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Ces 10 moments que tous les fans de foot connaissent
Le foot de haut niveau n'est pas seulement peuplé d'excellents manieurs de ballon, mais aussi d'artistes et de showmen en tous genres. En voici un échantillon, avec dix moments ancrés dans la culture du ballon rond.
Le kung-fu de Canto sur un supporter de Palace
Crystal Palace-Manchester United (1-1), Premier League 1994-1995, Selhurst Park
Peut-être encore davantage que son col relevé, sa grande gueule ou ses buts mythiques, Éric Cantona est entré dans la postérité pour ce coup de sang sur un supporter de Palace qui avait eu le malheur de lui balancer des noms d’oiseau après un carton rouge reçu par le Français. Résultat pour Canto : neuf mois de suspension et cette citation insensée et restée dans les annales, pour expliquer son geste (ou pas) : « Quand les mouettes suivent un chalutier, c’est qu’elles pensent qu’on va leur jeter des sardines. »
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La simulation de Fabrizio Ravanelli
PSG-OM (1-2), Division 1 1997-1998, Parc des Princes
C’est lors d’un « Classique » acharné, au cœur de la rivalité PSG-OM brûlante des années 1990 (le 8 novembre 1997 précisément) et seulement deux mois après l’arrivée de Fabrizio Ravanelli sur la Canebière, que la légende de l’Italien en France s’est écrite. Un duel avec Éric Rabésandratana, un croche-patte à lui-même et une chute parfaitement exécutée, et voilà que l’arbitre Jean-Claude Puyalt tombe dans le panneau peno et permet à Laurent Blanc d’offrir la victoire aux Olympiens. La marque des grands.
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La course de Thierry Henry au poteau de corner
France-Arabie saoudite, phase de groupes du Mondial 1998, Stade de France
Déjà vue à Monaco, la célébration iconique de Riton – jamais le dernier pour fêter ses pions avec insolence – a pu être reproduite avec classe pendant la Coupe du monde 1998, lors de laquelle la future légende d’Arsenal a ouvert son compteur en Bleu. Perturbée par Lilian Thuram et Marcel Desailly lors du match d’ouverture face à l’Afrique du Sud (3-0), la sobre chorégraphie est parfaitement exécutée six jours plus tard contre l’Arabie saoudite (4-0), match au cours duquel Riton y va de son doublé et peut aller faire l’intéressant dans le coin du carré vert. À vingt ans, tout est déjà là.
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La pagaie de Marama Vahirua
Nantes-Auxerre (4-1), Coupe de France 2000-2001, La Beaujoire – Louis Fonteneau
Partout où il a fait trembler les filets, l’international tahitien n’a jamais manqué de signer ses pions par ses coups de pagaie, en hommage à son île et ses pirogues. Né en 2001 un jour de doublé en Coupe de France face à Auxerre, le geste est même devenu le porte-bonheur du FC Nantes, champion de France cette même année. Et il ne l’a plus jamais quitté.
Les oreilles grandes ouvertes de Riquelme lors du Superclásico
Boca Juniors-River Plate (3-0), Torneo Clausura 2001, Estadio Alberto J. Armando
Juan Román Riquelme a marqué les mémoires, lors de son premier passage à Boca, notamment pour cette célébration face au rival River Plate restée gravée. Après un penalty transformé en deux temps, l’idole de la Bombonera part en sprint, repousse ses coéquipiers, et se plante au milieu de la pelouse en ouvrant grand ses oreilles, comme pour mieux écouter le stade trembler. En réalité, El Ultimo Diez ne pense qu’à son président Mauricio Macri (futur dirigeant du pays), situé face à lui dans la tribune présidentielle et avec qui il est en conflit. Cela donne un moment d’histoire, qui sera même reproduit par Eden Hazard dix-huit ans plus tard, en guise d’hommage.
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Le sombrero de Zidane sur Ronaldo en 2006
Brésil-France, quart de finale de Coupe du monde, 2006, Commerzbank-Arena
On a tous vu et revu ces images des tonnes de fois. Et pour cause, il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un relaie ici ou là une vidéo-compilation de cette soirée de juillet 2006 lors de laquelle, quelques jours après avoir humilié l’Espagne, Zizou livrait l’une de ses plus grandes prestations individuelles à coups de crochets, roulettes, feintes en tous genres face au Brésil de son pote Ronaldo. Un pote à qui il a quand même mis, en deuxième mi-temps, un sombrero resté dans la légende, hein… Juste avant de délivrer une passe décisive sur le but de Thierry Henry, histoire de bien marquer le coup.
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Le bisou au ballon de Ronaldinho
Ronnie maîtrisait un nombre incalculable de gestes techniques, dont celui-ci. Toujours chaud pour faire l’otarie avec la gonfle, le Ballon d’or 2005 se permettait même de lui voler un baiser, quand l’envie lui prenait. Toujours dans la douceur, évidemment.
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Le « J’ai pas touché » de Brandão
OM-Bordeaux (3-1), finale de Coupe de la Ligue 2009-2010, Stade de France
Feu la Coupe de la Ligue nous a offert des moments d’anthologie (oui oui), et les chouineries de Brandão – spécialiste de la compétition – lors de la finale de 2010 face à Bordeaux en font partie. Impassible, Stéphane Lannoy lui infligera quand même la biscotte non désirée, après sa faute sur Matthieu Chalmé. Merci pour ce moment, les micros sur les arbitres.
Le high kick de Nigel de Jong sur Xabi Alonso
Pays-Bas-Espagne (0-1 a.p.), finale du Mondial 2010, Soccer City
Que de souvenirs que cette finale du Mondial sud-africain : la parade d’Iker Casillas sur Arjen Robben, la joie du buteur Andrés Iniesta… Et le coup de folie de Nigel de Jong sur le pauvre Alonso. Trois mois avant de briser la saison d’Hatem Ben Arfa lors d’un Manchester City-Newcastle, le boucher-charcutier d’origine surinamienne envoie ses crampons dans le torse du quarterback espagnol et s’en tire avec un carton jaune, dans une partie où quinze biscottes seront distribuées. Nickel de Jong.
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Cavani l’archer
Alors que le fusil imaginaire d’Edinson Cavani n’avait pas plu à Nicolas Rainville qui l’avait sanctionné lors d’un PSG-Lens, l’Uruguayen s’est adouci et l’a ensuite troqué pour un arc et des flèches. Ça crispe moins nos amis les arbitres, et c’est toujours aussi singulier.
SF