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Cet Atlético a de quoi effrayer

Par Robin Delorme, au Vicente Calderón
4 minutes
Cet Atlético a de quoi effrayer

Large vainqueur du Milan AC (4-1), l'Atlético de Madrid a décroché avec mention son billet pour les quarts. Plus qu'une simple qualification, les hommes de Simeone ont démontré, une énième fois, qu'il faudra bien compter sur eux pour le titre suprême. Et Diego Costa, auteur d'un doublé, n'y est pas étranger.

AtléticoAC Milan (41) D. Costa (3′), T. Arda (41′), Raúl García (70′), D. Costa (85′) pour Atlético Madrid , Kaká (27′) pour AC Milan.

Ce Diego Simeone est un magicien. Après une attente de 37 ans et une victoire en quarts face au FC Nantes, le Cholo a réussi à faire décrocher sa première qualification sur une double confrontation en C1 à l’Atlético. Avec ce large succès 4-1, son armée d’hommes en rouge et blanc a de quoi faire peur à l’Europe. Malgré un bref passage à vide d’un quart d’heure en première mi-temps, les Colchoneros ont dicté leur tempo face à un Milan moribond. Plus qu’un simple groupe ultra-compact, l’Atlético dispose également de grands joueurs. Gabi, capitaine à tout faire du milieu, a détruit à lui seul la concurrence italienne. Koke et Arda, meneurs de génie, sont eux prêts à tous les sacrifices pour conserver l’équilibre si cher à Simeone. Et que dire de ce Diego Costa. Inarrêtable en pleine course, infranchissable dos au but, il a une nouvelle fois éclaboussé de sa hargne et son talent le Vicente Calderón. Ses 6e et 7e banderilles de la saison en Champions peuvent en témoigner, cet Atlético sera dur à franchir cette année. Raúl García-Diego Costa, ticket gagnant Une récupération, un décalage, un centre, une reprise, un but. Alors que le troisième tour de cadran n’a pas fini sa ronde, l’Atlético a déjà récité son football. Sur un mouvement initié par Gabi, Koke trouve Diego Costa au deuxième poteau. En déséquilibre, la « bête » reprend de volée et annihile les espoirs milanais. Ce départ canon va conforter les Colchoneros dans leur positionnement haut. Agressifs, ils récupèrent le ballon à une trentaine de mètres des buts italiens. À la baguette, l’inévitable capitaine madrilène aimante tout. Diego Costa, aux avant-postes, s’occupe du reste. Tout en vélocité, il épuise un Rami rapidement averti (7e). Ces dix minutes de folie se terminent par une combinaison maison. Koke trouve en retrait un Raúl García qui rate le cadre de peu. Étouffé et inoffensif, bref mauvais, le Milan subit les coups de boutoir locaux. Pour preuve, Courtois ne touche son premier ballon qu’à la 22e. Deux minutes suivent, c’est au fond de sa cage que le portier retrouve contact avec le cuir. Une ouverture de Balotelli, un centre sur mesure d’Abate, et Kaká remet les compteurs à égalité. Ce coup de massue va revigorer les uns et faire douter les autres. Une tête mal rabattue du Brésilien est même à deux doigts de relancer le suspense dans cette rencontre (36e). Mais une fois l’égalisation avalée, l’Atlético reprend le contrôle. Sur une remise de la poitrine de Raúl García, Arda Turan profite d’un contre du genou de Rami pour voir sa reprise prendre à contre-pied Abbiati. Toujours dans les bons coups, l’ancien d’Osasuna s’essaye à la bicyclette. Il ne faut qu’un brin de malchance, et un cadre fuyant, pour ne pas assister au but de la saison en C1. « Que danse le Calderón » Les décibels d’ACDC avalés – Thunderstruck pour les connaisseurs –, le football champagne reprend ses droits. Homme pressé, Diego Costa n’attend que 15 secondes pour décocher sa première frappe. Dans une troisième minute qui lui sied à merveille, il est cette fois à la passe. Sur un amour de contre, il trouve un Gabi qui, après une course de 60 mètres, trouve la barre d’Abiatti. Le rythme, trop soutenu pour les Rossoneri, est proche de faire perdre la tête à Adil Rami. Découpé involontairement par les crampons de l’Hispano-Brésilien, le Français hésite entre rester au sol ou jouer le crâne ouvert. Un tâtonnement à l’image de ce Milan sans armes. Malgré une timide réaction à l’heure de jeu, il se fait punir sur une faute de main de Bonera. Sur le coup franc qui s’ensuit, le remuant Raúl García reprend de la tête l’offrande de Gabi. Enivrés, les 55 000 aficionados de l’Atlético s’égosillent sur un air de « Que danse le Calderón » . La déviation de Robinho sur la barre ne les fera pas même s’inquiéter. Car ce onze matelassier transpire la solidité et la sérénité. Et son franchise player le talent. Esseulé à la droite de la surface, il exécute Abbiati d’une frappe sèche. Poteau rentrant, 4-1, et un Vicente Calderón en osmose avec son équipe. L’Atlético s’est qualifié à douze.

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