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Cédric Bakambu : « Mardi ? J’avais mis le maillot et tout »
Cédric Bakambu a 22 ans et entame sa huitième saison à Sochaux. Avec près de 90 matchs au compteur en Ligue 1, Cédric commence à se faire un nom. Forcément plus détendu quand on parle des Bleus que de Sochaux, Cédric nous raconte son week-end de foot.
Tu dors mieux le vendredi ou le samedi soir ?La veille, évidemment. Trop d’émotions après un match.
Tu t’ambiances comment avant le match ?La musique. Du rap français, américain, de la musique africaine.
Ta référence ?Rohff, bien sûr.
Après un match, un repas préféré ?Je profite. Pizza ou Mc Do.
Tu cherches encore ton second souffle après le premier quart d’heure ?Non, ça va. Quand tu commences à enchaîner les matchs, t’arrives à gérer.
Même pour les gros matchs ?Non, j’avoue, c’est plus difficile, tu joues plus comme un chien fou, sans trop réfléchir.
Hervé Renard, il vous dit quoi à la mi-temps samedi (0-1 pour Bastia) ?Que ça ne peut pas être bien pire, on est derniers. Il essaie d’enlever un peu de pression pour qu’on puisse se lâcher un peu et tout donner.
Tu ressens de l’injustice envers Sochaux ces dernières semaines ?Ben ouais, je vais pas te mentir, c’est un peu dur.
Tu parles aux arbitres après le match ?Non, pour ma part non.
T’as des potes dans le foot ?Des amis, ouais, grave. Ceux de ma génération : Gilles Sunu de Lorient, Grenier, Lacazette et Fofana de Lyon, Kolodziejczak de Nice. Et j’en oublie.
C’est qui le gars qui t’impressionne le plus dans le groupe ?Bof, je sais pas trop te répondre là-dessus.
Et le plus chambreur ?L’ambiance, elle est là malgré les résultats. On est tous un peu des blagueurs. (Pierrick) Cros, (Petrus) Boumal,(Mathieu) Peybernes, ça se chambre pas mal en fait.
C’est quoi ton kif après un match ?À la maison, tranquillement. Y a pas mieux pour décompresser.
Le dimanche, tu parviens à déconnecter du foot ou t’es plutôt du genre à mater la Premier League ?Devant la Premier League, je vais pas te mentir.
Tu rêves de l’étranger ?Dans un coin de ma tête, c’est obligé. L’Angleterre et l’Allemagne surtout. Bon, après, la Liga, c’est mal non plus.
Des joueurs références ?Sans plus, mais celui qui m’impressionne le plus, c’est Mesut Özil.
Tu penses quoi du Nantes actuel ?Je suis super content pour eux. C’est une belle récompense, je souhaite qu’ils aillent le plus loin possible. En plus, j’ai mon pote Adrien Trebel qui joue là-bas.
T’y croyais mardi avant le match des Bleus ?Franchement, ouais.
T’as regardé ?Évidemment. J’étais avec Peybernes et Cros. J’avais mis le maillot et tout. Je me suis bien fait chambrer d’ailleurs.
T’as vibré ?Forcément. C’était une belle soirée.
T’as un avis sur la fameuse génération 87 ?C’est l’une des plus talentueuses. En terme de talent, on n’a pas eu beaucoup mieux en France. Franchement, je les respecte et je fonde beaucoup d’espoirs pour la Coupe du monde.
Tu te vois un jour en équipe de France ?Ça dépendra de mes performances, mais forcément, j’ai 22 ans…
Propos recueillis par Martin Grimberghs
