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- 16e journée
Chelsea revient, Everton surprend
Difficile de faire mieux que le match de tennis entre City et Arsenal. Néanmoins, Chelsea a trouvé le temps de faire le boulot face à Crystal Palace, tandis qu'Everton s'infiltre dans le top 5. Newcastle, de son côté, a loupé le coche face à Southampton.
Chelsea revient à portée
José Mourinho peut remercier Manchester City. Car grâce aux Citizens, son Chelsea ne compte plus que deux points de retard sur Arsenal. Pourtant, les Blues n’ont pas brillé cette après-midi à Stamford Bridge face à l’avant-dernier, Crystal Palace. Comme la semaine passée face à Stoke City, Chelsea entame la rencontre de la meilleure des façons. Dès la 17e minute, suite à une frappe de Willian sur le poteau, Torres se mue en renard des surfaces pour pousser le cuir au fond des filets et inscrire son deuxième but de la saison. Mais comme la semaine dernière, Chelsea affiche ses faiblesses défensives. Au milieu de quatre Blues, Chamakh hérite du ballon et du gauche, trouve le petit filet droit de Petr Čech. Passive, l’arrière-garde londonienne montre une nouvelle fois ses carences dans le secteur. Des errements compensés par une efficacité certaine aux abords de la surface adverse. Après un bon travail d’Eden Hazard sur le côté gauche, Ramires est trouvé dans l’axe et déclenche une frappe soudaine (35e). La réaction a le mérite d’exister, mais ce Chelsea-là joue avec le feu. Malgré une possession de balle impressionnante en seconde période, les Blues n’arrivent pas à enfoncer le clou et restent sous la menace du duo Chamakh-Jerome (sosie officiel de Jimmy Briand). Avec un Torres invisible et un Mata poussif, Chelsea manque même d’être rejoint au score à 15 minutes du terme sur une nouvelle combinaison entre les deux attaquants de Palace, sauvée sur sa ligne par Terry. Dans la peur et sans convaincre, Mourinho peut se satisfaire de mettre Arsenal sous pression. Mais il faudra faire mieux si le Portugais ne veut pas se contenter des places d’honneur en fin de saison.
La guerre du milieu
Dans le duel de milieu de tableau entre Newcastle (7e) et Southampton (8e), pas de vainqueur. L’armada française partait pourtant favorite de cette rencontre après sa bonne série, tandis que Southampton, victime d’un calendrier difficile, devait se relancer après un bon début de saison. Finalement, la rencontre a accouché d’un résultat assez logique, puisque les deux outsiders de cette Premier League se sont partagé les mi-temps. Lors du premier acte, Newcastle a eu la mainmise grâce à un bon Sissoko et a trouvé la faille à la demi-heure par Gouffran, qui profitait d’une grossière erreur défensive sur un coup franc dans le paquet pour tromper Gazzaniga. Mais au retour des vestiaires, bien portés par un Schneiderlin entré en cours de partie, les Saints ont trouvé la place d’arracher un nul par l’intermédiaire de l’international anglais Rodriguez, à la suite d’un une-deux avec Davis. Un point qui n’arrange personne.
Everton punit Fulham
Everton poursuit son chemin dans l’ombre des favoris. Face à Fulham, les Toffees se sont fait peur après avoir maîtrisé le premier acte. Sur un enchaînement bien maîtrisé, Leon Osman ouvre le score dès la 17e minute. Un but qui a le don de réveiller un Fulham amorphe en début de partie. Les actions se succèdent et c’est finalement Berbatov qui trouve la faille sur penalty après une faute de Barry. L’issue du match ne fait alors aucun doute. Pourtant, les Blues de Liverpool résistent à la domination et font même craquer à trois reprises la défense adverse dans le dernier quart d’heure (Coleman, Barry, Mirallas). Sévère pour Fulham qui concède une lourde défaite malgré une bonne partie.
Quoi de neuf en bas ?
Pas grand-chose, justement. Entre Cardiff et West Bromwich, la partie s’est longtemps limitée à une bataille stérile au milieu de terrain. Ce jusqu’à la 67e minute, moment choisi par Whittingham pour pousser Cardiff au-dessus de la zone de relégation. Sessègnon et Amalfitano, eux, galèrent toujours avec les Baggies.
Dans la dernière rencontre de l’après-midi, Sunderland loupe le coche malgré une grosse domination sur la pelouse de West Ham. Les Hammers ne doivent leur salut qu’à une certaine réussite, à l’instar de cette frappe de Bardsley sur la transversale à la 35e. Sunderland reste lanterne rouge, tandis que West Ham ne compte qu’un point d’avance sur la zone de relégation.
par Raphael Gaftarnik