Ce qu’il faut retenir du week-end

Hannibal (Loulou Nicollin) : Patron d’entreprise, le président de MHSC adore quand un plan se déroule sans accroc. Sinon gare à son sens de la répartie. Cette année, aucun bon mot à se mettre sous la dent. Normal, après 9 matchs, Montpellier affiche 20 points et une prodigieuse deuxième place pour le dix-neuvième budget. Le cerveau derrière ce casse, c’est lui. Pour remplacer le héros de la remontée Courbis par René Girard, il fallait en avoir. Pour sentir Emir Spahic joueur au MFK Lokomotiv, il fallait avoir du flair. Face à Sainté, les Héraultais ont gagné un cigare coincé entre les dents. Non, Montpellier n’est plus seulement un amour d’été.

Futé (Nenê et/ou Chu Young Park) : L’un ne va pas sans l’autre. Pas tant qu’ils aient des gueules de séducteurs, mais le Brésilien et le Coréen sont les logisticiens de l’ASM. Nul besoin de public à Louis-II, la différence est créée par le deuxième homme et conclue par le premier. 2-0 contre Lens, un doublé qui fait 7 buts, Nenê prend la tête du classement des buteurs. A l’origine des deux buts, Park tape à la porte de l’équipe-type de l’année, voire du top 5. Gudjohnsen, Coutadeur ? Connais pas.

Looping (le FC Lorient) : Capable de mettre au fond des filets de n’importe qui tout ce qui ressemble de près ou de loin à un cuir de forme ronde. Au Moustoir, chaque week-end, c’est fête du slip. Ce week-end, les Merlus se sont fait les fesses de l’OGC Nice. Les Lorientais ont été les premiers à aligner 4 pions de couleur orange. Inspiration de génie de Vahirua sur l’ouverture du score de Mvuemba, mortelle efficacité sur le deuxième et le troisième avant la décapitation par le bourreau du soir Gameiro. Ça méritait bien les applaudissements du président Fery avec les tap-taps publicitaires bien cheaps.

Baracuda (Charlie Davies) : « On l’a fait pour lui. C’est un peu sa victoire ce soir » . Telles sont les premières paroles de Francis Gillot à l’issue de leur victoire dans la savane du roi Lyon. La première à Gerland depuis 18 ans pour les Doubistes et la première défaite de la saison pour les Gones. Jacques Faty qui rentre un but “à la Inzaghi”, la définition même d’une victoire au forceps. Même Clint Eastwood, au coup d’envoi du match, n’a pas su faire oublier son compatriote miraculé. « Maintenir le rêve américain en vie » demandait Obama lors de la campagne à l’élection présidentielle US de 2008. God Bless the FC Sochaux Montbéliard !