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City fait taire le Bernabéu

Par Maxime Brigand
5 minutes
City fait taire le Bernabéu

Alors qu'il avait ouvert le score à l'heure de jeu, le Real a été retourné dans son salon par un Manchester City plus courageux et plus dangereux (1-2), porté par un Kevin De Bruyne sorti de sa boîte au meilleur des moments. Et voilà Zinédine Zidane proche de la première élimination de sa carrière d'entraîneur en Ligue des champions.

Real Madrid 1-2 Manchester City

Buts : Isco (60e) pour le Real // Gabriel Jesus (78e) et De Bruyne (83e, s.p.) pour City

Qui d’autre que lui ? Qui d’autre que Kevin De Bruyne pour venir faire le ménage et chambouler un scénario qui semblait sourire au Real de Zidane, passé devant à l’heure de jeu grâce à un but malicieux d’Isco ? Certes, le Belge n’a pas tout réussi mercredi soir et aura été croqué pendant de longues séquences par Casemiro. Mais voilà l’important : le meneur de Manchester City s’est allumé au meilleur des moments, a été de toutes les occasions de son équipe, a offert l’égalisation à Gabriel Jesus à l’entame du dernier quart d’heure et a fait taire le Bernabéu à sept minutes de la fin en transformant un penalty obtenu par Sterling. Tout sauf un scandale pour un Manchester City qui a été bousculé en première période, mais aura été le plus dangereux à Madrid. Résultat, le Real est plus que jamais dos au mur. Et Zidane aussi.

Un western où l’on se toise sans se toucher

Une compétition se divise en deux parties, et lorsque la phase de poules se termine, un nouveau tournoi commence, où celui qui fait le moins de conneries a le plus de chance d’aller au bout. Ça, Zinédine Zidane et Pep Guardiola le savent mieux que personne, d’où le fait que ce huitième de finale aller prend une drôle de forme : celle d’un western où l’on se toise du regard sans se toucher, dans l’attente du premier coup de feu adverse. On est alors loin du duel de chasseurs de primes annoncé. Un duel que Zidane a décidé d’attaquer avec Luka Modrić et Vinicius Junior, laissant Toni Kroos et Gareth Bale sur le banc, là où Guardiola a préféré ne pas prendre de risques avec Fernandinho et Sterling. Problème : après un peu plus d’une demi-heure de jeu, le Catalan doit sortir le Brésilien du frigo à la suite de la rechute d’Aymeric Laporte, et ce, à un moment où Ederson vient de survivre à la seule réelle bourrasque madrilène de la première période, provoquée par une tête croisée de Karim Benzema (30e). Le Real tient son plan et le ballon, force City à écarter le jeu au maximum, empêche les Anglais de s’éclater dans le cœur du jeu, mais peine à se montrer vraiment dangereux. Au contraire des Mancuniens, portés par un Gabriel Jesus en ébullition et à la conclusion de la première vraie occasion de la rencontre, sauvée par Courtois (21e). Sur le côté, Guardiola s’excite et demande à De Bruyne de dézoner davantage, ce qui offre notamment au DJ belge une autre balle d’ouverture du score, elle aussi caviardée malgré un délicieux mouvement (28e). Avant la pause, à la suite d’un corner du même KDB, Gabriel Jesus est de nouveau sur le pas de tir, mais voit cette fois Sergio Ramos et Casemiro sauver la Maison-Blanche de justesse (45e). 0-0 aux citrons, mais le duel semble doucement se lancer.

Zidane face à l’inédit

C’est aussi ce que souhaite Riyad Mahrez, tout proche de faire sauter la table de marque quatre minutes après l’entracte, mais l’Algérien croise trop sa frappe (49e). Jaloux, Isco dégage la saloperie de serre-tête qu’il portait en première période, mais peine d’abord à relancer un Real soudainement plus en retard dans les duels. Résultat, sept minutes après son premier pétard, Mahrez en roule un second, cette fois éteint par Courtois (56e), puis un troisième, de nouveau écrasé par le géant belge (57e). Sur son banc, Zidane se gratte la tête, cherche à booster sa troupe, mais la défense de Manchester City va s’en charger pour lui, foirant sa sortie de balle et laissant Vinicius Junior, auteur d’un second acte canon, foncer, avant de servir Isco sur un plateau (1-0, 60e). Piqué, le gang de Guardiola refuse de se travestir et tente de confisquer le ballon à des locaux qui acceptent alors volontiers de jouer les roseaux, pour mieux piquer en contre : Valverde est ainsi tout proche de glisser parfaitement une cuillère dans le bec de Benzema en contre (67e) et Ramos pas loin de doubler la mise sur un subtil service d’Isco (71e). Raheem Sterling est alors envoyé au front, tout comme Gareth Bale, offrant au passage quelques bravos à Vinicius Junior, mais c’est un autre soldat qui va sortir sa carabine : Kevin De Bruyne, enfin trouvé et auteur d’une passe décisive royale pour Gabriel Jesus derrière un Ramos aux fraises (1-1, 78e). Puis, quatre minutes plus tard, Sterling s’en va gratter un penalty dans les pieds de Carvajal et offre une balle de break à De Bruyne, qui ne tremble pas (1-2, 83e). Encore ? Oui, dans la foulée, Ramos couche un Jesus qui allait au but et est exclu. En l’espace de dix minutes, Manchester City a retourné le Bernabéu et offre à Zidane une situation inédite : pour la première fois de sa carrière d’entraîneur, le Français pourrait être éliminé de la Ligue des champions.


Real Madrid (4-3-3) : Courtois – Carvajal, Varane, Ramos, Mendy – Valverde, Casemiro, Modrić (Vázquez, 84e) – Vinícius Jr (Bale, 75e), Benzema, Isco (Jović, 84e). Entraîneur : Zinédine Zidane.

Manchester City (4-3-3) : Ederson – Walker, Otamendi, Laporte (Fernandinho, 33e), Mendy – De Bruyne, Rodri, Gündoğan – Mahrez, G. Jesus, B. Silva (Sterling, 73e). Entraîneur : Pep Guardiola.

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