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Ces règles du basket qui ne sont pas transposables au football

Par Steven Oliveira
Ces règles du basket qui ne sont pas transposables au football

Alors que le monde du football découvre depuis quelques mois la VAR, le basket est habitué depuis de longues années à voir l’arbitre vérifier l’action litigieuse à la vidéo. Si cet arbitrage vidéo était transportable au football, ce n’est pas le cas de toutes les règles de la grosse balle orange.

La règle des 24 secondes pour tirer Créée en 1946, la NBA a attendu 1954 avant d’instaurer la règle des 24 secondes pour tenter un panier. Le but de ce chronomètre est simple : éviter qu’une équipe gagne du temps en gardant la balle pendant deux minutes et surtout promouvoir le jeu offensif et le spectacle. La FIBA (Fédération internationale de basket) emboîte d’ailleurs très vite le pas en imposant un chrono de 30 secondes en 1956, avant de le réduire à 24 en 2006. Et si cela fonctionne en basket où le terrain mesure 28 mètres de long sur 15 mètres de large, cela paraît bien plus compliqué en football. Voire même mission impossible pour une équipe comme le Barça, qui aime faire tourner le cuir pendant plusieurs minutes avant d’armer une frappe. Un casse-tête qui serait épargné à l’AS Nancy-Lorraine ainsi que les trois quarts des équipes de Premier League.

L’interdiction du retour en zone Toujours dans le but de promouvoir le jeu offensif, le basket-ball a très vite interdit à l’équipe qui possède la balle de revenir dans son propre camp une fois que la ligne médiane a été dépassée. Que ce soit avec la gonfle en main ou en faisant une passe à un coéquipier resté dans la zone défensive. Un retour en zone qui est alors sanctionné par un ballon rendu à l’adversaire. Heureusement pour Clément Chantôme, Blaise Matuidi, Maxime Lopez et tous les milieux qui aiment avancer avant d’effectuer une passe en retrait aux défenseurs, cette règle n’est pas près d’arriver dans le football. Ou alors Diego Godín, qui ne traverse la ligne médiane que pour un corner ou un coup franc, ne toucherait que deux ballons par match.

Le panier à trois points Placée à 7,23 mètres du centre du panier, la ligne des trois points délimite la zone derrière laquelle un tir marqué ne vaut pas deux, mais trois points. Un cadeau pour des shooteurs d’élite comme Stephen Curry ou Ray Allen. Et même si Ruben Neves, qui ne vit que pour les frappes de mammouth des 25 mètres, valide l’idée de voir un but qui compte double lorsque le joueur frappe depuis l’extérieur de la surface, cette règle ne devrait jamais voir le jour. Pourquoi ? Car Jacques-Henri Eyraud en a eu l’idée. Et les derniers mois prouvent que ses idées ne sont pas toujours les meilleures.


La faute qui donne deux lancers francs Le basket-ball est très clair : si le joueur subit une faute alors qu’il était en train d’armer son tir, il bénéficie de deux lancers francs (ou trois si la faute est réalisée derrière la ligne à trois points). Mieux, si l’équipe adverse a déjà réalisé quatre fautes dans le même quart-temps, le joueur aura le droit à deux lancers francs s’il subit une faute alors même qu’il n’était pas en train de tenter un panier. En football, cela donnerait un joueur qui bénéficie de deux penaltys si l’arbitre considère qu’il y a une faute sur sa personne. Autant dire que cette règle n’arrivera jamais. Même si elle ne changerait rien pour les adversaires d’Antoine Griezmann.

La règle des trois secondes en défense Rectangle de 4,9 mètres de largeur et 5,8 mètres de longueur qui part sous le panier jusqu’à la ligne des lancers francs, la raquette est une zone où il est interdit de s’éterniser. Que ce soit en attaque – où le joueur ne peut pas rester plus de trois secondes d’affilée dans la raquette –, et même en défense où la NBA a instauré cette même interdiction. Heureusement pour Toulouse, Angers et l’Atlético, cette règle n’est pas près d’arriver dans le football. Et tant pis pour le PSG qui râle chaque week-end quant au fait que l’équipe adverse s’est contentée de défendre à onze dans la surface.

Le goaltending Histoire d’éviter que des géants comme Rudy Gobert ou Boban Marjanović ne contrent chaque tir adverse, la NBA comme la FIBA ont instauré la règle du goaltending. En gros, cela signifie, entre autres interdictions, que le défenseur n’a pas le droit de contrer une balle lorsqu’elle est dans sa trajectoire descendante. Dans le cas contraire, le panier sera automatiquement accordé à l’adversaire. En football, cela donnerait un gardien qui est obligé de laisser passer un lob de l’attaquant adverse en espérant que le cuir rebondisse avant la ligne de but pour ainsi l’accaparer. Une aubaine pour Javier Pastore et tous les amateurs de balles piquées. Mais aussi pour les amoureux de la panenka. À condition qu’elle soit cadrée.


La règle du marcher Non, le basket n’est pas du football américain. Résultat, lorsque le joueur a la balle dans la main, il doit faire rebondir le ballon pour avancer et n’a pas le droit de prendre plus de deux appuis sans dribbler. Une règle qui n’est que très peu respectée en NBA – plutôt flexible sur le nombre de pas – et qui ne poserait pas le moindre problème à Neymar qui ne fait jamais plus de deux pas sans dribbler. En revanche, l’attaquant brésilien du PSG aurait bien du mal à respecter une autre règle : celle de la reprise de dribble qui interdit le joueur de repartir en dribble après s’être arrêté après un premier dribble.

D’autres règles sont, en revanche, transposables au football :

– Le chronomètre qui s’arrête dès que le ballon sort des limites du terrain. – Le buzzer qui sonne la fin du match. Et ce, même si l’attaquant venait d’être trouvé dans la surface. L’occasion de voir Sergio Ramos tenter des frappes du milieu de terrain à la 90e minute. – L’entre-deux à l’engagement pour déterminer qui commence avec le ballon. – La possibilité de faire autant de changements que l’on veut.
– L’obligation d’effectuer une touche ou un corner en moins de 5 secondes.- La possibilité de prendre des temps morts dès que le jeu est arrêté. Et ce, même avant un penalty adverse.

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