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C’est samedi, c’est derby

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C’est samedi, c’est derby

Tout à l'heure (13h45), Arsenal accueille Tottenham pour un choc qui s'annonce bouillant entre les deux résidents du nord de Londres, ennemis éternels et absolus, désormais si proches en valeurs absolus.

Dire ça sans s’étouffer, fallait le faire. « J’espère que nos supporters l’accueilleront de manière positive, avec le respect habituel qu’ils montrent aux anciens du club. Je pense que ce sera le cas » . Arsène Wenger, évidemment, ne pense pas un seul mot de cette invitation des Gooners (les fans d’Arsenal) à ne pas conspuer William Gallas, le traître, samedi pour son retour à l’Emirates Stadium à l’occasion du clash face à Tottenham. Déjà parce que l’ancien capitaine des Canonniers a laissé un souvenir amer là-bas et surtout parce qu’il a fichu le camp dans le club que le peuple d’Arsenal déteste le plus au monde : ces maudits Spurs qui les côtoient à seulement quelques rues, du côté de Seven Sisters. Oui, à la place de Gallas, on ne se ferait aucune illusion. Au vrai, le retour de l’ancien défenseur central de l’équipe de France sur ses anciennes terres coïncide avec ce qui s’annonce être le North London Derby le plus chaud depuis plus de quinze ans.

Tottenham : une escort en déplacement

En effet, jamais depuis la création de la Premier League en 1992, Tottenham n’avait affiché une telle régularité. En haut du tableau on veut dire. Car de la permanence dans la déception, c’est peu dire que les pensionnaires de White Hart Lane n’en ont jamais été avares. Mais voilà, le fait est que pour la première fois depuis 1993 et la dernière victoire des Spurs en terre ennemie, l’équipe d’Harry Redknapp semble en mesure de faire sauter le putain de verrou du voisin. Car depuis deux ans maintenant, Tottenham a légèrement infléchi la courbe de ce duel. Toutes compétitions confondues, les Spurs ne se sont inclinés qu’à deux reprises sur les sept derniers affrontements avec leur encombrant rival de toujours. Reste donc à forcer le cadenas de l’Emirates. Pas simple. Si Tottenham s’est largement décomplexé en stoppant la spirale de la défaite face à son ennemi, s’il a enfin pu s’incruster dans le Big Four en fin de saison et goûter à sa première participation en C1 depuis cinquante ans, il continue invariable à jouer les escort dès qu’il est en déplacement. Voyez encore la dérouillée encaissée à San Siro face à l’Inter en Champions avant que le phénoménal Gareth Bale ne se lance dans ses rushes de l’impossible (triplé). Oui, Bale, peut-être enfin le très grand joueur qui a si souvent fait défaut depuis deux décennies et le départ d’un certain Paul Gascoigne en 1991. Car soyons clairs : si Tottenham a si souvent manqué le coche malgré des effectifs d’une richesse extrême, c’est parce qu’il lui manquait ce crack capable d’élever son niveau dans le money time. Et, à dire vrai, chacun a la sensation que Bale a quelque chose de cette race. Bacary Sagna, si tu nous lis…

Arsenal, l’air de rien…

Evidemment, on ne va pas non plus raconter de fable et dire ici que Tottenham a une bonne tête de favori. Oh que non ! Car si les Spurs se présentent comme des clients, que dire de la bande à Wenger ? Solidement installés à la seconde place, les Gunners font leur petit bonhomme de chemin, en « scred’ » , bien camouflés par l’immense pression qui pèse sur Chelsea et les prémices d’un possible déclin de Manchester United. Certes, les Arsènaux connaissent des ratés comme ces deux revers coup sur coup chez le Chaktior (1-2) et face à Newcastle (0-1) mais n’empêche : sur les neuf dernières rencontres, les Gunners l’ont emporté à sept reprises. Un appétit qui pourrait rapporter gros si les Blues ne réagissent pas vite après la correction surprise infligée par Sunderland (0-3, rien que de l’écrire, on se pince) et si MU continue à faire rimer voyage et partage (quasiment que des nuls à l’extérieur pour les Devils). Oui, forts d’une ambition qui, en cette saison pour l’instant assez étrange pour les meilleurs, ne semble pas complètement folle, les Canonniers vont encore plus que d’ordinaire vouloir rouster l’autre résident du coin. Alors avantage à Arsenal ? Peut-être d’un poil de cul, oui, mais surtout avantage… au public. Car s’il y a bien un pronostic fiable dans cette histoire, c’est qu’elle sera spectaculaire en diable. Et on ne survend pas, hein, entre cet Arsenal qui ne sait pas faire match nul (deux seulement toutes compétitions confondues) et ce Tottenham qui ne connaît que deux positions : point mort et à fond ! Et puis, avouons-le : Clash, London, la combinaison résonne comme un appel à envoyer du lourd. Alors en scène Gentlemen !

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