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Ces Albanais qui ont évolué en France…

GF
Ces Albanais qui ont évolué en France…

Ce samedi soir, la France se déplace en Albanie en match amical. Difficile de réaliser un comptage précis du nombre d'Albanais ayant évolué en France, la plupart évoluant dans les divisions basses de l'Hexagone. Néanmoins, parmi eux, certains ont laissé une trace indélébile sur les pelouses françaises, d'autres n'ont fait que passer.


Edvin Murati

Partizan Tirana (1989-1990), PSG (1990-1994), Châteauroux (1995-1996), Stade Briochin (1996-1997), Düsseldorf (1998-1999), Lille OSC (2000-2002), Iraklis Thessalonique (2002-2006), Panserraikos FC (2006-2007)

Il est le premier Albanais à avoir foulé les pelouses françaises. Edvin Murati débarque illégalement à Paris en 1990 où il rejoint son frère. Michel Denisot, alors président du club de la capitale, est conquis par ce milieu défensif, doué techniquement et doté d’une mentalité de guerrier. Le PSG l’aidera à obtenir le statut de réfugié politique en 1993. Prêté successivement à Châteauroux, Saint-Brieuc et Düsseldorf dans des divisions inférieures, l’Albanais se forge un caractère et emmagasine de l’expérience. Il revient à Paris en 1999 sous les ordres de Philippe Bergeroo. Après une saison mitigée, il rejoint Vahid Halilhodžić à Lille. Très vite, le coach bosniaque s’agace de ses aller-retour en Albanie pour y défendre le maillot national. Peu importe, Edvin tient à revêtir les couleurs de son pays. Coûte que coûte. La fin de sa carrière sera moins glorieuse. L’Iraklis Thessalonique, avant une dernière pige en D2 grecque au Panserraikos où il mettra un terme à sa carrière de footballeur en 2007, après une rupture des ligaments croisés.


Lorik Cana

PSG (2003-2005), Olympique de Marseille (2005-2009), Sunderland (2009-2010), Galatasaray (2010-2011), Lazio Rome (Depuis 2011)

Repéré par le Real Madrid, Arsenal et le PSG lors d’un tournoi de jeunes en Espagne, il intègre par la suite le centre de formation du PSG malgré son statut de réfugié politique. Le milieu de terrain y passera cinq saisons, dont deux en équipe première. En fin de campagne 2002-2003, il effectue ses premiers matchs sous la tunique rouge et bleu. Suffisant pour obtenir son premier contrat pro et devenir international albanais. Après 81 apparitions avec le PSG, Cana signe pour son club de cœur, l’ennemi juré, Marseille. Quatre saisons et 176 rencontres plus tard, sa réputation dépasse les frontières de l’Hexagone. Il se tire ensuite outre-Manche, où il jouera une saison en tant que titulaire à Sunderland. La Turquie et Galatasaray s’offrent à lui pour la saison 2010-2011, avant d’écrire les quatre dernières pages de son carnet de voyage en Italie sous les couleurs de la Lazio Rome, où il joue peu, mais s’impose comme un membre influent du vestiaire laziale.


Ermir Lenjani

FC Winterthour (2009-2012), Grasshopper Zurich (2010-2011), FC Saint-Gall (2012-2015), Rennes (Depuis 2015)

Entre la Suisse et Ermir Lenjani, c’est une affaire qui roule. L’actuel joueur de Rennes n’est pas le plus connu des Albanais en Europe, mais c’est un joueur ayant un bel avenir en tant que latéral gauche. Après cinq saisons et demie passées en Suisse avec les clubs de Winterthour, des Grasshopper Zurich et de Saint-Gall, Lenjani affiche un total de 24 buts en 175 matchs. Ce qui est plutôt pas mal pour un défenseur. Saison après saison, il progresse, se renforce, apprend et finit par taper dans l’œil de Rennes un soir de match entre la France et l’Albanie. Le 14 novembre 2014, il découvre le Stade de la route de Lorient et confirme rapidement tout le bien que les dirigeants rennais pensent de lui. Jusqu’à sa première titularisation face à Bastia en quart de finale de Coupe de la Ligue, le 13 janvier dernier… Bilan : une expulsion et une élimination. L’art de se faire remarquer.


