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Cinq questions au père d’Erling Håland, l’attaquant de Dortmund
Ancien défenseur de Leeds United et de Manchester City au début des années 2000, Alfie Håland travaille aujourd'hui comme recruteur tout en étant très attentif à la carrière de son fils, Erling. Alors que celle-ci a basculé dans une nouvelle dimension depuis quelques mois, le père du jeune buteur norvégien a accepté de répondre à quelques questions avant la première manche entre Dortmund et le PSG du 18 février prochain en huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Tu as passé ta vie à défendre. Comment t’y serais-tu pris pour défendre sur ton fils, Erling, si tu te retrouvais face à lui aujourd’hui ?C’est dur de défendre sur Erling. C’est un joueur qui se déplace bien et qui arrive souvent à se retrouver au bon endroit au bon moment. Même s’il a encore évidemment beaucoup de choses à apprendre pour que ce soit encore plus difficile de défendre sur lui.
Lorsqu’il était plus jeune, tu jouais au foot avec lui au fond du jardin ? Quels conseils lui as-tu donnés ?
Oui, on a beaucoup joué au foot ensemble lorsqu’il était plus petit, dans notre jardin notamment. C’était important dans son développement, car tu ne deviens pas bon en ne faisant que des entraînements collectifs et encadrés, c’est tout ce que tu fais en dehors qui est déterminant. L’objectif était surtout de lui faire regarder beaucoup de matchs, et de lui faire reproduire ensuite ce qu’il voyait à la télé sur le terrain. C’était le plus important.
S’il était plutôt fin lorsqu’il était jeune, Erling est aujourd’hui un garçon robuste. Qu’est-ce que vous lui avez donné à manger pour qu’il se transforme ainsi ? Une alimentation saine et équilibrée. Sans baguette, ni croissant…
Lors de ses premiers mois à Molde et à Salzbourg, Erling a eu besoin de plusieurs mois d’adaptation. À Dortmund, au contraire, il donne l’impression de marcher sur l’eau depuis son arrivée. C’est pareil dans tous les clubs, en réalité. Que ce soit à Molde, Salzbourg ou ici à Dortmund, même si c’est évidemment un petit peu différent dans ce dernier cas, vu le bon début qu’il connaît. Si je m’y attendais ? D’un côté, oui je dois dire. Mais il a besoin d’évoluer dans une bonne équipe et d’être sous les ordres d’un entraîneur qui le fait progresser et qui le place dans les meilleures dispositions. Erling ne peut pas dribbler dix joueurs tout seul. Si l’équipe est bonne, Erling sera bon.
Comment vois-tu cette première manche face au PSG en Ligue des champions ? Le PSG est peut-être l’une des trois équipes que toutes les autres ne veulent pas rencontrer. Mais d’un autre côté, à ce niveau de la compétition, il n’y a plus que des équipes difficiles à jouer. Paris est favori, a beaucoup de bons joueurs, mais le BvB peut très bien jouer aussi. Cela va être un beau match entre deux équipes qui adorent attaquer.
Propos recueillis par Andrea Chazy