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Colin Dagba : « Les gens nous voient un peu différemment »

Propos recueillis par Andrea Chazy
6 minutes
Colin Dagba : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Les gens nous voient un peu différemment<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

En marge de la sortie du nouveau numéro de SO FOOT CLUB et pressenti pour débuter ce vendredi face à Nîmes en Ligue 1, Colin Dagba revient sur son enfance, son parcours au Paris Saint-Germain ainsi que sur son actualité récente. Ici, le latéral droit du PSG parle de ses inspirations, de tactique, mais aussi du Final 8 de Lisbonne et de son futur. À table.

Depuis que tu es dans le vestiaire pro du PSG, quel est le coéquipier ou ex-coéquipier qui t’a le plus marqué ?(Il réfléchit…) Je dirais Dani Alves et Gianluigi Buffon. Tu sens qu’ils ont de l’expérience, ils sont à l’aise dans le vestiaire. Ils prennent de la place d’une certaine manière. Ce sont des mecs qui ont marqué l’histoire du foot, qui ont gagné. Les voir dans ton vestiaire, c’est incroyable.

Tu évoques Dani Alves qui est une référence à ton poste. Tu avais pu échanger avec lui durant son passage à Paris ?Dani Alves me donnait beaucoup de conseils sur le terrain, sur mon placement offensif et surtout défensif. Par rapport à mon adversaire direct. Il insistait sur le fait que je devais savoir où mes coéquipiers se situaient permanence. Il y avait juste à le regarder faire à l’entraînement.

Qu’est-ce que tu regardais justement, toi ?Défensivement, tout ce qui est placements. Des fois, il aimait bien resserrer à l’intérieur quand notre milieu excentré était collé à la ligne de touche. Il analysait toujours la situation pour ensuite se placer au mieux. Quand on regarde nos matchs aujourd’hui, on joue la plupart du temps dans le camp adverse. Donc c’était avant tout des mouvements offensifs que j’observais, des combinaisons en une ou deux touches, même lorsqu’il jouait au milieu de terrain. Après, pour tout ce qui est qualité de centre par exemple, c’est à moi de travailler.

À Paris, vous avez la plupart du temps beaucoup plus de situations offensives que défensives dans un match à gérer. Qu’est-ce que vous demande Thomas Tuchel à vous, les latéraux ?Cela dépend du système dans lequel on évolue et évidemment de celui de l’adversaire. Il y a des moments où le couloir est bloqué, ce qui fait que j’évolue plus bas et que c’est au milieu excentré de faire la différence. Contre Metz (1-0, le 16 septembre 2020) par exemple, il y avait beaucoup d’espaces sur les côtés. Quand j’arrive au niveau de la dernière ligne, il faut que je fasse un appel tranchant. Même si je ne suis pas servi, c’est cet appel qui libère des espaces. Offensivement, quand il y a des blocs regroupés comme on a pu le voir contre Metz, il faut centrer un maximum. Alors que, quand il y a des équipes qui jouent à 4 derrière et que leurs ailiers ou milieux excentrés bloquent les couloirs avec les latéraux, on se retrouve face à une défense à 6 quasiment. C’est donc forcément plus difficile de passer, d’où parfois le fait que l’on préfère combiner au milieu de terrain.

À ton poste, Thomas Meunier est parti à Dortmund cet été et Thilo Kehrer n’est plus tellement utilisé dans le couloir droit depuis l’arrivée d’Alessandro Florenzi. Penses-tu pouvoir bénéficier de plus de temps de jeu cette saison ?Franchement, je n’ai pas trop calculé tout ça. Je me concentre sur ce que je produis à l’entraînement et en match lorsqu’on fait appel à moi. Mais l’objectif est évidemment de toujours jouer le plus possible.

Pour parler de Florenzi, vous avez commencé à discuter ? Il faut qu’il apprenne le français d’abord, là c’est encore compliqué. (Rires.) Non, pas encore pour être honnête.

Tu faisais partie du groupe parisien présent à Lisbonne pour le Final 8 en août. Comment as-tu vécu cela de l’intérieur ? Le Final 8, c’était vraiment incroyable. Je pense néanmoins que le point de départ de tout cela reste Dortmund, où on a senti un groupe qui a voulu aller chercher cette qualification. Derrière, tu as ce match et ce final face à l’Atalanta qui a encore un peu plus renforcé les liens… Je pense qu’on n’était pas loin de le faire, ça s’est joué sur certains détails. On aurait mérité autant qu’eux de soulever cette coupe.

Quel souvenir gardes-tu de ces scènes de liesse au Parc après PSG-Dortmund ?Eh bien, pour tout te dire je suis arrivé en retard, car j’étais avec Garissone (Innocent) qui était en béquilles ! Mais quand je suis arrivé, de voir tout ce monde… Ça aurait été encore mieux que les supporters soient avec nous à l’intérieur, mais même sans y être, c’était fou.

Cela vous pesait, en tant que groupe, de ne jamais passer ces quarts ? À l’approche de ces matchs, vous parliez de cet état de fait de ne jamais y parvenir ? Non, franchement, je n’ai jamais ressenti cela. On n’en parlait pas avant les matchs, on était focus sur le match et c’est tout.

On a des regrets, car on a des occasions de marquer sur cette finale. Mais le Bayern méritait aussi d’être là, tout autant que nous. Ils ont mérité leur victoire.

Il y a, au bout du chemin, cette finale perdue face au Bayern. Quelle analyse avez-vous fait de cette défaite ? D’être passé si près du sacre ? On a des regrets, car on a des occasions de marquer sur cette finale. Mais le Bayern méritait aussi d’être là, tout autant que nous. Ils ont mérité leur victoire. On sait qu’on n’était pas loin d’eux et qu’on a créé quelque chose cette année-là. Les gens nous voient un peu différemment avec ce parcours jusqu’à cette finale. Il y aura plus de respect de la part des autre clubs européens. On va nous voir encore un peu plus grand, je pense.

Ce serait quoi ton plus beau souvenir de ce moment à titre personnel ?L’ambiance de groupe. On était tous à l’hôtel, on jouait au ping-pong, à la play… Moi, je jouais au ping-pong pendant que d’autres jouaient au billard. Au ping-pong, j’étais moyen, car je n’avais pas assez de temps pour me chauffer. Et puis, il y avait aussi tout ce qui était jeux de cartes, comme le Uno. Je jouais avec les Titis comme Loïc Mbe Soh, Arnaud Kalimuendo, Timothée Pembélé, Kays Ruiz-Atil… J’étais le meilleur au Uno. Les autres joueurs, ils jouent au poker. Ce n’est pas trop mon truc.

Tu as toujours eu envie de t’imposer à Paris sans jamais partir en prêt, comme a pu le faire Adrien Rabiot à Toulouse, par exemple. Pourquoi ? Depuis que je suis arrivé, j’ai toujours senti de la confiance de la part du club, du président, de Leo ou du coach. M’imposer à Paris, c’est un rêve pour moi. Quand je vois Presnel Kimpembe avec le brassard, ça me booste aussi.

Retrouvez l’interview complète de Colin Dagba dans le dernier numéro de SO FOOT CLUB.

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Propos recueillis par Andrea Chazy

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