Adrian Aliaj

Partizan Tirana (1992-1995), Hanovre 96 (1995-1996), Hajduk Split (1996-1998), Standard de Liège (1998-1999), Maccabi Petah-Tikvah (1999-2000), RAA Louviéroise (2000-2002), Charleroi SC (2002-2003), Rot-Weiss Oberhausen (2003-2005), Brest (2005-2006), NK Solin (2006-2007)

On a tous un pote comme ça, un mec qui part faire un Erasmus une année et puis qui devient par la suite boulimique de voyages. En quinze ans de carrière, Adrian Aliaj a joué dans six pays et dix équipes différentes. Tellement européen dans l’âme que le natif de Vlorë, en Albanie, a été naturalisé belge en 2003. Son premier contrat professionnel a été signé à l’âge de seize ans avec le FC Partizan Tirana. Il s’est ensuite aventuré en Allemagne, Croatie, Belgique avant d’atterrir à Brest en 2005, où il connaît une période difficile puisqu’il ne participe qu’à treize rencontres comme remplaçant. Défenseur plutôt rugueux, il n’arrivera pas à convaincre Albert Rust de lui donner les clés de la défense. En sélection en revanche, le bilan est plus flatteur avec trente capes pour 8 buts inscrits.


Hysen Zmijani

KS Vllaznia (1982-1991), Gazélec Ajaccio (1991-1994), Al Nasr Riyad (1994-1995), FC Sankt Pauli (1995-1996)

Vous ne le connaissez peut-être pas, et pour cause. Hysen Zmijani s’est illustré en France dans les années 90, en deuxième division, puis en National avec le Gazélec d’Ajaccio. Après neuf années de formation au KS Vllaznia de 1982 à 1991, il débarque en Corse et reste sur l’Île de Beauté pendant trois saisons. International albanais, arrière droit, très technique, Zmijani impressionne dès ses premiers entraînements. Stéphane Gori, ancien coéquipier au GFC, s’en souvient encore : « À ce poste-là, des joueurs comme lui, ça ne courait pas les rues. C’était un bon mec. Au début, c’était compliqué de se parler, alors on essayait un peu en italien, mais ensuite, ça s’est amélioré. Il s’est vite intégré dans l’effectif » . Après une pige en 1994 avec Al Nasr Riyad, Zmijani termine sa carrière en 1996 au Sankt Pauli, fraîchement promu en Bundesliga, qu’il parvient à maintenir en finissant 15e du championnat.


Rudi Vata

KS Vllaznia Shkodër (1988-1990), KS Dinamo Tirana (1990-1991), Le Mans (1991-1992), Tours (1992), KS Dinamo Tirana (1992), Celtic FC (1993-1996), Appollon Limassol (1996-1998), FC Energie Cottbus (1998-2001), Rot-Weiss Ahlen (2002), SK Tirana (2002-2003), Yokohama FC (2003), Saint Johnstone FC ( 2003-2004), KF Partizan Tirana (2004-2005).

« Il n’y avait pas d’espoir pour moi en Albanie. La statue géante d’Enver Hoxha (homme politique qui dirigea la République populaire d’Albanie de 1945 jusqu’à sa mort en 1985) continuait de planer sur Tirana et les communistes tenaient toujours le pays d’une main de fer. Il n’y avait pas de liberté, pas de liberté de parler, d’agir, de penser » , racontait-il dans le journal anglais le Telegraph en 1991. Avant d’être un footballeur libre, Vata a donc été un déserteur. Le 30 mars 1991, après une défaite 5-0 en terres françaises, Vata demande et obtient l’asile politique dans l’Hexagone. Malgré tout, son expérience française est ratée, gâchée, et ne dure qu’une année. La faute à une fracture de la jambe alors qu’il s’entraîne avec Le Mans. Il tentera ensuite de rebondir à Tours, avant de quitter la France face aux difficultés sportives et financières rencontrées par le club. Cap vers l’Écosse donc, à Glasgow plus précisément, pour y trouver son eldorado. Sous le maillot du Celtic, le libéro s’éclate et remporte notamment la Coupe d’Écosse en 1995. Vata ira ensuite découvrir Chypre, l’Allemagne et le Japon avant de rentrer au pays pour y terminer sa carrière.


Juxhin Marra

Olimpic Tirana (2012-2013), Beauvais (2013-2015), Anvers (depuis 2015)

Juxhin Marra est une belle promesse pour l’avenir. À 21 ans, il est un des espoirs les plus prometteurs de sa génération. Déjà sélectionné à quatre reprises dans l’équipe des U21 de l’Albanie, ce milieu défensif débute sa carrière dans le club de l’Olimpic Tirana où il ne reste qu’une année. Il débarque en France à l’âge de 18 ans pour y effectuer un test avec le club de Beauvais. Concluant puisque le numéro 6 signe un contrat fédéral dans la foulée. Joueur physique et accrocheur, ce milieu défensif a toutes les caractéristiques requises pour devenir le futur Lorik Cana. Mais patience tout de même, puisque son expérience française reste pour l’instant mitigée, comme nous l’a confié son agent. « Il a aimé l’expérience, le travail, les conditions d’entraînement, mais il se demandait comment il allait percer en France… Il a eu quelques touches à Colmar en National, mais finalement il a signé avec le club d’Anvers en Belgique » . La solution de facilité ?

Amandine Henry, une légende qui laisse sur sa fin

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