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Comment bien suivre l’Euro à Toulouse

Par Raphaël Gaftarnik et Aymeric Le Gall
5 minutes
Comment bien suivre l’Euro à Toulouse

Citadelle du ballon ovale, Toulouse n'en reste pas moins une ville qui aime le foot et qui l'accueille à bras ouvert à chaque compétition de grande envergure. Suivre un Euro dans la ville rose est un privilège pour qui aime le soleil, l'accent sexy et les flageolets. Vous en êtes ?

Les moments forts du foot toulousain

Non, le violet du maillot toulousain n’a pas toujours régné en maître sur la ville rose. C’est même en rouge et blanc que le TFC offre à ses supporters la première ligne de son palmarès avec une victoire tennistique de 6 à 3, en finale de Coupe de France contre le SCO d’Angers, à Colombes. Entre-temps, le club a disparu suite à la fusion avec le Red Star 93 en 1967, tout comme le trophée, perdu dans les cartons lors du déménagement en Île-de-France… De retour dans le game en 1970, le Téf patientera jusqu’en 86 avant de vibrer à nouveau, en coupe de l’UEFA, face au grand Napoli du « Pibe de Oro » . Et en violet cette fois-ci. Tout récent champion du monde avec l’Albiceleste, Maradona et son délicieux maillot Buitoni rate l’ultime péno d’une séance gravée à jamais dans les mémoires toulousaines. Cassoulet 1, Pasta 0. La suite ? C’est beaucoup de galère, avec une rétrogradation administrative en National en 2001-2002, et énormément de cœur avec un retour en D1 en deux ans grâce à la mythique épopée des Pitchouns. Depuis, le Téf a fait son nid en Ligue 1, soufflant le chaud avec une 3e place acquise en 2006-2007 suite au triplé du beau Elmander contre Bordeaux (et un pion de Fauvergue avec Lille contre Rennes) lors de la dernière journée de championnat, et le très chaud avec le maintien arraché de justesse cette saison à Angers grâce au pied gauche béni de Saint Yann Bodiger.

Ils sont nés à Toulouse

Ville de rugby et de cassoulet peut-être, il n’empêche, Toulouse n’a pas non plus à rougir de sa production de footballeurs de talent. À commencer par Daniel Bravo, né dans la ville rose un jour de février 1963. S’il n’a jamais porté la tunique violette du Téf, il a tout de même cavalé sur les pelouses de la région sous le maillot de la JS Cugnalaise avant de partir se former à l’OGC Nice. Lui non plus n’aura pas débuté en pro sous les couleurs de sa ville natale, mais au moins Philippe Mexés aura passé une bonne partie de sa formation au Téfécé. Tout le contraire de l’immense Cédric Fauré, formé sur le tas dans les petits clubs du coin (Miremmont, Toulouse Fontaine, Muret et Balma) avant de rentrer au bercail et de triompher chez les Violets avec la génération des Pitchouns. Pour Blaise Matuidi, l’idylle toulousaine à tourné court puisque ses parents choisissent de quitter la Haute-Garonne direction le Val-de-Marne alors qu’il n’a que 6 ans. Dommage… Une obligation familiale que ne connaîtra pas JD Akpa-Akpro. Benjamin d’une fratrie de footeux, avec Jean-Jacques et Jean-Louis, Jean-Daniel porte encore fièrement les couleurs de sa cité natale.

Le supporter emblématique : Wafic, du bar l’Héliopolis

Dans le bar de Wafic, pas de chichis. Un gobelet par personne, des bières bouteilles sorties du frigo, et c’est tout la place du Salin qui s’agite de l’intérieur du bar jusqu’à la terrasse. Car Wafic a le sens de la formule et du spectacle. Le regard toujours vissé sur l’écran qui trône en hauteur, ce supporter toulousain de la première heure ne rate pas une miette du spectacle et offre ses commentaires hauts en couleur. D’ailleurs, il n’est pas rare de l’entendre raconter aux étudiants de l’école de journalisme voisine qui ont fait de l’établissement leur QG, quelques anecdotes à propos des Toulousains qui se sont un jour arrêtés pour siroter un verre. Et pendant l’Euro, Wafic vibre pour les Bleus. Il distribue les coiffes colorées, et porte le même tee-shirt fétiche qu’il arborait pour le Mondial 98. Une façon de mettre toutes les chances de son côté pour ce positif éternel. Qui a donc toujours cru en Pascal Dupraz.

Les bars qu’il faut connaître

L’échanson (8 place de la Trinité) : Une belle terrasse, un service au top, et des bières pas plus chères qu’ailleurs. Bienvenue à l’échanson, situé sur la belle place de la Trinité et ou il ne vous faudra pas plus de dix minutes avant de trouver une place en extérieur. Un luxe pour profiter du soleil toulousain.

Le London Town (14 rue des prêtres) : Situé dans le quartier des Carmes, le London offre tout ce qu’un pub peut offrir : des bières, des écrans, et un accent anglo-saxon derrière le bar. Bonus du mardi, le quiz qui allie culture générale et blind test. Un bar de compétiteur donc.

Le Four Monkeys (7 rue de metz) : Les soirs de match, les quatre singes remplissent jusqu’au trottoir d’en face. déconseillé aux agoraphobes donc et réservé aux amateurs de chaude ambiance, qui se délecteront de ce pub qui n’oublie de contenter les estomacs à l’aide de ses burgers maison.

Le Père Peinard (1 rue des Chalets) : Si la déco extérieure paraît marquée par la flemme, le père Peinard regorge de vie une fois passé le pas de la porte. Rhums arrangés, bières belges et planches de charcuteries s’y coitoient sans peine, le tout au son des DJs locaux qui alternent sans peine entre chanson française, funk et éléctro. Dès lors, les deux salles du PP ne sont pas de trop.

Retrouvez SO FOOT à Toulouse

50 photos de l’exposition FOOT SENTIMENTAL sont réparties dans les Clubs SNCF de différentes gares, dont celle de Toulouse. Et tant que vous y êtes, jumpez dans un train direction Bordeaux pour admirez l’exposition LES UNE DE SO FOOT par Cyrille Fourmy, au Musée d’Aquitaine, dans le cadre du projet « À la limite du hors-jeu » , avec vernissage le mercredi 8 juin, 18h. Jusqu’au 30 octobre! Et ouais !

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