez suspendu, voilà Edinson Cavani au centre du dispositif offensif de l’Uruguay, dans une position qu’il revendique être sienne, quand bien même son esprit de sacrifice incline ses entraîneurs à l’envoyer multiplier les aller-retour sur l’aile droite. Une occasion idéale pour continuer son travail de sape sur les convictions de Laurent Blanc. Reste qu’en cas d’échec, cette Copa América, qu’il a plutôt mal débuté en considérant que la Jamaïque était une sélection africaine, pourrait aggraver son cas …

Pourquoi ils vont nous offrir « le plus grand des spectacles » ?

Parce qu’il n’y a pas grand-chose de plus jouissif que de voir l’outsider renverser le favori, une spécialité charrua. Parce qu’un tacle uruguayen peut valoir un golazo. Parce que la Celeste sait offrir de grands thrillers, en jouant avec nos nerfs et ceux de ses adversaires.

Coefficient de résistance au FBI : 80%

Quand la FIFA avait banni Luis Suárez du Mondial, Pepe Mujica avait qualifié les dirigeants du football mondial de « bande de vieux fils de pute » . Autrement dit, le désormais ex-président à la coccinelle avait eu raison avant tout le monde. Le FBI aura-t-il vraiment envie d’en découdre avec le pays de la garra charrúa ?

La charade

Mon premier est un prénom monarchique français. Mon deuxième est un tissu précieux.Mon troisième est une île du Poitou-Charentes.

La réponse ici :

La pub qui va bien

Pour dédramatiser, une pub à faire visionner à un attaquant avant d’affronter Diego Godín.

Le potentiel Piscola

Depuis six mois, l’attaquant Jonathan Rodríguez évolue au Benfica Lisbonne. Son transfert a toutefois été à deux doigts de tomber à l’eau, quand le journaliste uruguayen Jorge da Silveira déclara que le joueur de 21 ans n’était pas loin d’être alcoolique. « C’est un joueur qui boit, à Peñarol, plusieurs contrôles internes se sont révélés positifs. » Une déclaration qui a alarmé les opposants du président de Benfica, et qui a failli faire capoter le transfert. Évidemment, Jonathan Rodríguez a été retenu par Oscar Tábarez.

Par Thomas Goubin

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