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Chelsea, un bon tirage pour Paris ?

Par Romain Canuti
Chelsea, un bon tirage pour Paris ?

C'était mathématique : avec huit gros, le tirage au sort des quarts de finale allait accoucher de quatre chocs. C'est le cas, et il y en a des plus gros que d'autres, dont Barça-Atlético et PSG-Chelsea. Des chocs où il faudra faire attention à la fausse impression d'être favori.

Paris Saint-Germain vs Chelsea

Un tirage au sort, quelque part, ça renvoie toujours au premier trimestre de CE1, lorsque la maîtresse donne le classement et aménage la classe en fonction. On prend place à son bureau, on enrage de pas être encore plus devant, mais on se retourne aussi et on se dit que, quand même, on en a mis plus d’un derrière. Au moment où les Parisiens ont appris qu’ils devraient jouer Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions, ils sont un peu dans cet état d’esprit du « ça aurait pu être mieux, mais ça aurait pu être pire aussi » . Pour ces quarts, Paris ne croisera pas la route des deux ogres désignés, le Real Madrid et le Bayern Munich, le premier d’Espagne et le premier d’Allemagne. En revanche, ça sera Chelsea, le premier d’Angleterre, avec un retour à Stamford Bridge, là où il est possible de renverser plus d’une situation. Cavani et Lavezzi, qui s’étaient fait éliminer après avoir gagné 3-1 au San Paolo en huitième aller en 2012, peuvent en parler. Mauvais tirage ou pas alors ? Pas forcément, car il donne la fausse impression que Paris est favori, alors qu’en face se dresse une équipe de guerriers avec un chef de guerre surdécoré sur le banc.

En face cependant, ils ne doivent pas tellement fanfaronner. Malgré la déclaration du manager général des Blues, en fait, l’équipe de Mourinho, évidemment très habile en contre, va peut-être avoir du mal à assumer son statut de favori (car au fond, les Blues le sont), que lui confère son expérience. De plus, alors que son coach ne visait la Premier League que pour 2015, il y a un coup à jouer cette année. Mais il faut y être à 100%, sinon ça fait défaite comme samedi à Aston Villa et plus que la Premier lLeague à jouer. Les Blues ne seront donc pas comme lors de leur sacre il y a deux saisons, à jouer leur année sur un match. Ce qui fait de suite moins peur, et qui permet même, quand on imagine Lampard et Ramires de l’autre côté face au milieu parisien, d’être un peu serein.

Ce sera donc un gros test pour Paris, le premier, alors qu’il y a de l’expérience acquise avec le quart contre le Barça de l’an dernier. Ce match, ça peut être pour Zlatan, qui va recroiser la route d’Eto’o et le chassé-croisé de 2009 qui avait tourné à l’avantage du Camerounais lors de Barça-Inter, pour Motta et Maxwell, qui vont également retrouver Mourinho, pour Nasser qui va voir s’il fait bien de passer ses nuits à rêver d’Eden Hazard… et aussi peut-être pour César Azpilicueta, qui rêve sans doute d’imiter Drogba en 2004 et de regarder les tribunes du Parc droit dans les yeux en criant « Allez l’OM » après un but.

Barcelone – Atlético Madrid

La Supercoupe d’Espagne avait donné le ton. Un match électrique dès le début de saison, en aller-retour, avec une concentration digne des plus beaux clichés italiens. Ça sera donc le quart le moins sexy ? Loin de là. C’est que Barcelone aura sans doute à cœur de montrer à l’équipe qui monte qu’elle est toujours la patronne et qu’à ce stade de la compétition, l’expérience, ça compte. Attention tout de même car en 2000, le Barça de Van Gaal, géant en danger, avait annoncé vouloir faire la leçon en demies à la jeune équipe de Valence, dont toute l’Europe commençait à parler. Ils avaient ramassé derrière, notamment à Mestalla.

Bayern Munich – Manchester United

Le raccourci facile, c’est la finale de 1999, les buts de Sherigham et Solskjær, et l’idée qui veut que les Diables rouges, même plus faibles, aient toujours un ascendant psychologique sur les Teutons. Mais en 2001, le Bayern d’Effenberg avait déjà dominé Manchester en quarts, à l’aller et au retour. Quand le Bayern doit gagner, il gagne (ou alors, si ça doit foirer, c’est plutôt en finale). Du coup, le miracle n’aura sûrement pas lieu entre l’équipe présentée comme la plus forte avant la tirage, et celle présentée comme la plus faible.

Real Madrid – Dortmund

Ancelotti a dû serrer le poing comme jamais lorsqu’il a vu le nom de Dortmund s’afficher. En cas de victoire, il pourra enfin narguer Mourinho, qui avait vu son Real souffrir comme jamais face à ces mêmes Allemands l’an dernier, que ce soit en poule ou en demi-finales. Les Madrilènes, qui restent sur une victoire 6-1 en Allemagne, ne semblent plus en position de subir alors que Benzema, qui devrait être rétabli, aura à cœur de montrer à ses dirigeants que ça ne servait à rien, vraiment, de draguer Lewandowski de la sorte pour le poste d’avant-centre.

Dans cet article :
Targhalline : « Je n’avais pas d’autre choix que de réfléchir plus vite »
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Par Romain Canuti

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