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Cinq raisons de ne pas enterrer l’Allemagne
À moins d'un an de l'Euro qu'elle organise, l'Allemagne traverse l'une des pires crises de son histoire. Mais faut-il pour autant enterrer la Mannschaft pour l'été prochain ? Voici cinq raisons de croire que les Allemands ne seront pas ridicules à domicile.
1) Une jeunesse qui peut tout casser
Florian Wirtz, Jamal Musiala, Malick Thiaw, Felix Nmecha ou même Kai Havertz qui n’aura que 25 ans l’été prochain… Si ce n’est pas un extraordinaire vivier pour la Mannschaft, cette jeune génération qui a vu le jour au début des années 2000 a de quoi reprendre un flambeau presque consumé. Indisponible face aux Nippons, Musiala aurait pu changer le scénario de cette déroute. Seule étoile dans le sombre ciel allemand lors du dernier Mondial, le Bavarois est de la trempe des joueurs qui peuvent raviver un collectif fade. Entouré par des éléments d’expérience comme Thomas Müller, Joshua Kimmich ou İlkay Gündoğan, le prodige du Bayern pourrait enquiquiner n’importe quelle défense l’été prochain.
2) Un réservoir de coachs
Hansi Flick, ça n’a pas fonctionné ? Pas grave ! Pourquoi ne pas tester Julian Nagelsmann, l’ex-Mozart des bancs de touche. Il sort d’une expérience mitigée sur le banc du Bayern, et retrouverait une bonne partie de son ancien vestiaire qu’il n’a pas quitté en bons termes, mais nul doute qu’un technicien de son calibre redonnerait un coup de fouet à la sélection. Sinon, le séduisant Autrichien Oliver Glasner, vainqueur de la Ligue Europa avec Francfort il y a un peu plus d’un an, est également libre et pourrait proposer quelque chose d’intéressant. Si la DFB, la fédération, veut mettre le paquet et ne pas s’encroûter avec ce bon vieux Rudi Völler, elle peut toujours rêver d’Edin Terzić du Borussia Dortmund et de Marco Rose du RB Leipzig, voire de Thomas Tuchel ou de Jürgen Klopp, même si cela paraît impossible à court terme…
3) L’exemple des basketteurs
À la surprise générale, l’Allemagne a décroché dimanche dernier son premier titre de champion du monde de basket. Un sacre inattendu… Classés au maximum comme des outsiders, les Allemands ont su profiter de la déroute des Français, du péché d’orgueil des Américains et de l’élimination des Espagnols pour se frayer un chemin jusqu’au trophée. Et si les footballeurs s’inspiraient de leurs compatriotes, en faisant exprès de se mettre en retrait, histoire de n’avoir aucune pression ? En tout cas, Dennis Schröder est chaud pour être le leader de la Mannschaft avant de disputer les JO à Paris.
4) Un avantage à domicile
Les stades sont beaux et le public sera au rendez-vous. Le Mondial 2006 (et une partie de l’Euro 2020) nous a prouvé qu’outre-Rhin, on savait organiser des compétitions d’envergure. Même si elle bat de l’aile, la Mannschaft sera forcément portée par son public, qui s’agglutinera en masse dans les travées, Currywurst à la main. D’autant plus que l’Allemagne réussit bien sur son sol. Sur les trois compétitions majeures organisées sur leur territoire (2 coupes du monde, 1 Euro), nos voisins ont soulevé le plus prestigieux des trophées une fois (1974) et atteint le dernier carré à deux reprises (1988, 2006). On est toujours mieux à la maison.
5) Parce qu’à ce qu’il paraît, à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne
Le saviez-vous ? Le 4 juillet 1990, l’Angleterre affronte l’Allemagne de l’Ouest à Turin, en demi-finales de la Coupe du monde. Après l’ouverture du score d’Andreas Brehme, Gary Lineker égalise en fin de partie. Les Three Lions finissent par s’incliner aux tirs au but. Après la rencontre, Lineker balance que « le football est un jeu simple. 22 hommes courent derrière un ballon pendant 90 minutes et à la fin, les Allemands gagnent toujours ». On a parfois l’occasion de voir passer cette expression à peine usée dans les médias, au moins autant que l’adage qui veut que l’Allemagne n’est jamais aussi redoutable quand elle est blessée (jurisprudence Traité de Versailles 1919). Mais il faut dire qu’ils ont sacrément dominé ce sport, les Allemands !
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