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«Contre l’OM, il faudra jouer, pas discuter»
Dimanche, l'équipe de Trélissac affrontera l'Olympique de Marseille en 32e de Coupe de France, à Périgueux. Et pour être honnête, en ce moment, le climat y est polaire. Pour l'entraîneur Bruno Steck, ce n'est pas si grave, ce match reste une fête, quelque chose à ne manquer sous aucun prétexte. Interview en voiture, et on baisse le téléphone quand la police pointe son képi.
Bruno, après le tirage, vous avez déclaré « l’OM, ça ne me fait rien » . A une semaine du match, comment vous sentez-vous ?
Ce que je voulais dire, c’est que c’était plus difficile le tour précédent, dans le sens où il fallait motiver les joueurs, les obliger à être prudents contre une équipe de niveau inférieur. Lors du tirage, on est sorti en premier. Pour moi, c’était le principal, je n’ai presque pas regardé qui on allait rencontrer. Bon après, c’est quand même l’OM ! Quand j’étais joueur, j’ai déjà disputé ce genre de rencontres. Je sais qu’il faut essayer de les gagner. Coûte que coûte.
Commencez-vous à ressentir la pression ?
La pression, c’est surtout pour les dirigeants. On doit aller jouer à Périgueux, donc niveau organisation et sécurité, c’est une grande mission. En ce qui concerne les joueurs, ils ont un état d’esprit remarquable. Je le vois, ils sont presque tous prêts. De toute façon, c’est à moi de les aider.
Pour certains, ce sera l’occasion de se montrer à tout prix…
Là-dessus, je ne pense pas qu’il y ait de problèmes. Il va quand même y avoir une ou deux individualités à gérer. D’après moi, il y en a certains qui ne dorment pas bien en ce moment. Il va falloir qu’ils arrivent à se maîtriser.
Didier Deschamps est connu pour faire tourner son effectif lors des matchs de coupes. Est-ce que cela peut vous déstabiliser ?
Non, pas le moins du monde. Ca sera une fête. Déjà, les joueurs ne seront pas vexés. Ils savent déjà tous ce que l’on attend d’eux. On a déjà remporté six victoires dans cette compétition, ce n’est que la cerise sur le gâteau. Après, si ce n’est pas Niang ou Mandanda…. Lorsqu’on a joué contre les petits clubs, on ne connaissait pas ceux d’en face et ça ne nous a pas empêchés de gagner. Les deuxièmes ou troisièmes choix de l’OM sont quand même des professionnels, ça nous va. Ce qu’il faut, c’est jouer, pas discuter. A la mi-temps, ça doit parler tactique. Il n’est pas question de savoir qui récupèrera le maillot de qui.
De toute façon, en Coupe de France, les maillots sont plutôt moches.
Un maillot de Ben Arfa, je peux vous assurer que ça fera des heureux dans le vestiaire.
Avant de finir, Bruno Steck, quelle est le pire jeu de mots que vous avez eu à subir dans votre carrière ?
C’est logique, j’en ai eu beaucoup. Quand j’ai commencé à Angers, j’avais 20 ans et je jouais en charnière centrale. Mon stoppeur, c’était Patrick Brulé, alors forcément… Ca allait même plus loin puisque le numéro six, juste devant nous, c’était Jean-Yves Citron. Pour l’assaisonnement ! Il faut croire que cela m’a poursuivi parce que peu de temps après, lorsque j’ai signé à Brest, je me suis retrouvé dans la même équipe que Slavoljub Muslin. Donc lors des mises au vert, c’était purée Mousseline et Steak !
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