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Cinq autres idées d’achat à Lens pour le Stade rennais
Alors que Seko Fofana et Brice Samba - deux emblèmes des Sang et Or - devraient rejoindre le Stade rennais, voici cinq autres cibles potentielles à aller chercher pour les dirigeants bretons à Lens.
→ Danso ou Khusanov pour enfin avoir une pointure en défense
Dixième défense de Ligue 1, l’arrière-garde rennaise est plus connue depuis le début de saison pour offrir des cadeaux que pour dégoûter les attaquants adverses. C’est peu dire que les arrivées de Leo Østigård ou de Mikayil Faye n’ont pas vraiment convaincu au bout de cinq mois de compétition, et si Rennes veut accrocher l’Europe, il y a urgence derrière. Outre recruter Brice Samba pour y remédier, un constat s’impose : depuis le départ de l’incontournable Nayef Aguerd en Angleterre, cela fait un bon bout de temps que le public rennais n’a pu profiter d’un taulier derrière. L’éclosion ratée de Loïc Badé en terres bretonnes ou le panic buy Christopher Wooh, acheté près de 10M à Lens en 2022 et qui n’a jamais vraiment convaincu non plus, ne doivent pas faire douter les dirigeants rennais : il faut retourner à la charge et débaucher un nouvel axial qui porte la tunique sang et or. Cette année en plus, le cru lensois est excellent : Abdukodir Khusanov est LA pépite à aller chercher avant qu’elle ne s’envole outre-Manche tout comme Kevin Danso qui est sans contestation possible l’une des véritables valeurs sûres défensives qui pourraient faire un grand bien à Rennes. À bon entendeur !
→ Florian Sotoca, l’expérience n’a pas de prix
Entre 32 et 38 matchs par saison joués assortis de 9 à 17 buts/passes décisives facturés : depuis cinq ans en Ligue 1, peu de joueurs offensifs sont aussi présents et réguliers que l’infatigable Florian Sotoca. À 34 ans, le Narbonnais en a encore sous la semelle et s’il n’a pas débloqué son compteur jusque-là, c’est en partie parce qu’il est passé derrière le jeune Rémy Labeau Lascary (qui, certes, vient de se faire les croisés) dans la hiérarchie des offensifs depuis début novembre, mais également M’Bala Nzola devant. Alors quoi de mieux qu’un bosseur, un bon gars de vestiaire et un offensif expérimenté qui connaît parfaitement le championnat pour redresser la trajectoire de l’actuelle attaque rennaise qui n’a inscrit que 20 buts – dont le quart de ce total face à Saint-Étienne le 30 novembre dernier – en vue de cette deuxième partie de saison ? Ça se réfléchit.
→ Les Corons
Le Roazhon Park ? Ok. Erminig ? Ok. La galette saucisse ? Ok. Mais il manque quand même quelque chose, ce truc qui pousse à chaque fois Julien Brun à se taire, lorsqu’il commente à Bollaert-Delelis pour DAZN au retour des vestiaires, afin d’inviter les courageux abonnés à écouter les supporters lensois chanter à pleins poumons. Et si ce truc, c’était tout simplement Les Corons ? Ce serait effectivement un bel hommage aux mines de Brais, situées à 35km de Rennes et fermées depuis 1951, qui employaient plus de 300 personnes… D’autant que comme nous l’apprend Le Télégramme, le sosie vocal de Pierre Bachelet répond au nom de Patrice Le Guen et habite à Plouézec. Soit à moins d’1h30 de l’antre des Rouge et Noir. Le nouveau nom de cette version « bretonne » des Corons est déjà tout trouvé : « Ar C’horoned », bien sûr !
→ Le Louvre-Lens
Ce n’est un secret pour personne : François Pinault est un immense passionné d’art contemporain. Et à défaut d’avoir fait jusque-là de son Stade rennais version 2024-2025 une œuvre que l’on se plaît à contempler pendant une heure et demie, le propriétaire breton pourrait bien retomber sur ses pattes en faisant une acquisition pour le moins inattendue : celle du Louvre-Lens. Ce « petit Nordiste » du célèbre musée parisien pourrait alors se transformer en Louvre-Rennes et accueillir les quelque 10 000 pièces que possède le milliardaire français afin d’en faire profiter tout un territoire. Enfin, petite indiscrétion : il se murmure même que ce nouveau projet accueillera une salle sombre qui diffusera le film Bandidas en continu ou en alternance avec le mythique succès 3-1 sur la pelouse du Real Betis en seizièmes de finale de Ligue Europa. Dès que le site de la billetterie est ouvert, promis on vous file le lien !
→ Le titre de champion de France 1998
Il paraît qu’on ne peut pas acheter de titres dans le football, mais une exception pourrait être accordée au Stade rennais. S’il est parvenu à rafler dans sa longue histoire trois Coupes de France, un Trophée des champions et deux titres de deuxième division, il n’est parvenu à glaner qu’un seul trophée depuis la prise en mains de M. Pinault en 1998 : cette fameuse Coupe de France 2019 face au PSG. L’année 1998 pourrait ressembler à un heureux hasard, mais elle correspond également au seul titre de champion de France du RC Lens, à cette bande de fous composée de Tony Vairelles, Guillaume Warmuz ou encore le regretté Marc-Vivien Foé. Une bonne manière pour le Stade rennais d’enfin pouvoir fêter un sacre national d’envergure, car sans ce petit tour de passe-passe et à ce rythme-là, cette fameuse « première fois » n’est pas près d’arriver.
Et aussi… : Franck Haise, Seydou Keita, Florent Ghisolfi, Sylvano, les terrils, Olivier Thomert, Raphaël Varane en tribunes, Pascal Boulogne, Gervais Martel, Hafiz Mammadov, La Gaillette, Jeremain Lens, Lance Armstrong, un lance-pierre…
Par Andrea Chazy