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Ce qu’il faut retenir des finales

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Ce qu’il faut retenir des finales

La grande et la petite finale ont offert deux spectacles bien différents mais pas désagréables. L'Espagne sort de là avec un beau souvenir à poser sur sa cheminée mais tout le Big Four 2010 avait une belle allure.

Cette finale a ressemblé à tous les autres matchs à élimination directe joués par l’Espagne : on gagne les duels, on investit votre camp avec le ballon sous le bras, on a finalement autant d’occasions que vous mais on finit par en claquer un quand même. Les champions du monde 2010 laissent donc une impression assez ambigüe. Dans un sens, on peut difficilement dire qu’ils ne méritaient pas de gagner ces matchs. Dans un autre, on a du mal à considérer cette équipe comme la plus excitante du mondial. On va sans doute nous présenter cette Roja comme l’ambassadrice du beau jeu dans le monde entier, ce n’est pas vraiment ça.

Certes, les individualités étaient les meilleures : Iniesta, Xavi, Villa, Casillas sont tous les chefs à leurs postes. Mais cette équipe était réellement chiante à voir jouer. A priori la plus susceptible de nous offrir des phases de jeu éblouissantes, elle a fait dans la prudence et la sobriété, profitant même de quelques largesses arbitrales lorsque c’était nécessaire. Cet ultime match était particulièrement représentatif. Deux heures de domination sans pouvoir empêcher les Pays Bas de se procurer les plus grosses occasions sur contre, et puis Iniesta. Chelsea-Barcelone 2009, on y revient toujours.

Pays-Coups-Bas

Côté néerlandais, on n’a pas vraiment fait dans le détail non plus, pour contrer le collectif espagnol. Intensité poussée au maximum, Van Bommel avec la bave aux lèvres, les Pays-Bas ont pris neuf cartons jaunes et autant dire que c’était un minimum. En début de match, Mark Van Bourrin (décidément la plus belle ordure de cette compétition, et c’est presque affectueux) et De Jong sont à un crampon du retour aux vestiaires, alors l’autre grosse erreur manifeste et préjudiciable d’Howard Webb dans cette partie est de ne pas avoir vu le plaquage de Puyol sur Robben. Sans mériter la victoire dans le jeu, les Oranje auraient donc pu remporter leur première coupe du monde sur ce fait de jeu qu’on aura oublié dans deux jours. On oubliera aussi que, une minute avant le but d’Iniesta, le coup-franc de Robben dévié deux fois s’est transformé en six-mètres pour l’Espagne.

Soul Kitchen

Comme d’habitude, la petite finale a été bien plus funky que la grande. Avec le retour de Thomas Müller, l’Allemagne a retrouvé le « toque » prêté à l’Espagne en demi-finale, pendant que Diego Forlan montrait une nouvelle fois que le football uruguayen, c’était lui et pas un autre. Le vrai Diego a bien failli offrir un podium au pays le moins peuplé du mondial avec sa reprise de volée smashée. Mais bon, il ne faut pas déconner non plus. Malgré un jeu collectif irréprochable, l’Uruguay n’avait pas le niveau pour battre une grosse équipe et cela s’est vérifié contre la Mannschaft. Jugée trop jeune pour gérer les situations difficiles, cette dernière a tout de même réussi à remporter le match en étant menée 2-1. Comme on n’est jamais trop jeune pour mûrir, cette équipe fera sans nul doute partie des grands favoris de l’Euro 2012, puis de la coupe du monde 2014. Après l’Espagne, un nouveau doublé ?

Miscellanées

– Fernando Torres a vraiment passé une coupe du monde moisie. Mis sur le banc par le gamin barcelonais Pedro avant les demi-finales, il n’est rentré qu’à la 106e minute contre les Pays-Bas. Dix minutes plus tard, il se claquait sur une course en profondeur.
– Arjen Robben et Mark Van Bommel le concurrencent pas mal dans la catégorie des losers. Après avoir perdu la finale de la Ligue des Champions avec le Bayern, ils enchainent sur celle de la coupe du monde avec la Hollande.

– Finalement, cette dix-huitième finale de coupe du monde est loin d’avoir été la plus moche. La deuxième mi-temps, notamment nous a offert un duel d’une densité rare au milieu de terrain. Cela ne s’est pas traduit par des occasions en pagaille mais ce n’était pas désagréable à regarder non plus.
– Respect à Jimmy Jump, le type en bonnet rouge et t-shirt « Against Racism » , qui était à une seconde de réussir à faucher le trophée de la FIFA. Il a fini plaqué par le garde du corps de la coupe avant de se faire sortir en slam par sept stadiers.

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