- Premier League
- J27
- Southampton-Chelsea (1-2)
Chelsea s’en sort dans le money time
Menés au score jusqu'à la 75e sur une erreur de Baba, les Blues sont parvenus à arracher la victoire face à un Southampton, solide jusqu'à l'égalisation de Fàbregas et qui peut l'avoir mauvaise.
Southampton FC 1-2 Chelsea FC
Buts : Long (42e) pour Southampton // Fàbregas (75e) et Ivanović (87e) pour Chelsea
On pourrait presque parler d’une victoire mourinhesque. Le genre de scénarios que les Blues auraient pu écrire la saison dernière, quand tout leur réussissait. Preuve qu’à défaut d’avoir redonné de sa superbe à Chelsea, Hiddink lui a au moins redonné de la réussite. Et pourtant, cet après-midi, ce n’était pas gagné, loin de là. Car juste avant la pause, Baba Rahman, arrivé cet été pour 25 millions d’euros, a littéralement offert l’ouverture du score à Southampton. Une tête aussi dangereuse que foirée pour l’ancien d’Augsburg, une concentration digne d’un poussin et une mauvaise vision de jeu qui ont profité aux Saints de Long, qui a kiffé l’offrande.
Pour sûr, en seconde période, les Blues d’il y a quelques semaines auraient sombré, et se seraient inclinés 1-0, voire 2-0. Mais non. Ce coup-ci, les hommes d’Hiddink ont trouvé la force pour aller chercher les trois points dans le dernier quart d’heure, d’abord grâce à Fàbregas, puis sur un but décisif d’Ivanović. Résultat : le champion en titre se rapproche de la première partie de tableau ,alors que Southampton, 7e, s’éloigne de la zone C1.
Kick and rush amélioré
Plus les matchs s’enchaînent, plus la tendance se confirme : Matić, encore sur le banc, est la principale victime de l’arrivée d’Hiddink. Au contraire, évidemment, d’un Mikel indispensable au milieu londonien. Pedro, lui, ne reste sur le terrain que cinq minutes, le temps de se blesser. En face, Romeu et Bertrand retrouvent Chelsea, un club dans lequel ils ont déjà évolué. Comme attendu avec ces deux équipes très physiques, les duels aériens et les centres sont de mise.
Le principal danger vient des corners ou de coups de tête. Tout le monde s’emploie pour bien défendre, même Hazard. Il y a peu de phases de possession, les lignes sont souvent sautées. Bref, on a compris : les fans du jeu du Barça peuvent passer leur chemin. Comme personne ne cadre, les gardiens n’ont pas d’arrêt miraculeux à effectuer, mais doivent rester concentrés face aux ballons qui circulent devant leur cage.
Petit Baba Noël
Dans cette partie typiquement anglaise, les artistes Fàbregas et Oscar peinent à s’affirmer. Et alors qu’il ne se passe pas grand-chose, Baba commet sa boulette. Un cadeau qui permet à Long de filer au but pour tromper Courtois. Ni une ni deux, Hiddink le sanctionne en le remplaçant par Kenedy. Pendant ce temps, Hazard, volontaire, ne parvient pas à se montrer décisif. Pareil pour Costa, toujours là pour prendre son jaune. Les biscottes pleuvent également sur les Saints, plus hargneux au fil des minutes.
Pourtant, bien décidés à garder leur entraîneur invaincu en championnat, Fàbregas remet les deux équipes à égalité sur une belle action collective, à un quart d’heure du terme. Et à trois minutes du terme, c’est ce bon vieux Ivanović qui vient donner la victoire aux siens. Improbable. Ce n’est pas nouveau : depuis le départ du Special One, Chelsea ne joue pas très bien, mais refuse la défaite. Même si l’un de ses joueurs, qu’on ne devrait pas revoir titulaire avant quelque temps, le met sur de mauvais rails. Le b.a.-ba.
Résultats et classement de Premier League Retrouvez toute l’actualité de la Premier LeaguePar Florian Cadu