- Ligue 1
- J31
- PSG-Lens (3-1)
Clash de la rédac : Pour ou contre le chambrage « Chicoté » de Presnel Kimpembe ?
Après la victoire du PSG sur Lens samedi (3-1), Presnel Kimpembe a pris le micro pour lancer le chant habituel des Sang et Or, « Chicoté », au pied de la tribune Auteuil. Déplacé ou justifié ? À vous de trancher.
Non, ce chambrage n'avait pas lieu d'être
Quentin Ballue
Presnel Kimpembe a amusé la galerie en reprenant le désormais célèbre « On les a chicotés », marque de fabrique des célébrations sang et or. Il aurait pu s’en passer. Gonfler le torse après un récital ou une victoire sur un rival, pourquoi pas. Fanfaronner après avoir produit un énième gloubiboulga footballistique, contre une équipe qui a joué plus d’une heure en infériorité numérique, c’est inutile, inadapté, voire ridicule, selon les sensibilités. D’autant plus quand on n’a joué que quinze matchs depuis l’été. Brice Samba a bien résumé les choses en zone mixte : « Ça n’avait pas lieu d’être. Tu es le Paris Saint-Germain, tu es le meilleur budget de France, on est le onzième budget de ce pays. Je trouve ça un peu petit. » Les Parisiens auraient simplement pu fêter ce succès, déterminant dans la course au titre, d’une autre façon. Malheureusement, le club de la capitale peine à associer le résultat et la manière cette saison. Encore une occasion ratée. Le monde du foot commence à être habitué.
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Oui, le chambrage fait partie du foot
Steven Oliveira
Cette année 2023 a débuté par une image qui a amusé – et à juste titre – la France entière : Franck Haise, entouré de ses joueurs, qui prend le micro face à la tribune Marek pour entonner le fameux « Chicoté » après la victoire du RC Lens face au Paris Saint-Germain. Sauf que 4 mois plus tard, les mêmes qui se sont extasiés devant la séquence des Nordistes se sont offusqués du chant de Presnel Kimpembe. Pourtant, quand on chambre, on doit accepter d’être chambré en retour. C’est la base. Et d’ailleurs, Franck Haise l’a admis après le coup de sifflet final : « C’est de bonne guerre. » Et il a raison. À croire que seuls les adversaires du PSG auraient le droit de chambrer et que ces mêmes Parisiens, parce qu’ils ont le plus gros budget de France, n’auraient pas le droit de répondre. En 2020 déjà, beaucoup étaient tombés sur les joueurs parisiens qui avaient chambré Erling Haaland et sa célébration méditation après le huitième de finale de Ligue des champions entre le PSG et Dortmund. Sauf que le chambrage a toujours fait partie du foot, et cela doit rester comme ça. Que ce soit le « calma » de Cristiano Ronaldo au Camp Nou, Nabil Fékir qui montre son maillot à Geoffroy-Guichard et donc le « Chicoté » de Presnel Kimpembe.
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Par Quentin Ballue et Steven Oliveira