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Ceara : «Pastore n’est pas n’importe qui»

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Ceara : «Pastore n’est pas n’importe qui»

A 31 ans, Marcos Ceara entame sa cinquième saison sous le maillot parisien. Ce soir, pour l'entrée en lice du PSG en Europa League face aux Luxembourgeois de Differdange, le Brésilien observera davantage les premiers pas de l'homme qui valait 42 millions que les amateurs qui se trouveront en face de lui.

Entre la 1re journée de Ligue 1 (défaite 0-1 face à Lorient) et la 2e (1-1 à Rennes), tout le monde a admis que Paris montait en puissance. À quoi doit-on s’attendre ce soir pour votre entrée en lice en Europa League ?

Nous, en tout cas, on s’attend à une progression. Étant donné qu’on a un certain nombre de nouveaux joueurs, il faut un certain temps pour que ça prenne. Après quelques entraînements et quelques matches, les automatismes commencent à venir. L’idée, c’est de devenir plus forts chaque jour. Chaque match doit nous servir à progresser, y compris celui qui nous attend contre cette équipe de… Je ne me souviens plus du nom…

Differdange.

Voilà. Je suis vraiment désolé. Ce n’est pas que je prends cette équipe de haut, mais à la base, on s’est préparés à jouer contre les Grecs (l’Olympiakos Volou, ndlr). Alors, pour être honnête, en tant que joueur, je n’ai pas d’informations sur cette équipe luxembourgeoise. Le coach va nous donner des instructions juste avant le match, c’est comme ça qu’on procède.

Se prépare-t-on de la même manière si l’on joue contre une équipe d’amateurs ou contre une équipe pro ?

Ça varie de joueur en joueur. Certains abordent peut-être le match en se disant qu’il n’y aura pas à forcer pour passer, que ce sera plus simple qu’en championnat. Quand tu joues un clasico contre Marseille, dans la tête, c’est forcément différent. Pour ma part, je prépare les matches exactement de la même manière. Si nous sommes bien payés, c’est pour bien faire les choses. Dans un match comme celui qui nous attend, la responsabilité d’un joueur du Paris Saint-Germain, c’est de livrer un bon match.

Un bon match, ce serait quoi ?

Une victoire, forcément. Et au-delà de ça, créer de nouveaux automatismes. Si je le répète, c’est parce que c’est notre réalité. En plus, on doit composer sans plusieurs joueurs importants comme Sakho, Jallet, Nenê, Hoarau. L’avantage, c’est qu’on n’a pas que onze joueurs dans l’effectif. C’était déjà vrai les autres saisons, mais ça l’est encore plus cette année. À part les joueurs arrivés un peu tard, tout le monde est prêt.

Javier Pastore devrait disputer son premier match avec le PSG ce soir. Tout le monde a hâte de le voir à l’œuvre. En tant que coéquipier, vous êtes aussi impatient de le voir sur le terrain ?

C’est un grand joueur. Les chiffres de son transfert (42 gros millions d’euros) montrent que ce n’est pas n’importe qui. On ne dépense jamais ces sommes pour des gens « normaux ». Il n’est pas quelqu’un comme moi ni comme vous. Après, même s’il est très talentueux techniquement, on ne peut pas jouer quand on n’est pas prêt physiquement. Il ne fera pas 90 minutes, c’est sûr. Ça le démange de jouer, d’autant qu’il n’a pas fait la préparation ni les matches amicaux avec nous. Contre Differdange, tous les joueurs du Paris Saint-Germain disputeront un match de compétition, sauf lui, pour qui ça ressemblera plus à un match de préparation. Dans deux mois, il sera en pleine forme.

Comment gérez-vous le fait que Paris soit devenu en quelque sorte l’équipe à abattre depuis votre spectaculaire mercato ?

C’est stimulant. Depuis que je suis arrivé au club il y a quatre ans, au début de chaque saison, on se dit qu’on est là pour jouer les premiers rôles. Malheureusement, on n’a jamais réussi à obtenir ce qu’on voulait. Là, il y a un nouveau projet, de nouvelles ambitions, de nouveaux moyens. Ce que j’espère, c’est qu’on terminera dans les trois premiers de Ligue 1. Se qualifier pour la Ligue des champions, c’est notre objectif. Après, la pression, il faut savoir la gérer. Ça fait aussi partie de notre métier.

Et l’Europa League dans tout ça ?

L’an passé, on s’est arrêtés en 8e de finale. Cette saison, il faut aller le plus loin possible. Dans le dernier carré, pourquoi pas en finale, on verra.

Propos recueillis par Matthieu Pécot

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