- Autres championnats
Ces trois infos du week-end vont vous étonner
Parce qu’il n’y a pas que les championnats du Big Five dans la vie, So Foot vous propose de découvrir trois informations qui, à coup sûr, avaient échappé à votre vigilance durant le week-end. Au menu de ce lundi : un derby historique en Écosse, une petite sensation en Russie et un come-back ébouriffant en Argentine.
Écosse – Indocile Dundee
Dundee United comptait profiter du derby pour conforter sa place dans le top 4 ? Raté. Les Tangerines avaient, pourtant, les cartes en main : un match joué à domicile dans leur Tannadice Park contre le Dundee FC, lanterne rouge et plus mauvaise défense de Scottish Premiership. La tendance était d’autant plus nette quand Nicky Clark a mis United en tête, en profitant d’une sortie ratée de Ian Lawlor (12e). Encore davantage au retour des vestiaires, quand le défenseur central Charlie Mulgrew a porté le score à 2-0 d’un sublime coup franc (55e).
Bien que mal embarqués, les Dark Blues ont réussi à revenir en l’espace de 86 secondes grâce à un coup de tête de Danny Mullen (59e) et une frappe lointaine du capitaine Charlie Adam, toujours présent à 36 ans, une semaine après avoir délivré deux assists contre Aberdeen (61e). Le score en est resté là, malgré de grosses occasions au crédit de Marc McNulty (67e) et Liam Smith (70e) pour United ou une barre transversale de Niall McGinn (79e) du côté de Dee. Un résultat qui ramène la lanterne rouge à cinq points du barragiste St Johnstone, balayé 7-0 par le Celtic. Les Dark Blues ont encore cinq matchs à jouer pour recoller, et éviter une descente immédiate en Championship. Tannadice Park est à moins de 300 mètres de leur enceinte, Dens Park. C’est peut-être pour ça que Dee s’y sent un peu chez lui.
Russie – Yazıcı poursuit son festival, mais le CSKA cale
Malgré le contexte international et la guerre en Ukraine, le championnat russe suit son cours comme si de rien n’était. Une excellente nouvelle pour les fans de Yusuf Yazıcı. Prêté par Lille au CSKA Moscou lors du dernier mercato hivernal – pendant que les dirigeants nordistes avaient la brillante idée de tenter le pari Hatem Ben Arfa -, l’international turc est très vite devenu incontournable au sein de sa nouvelle équipe. Il a d’ailleurs trouvé le chemin des filets à l’occasion de chacun de ses six matchs de RPL (huit buts).
Ce samedi, il s’est distingué en transformant un penalty sur la pelouse de Khimki qui a permis aux Armeytsy de virer en tête à la pause (1-2). Mais ces derniers se sont ensuite écroulés et ont subi la loi du club de la banlieue moscovite, qui lutte pour ne pas descendre (4-2). En regardant le classement de plus près, on constate que les Krasno-sinie, eux, sont les grands perdants du week-end. Toujours scotchés à la troisième place, ils accusent désormais six longueurs de retard sur le Dynamo (2e), qui s’est imposé à Nizhny Novgorod (0-1), et surtout dix sur le Zénith Saint-Pétersbourg (1er), vainqueur à Grozny (0-2). Autrement dit, ce n’est sans doute pas cette année que le club de l’Armée va reconquérir un titre qui le fuit depuis 2016.
Argentine – Un coup de canon signé Arsenal
C’est le scénario dont rêve tout bon supporter : confortablement assis sur son canapé, il voit son équipe sombrer et croit en un renversement de situation invraisemblable à quelques minutes de la fin. Ce vendredi, les Argentins de Sarandi ont transformé cet idéal en réalité contre Godoy Cruz. Jusqu’à la 67e minute, Arsenal évoluait en infériorité numérique et accusait un retard de trois buts. La faute à une tête de Gianluca Ferrari (11e), une belle volée acrobatique déviée dans ses propres cages par Lucas Suárez (31e) et une conclusion à bout portant de Guillermo Ortiz (64e).
Tout a basculé quatre minutes plus tard, quand ce même Ortiz a été surpris par le pressing adverse : balayette dans sa surface, penalty et deuxième carton jaune synonyme d’expulsion. Sebastian Lomónaco a transformé (70e), et sonné la révolte. En plus d’avoir un nom à effrayer les bègues, Facundo Kruspzky s’est payé le gardien de Godoy Cruz d’une tête limpide (73e) en guise d’apéro… Avant le coup de grâce : à la retombée d’un ballon lointain, le défenseur central Ignacio Gariglio – qui n’avait encore jamais marqué en pro – s’est senti pousser des ailes en réussissant un improbable retourné acrobatique pour porter le score à 3-3 (86e). Comment dit-on « pince-moi », en espagnol ?
Par Quentin Ballue, Émile Gillet et Raphaël Brosse