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Ce qu’il faut retenir de la saison d’Arsenal

Par Gaspard Manet
Ce qu’il faut retenir de la saison d’Arsenal

Encore une fois, comme depuis maintenant onze ans, Arsenal ne s'est jamais vraiment montré à la hauteur dans la course au titre. Mais comme l'année dernière, les Canonniers ont sauvé leur saison en soulevant la Cup. C'est déjà ça.

L’analyse définitive

On le répète chaque saison : Arsenal a encore été trop léger pour réellement se mêler à la course au titre. Sauf qu’aujourd’hui, voilà onze ans que ça dure. Onze longues années depuis le dernier titre de champion alors soulevé par Patrick Vieira. Le pire, c’est qu’encore une fois, les Gunners n’ont jamais semblé en mesure de venir perturber le leader, en l’occurrence Chelsea. Encore une fois, les Gunners n’ont pas été épargnés par les blessures. Encore une fois, les Gunners ont paru bien faibles dans les gros matchs. Encore une fois, ils ont bien joué. Mais encore une fois, ça n’a servi à rien. Enfin si, à soulever la Cup. Une bien maigre consolation pour un club qui vise le titre de champion chaque année. Il est temps de se muscler un peu, histoire de pouvoir enfin rendre les coups.

Le match référence : Manchester City 0–2 Arsenal

Pour prétendre à la domination nationale, encore faut-il être en mesure de terrasser ses adversaires directs. Problème, depuis maintenant des années, Arsenal galère à ce niveau-là. Toujours trop fébriles à l’heure de se confronter à un adversaire de taille, les Gunners ont l’habitude de se faire cabosser comme de vulgaires joueurs de milieu de tableau. Mais en janvier dernier, la bande d’Arsène est enfin parvenue à inverser la tendance. Un penalty de Cazorla et un coup de casque de Giroud ont permis à Arsenal de taper un gros. Enfin ! Preuve, donc, que lorsqu’ils veulent vraiment, les Londoniens peuvent s’offrir un membre du Big Four. Pas suffisant pour truster la première place cette saison, mais encourageant pour la suite.

Vidéo

Le tournant de la saison

Du côté d’Arsenal, les saisons se suivent et se ressemblent. Depuis quatre ans, les Gunners ont pris l’habitude de chuter en huitième de finale de la Ligue des champions. La faute au tirage il est vrai, puisque les hommes d’Arsène Wenger ont dû affronter lors des quatre dernières saisons le Barça, le Milan (celui de Zlatan, pas de Ménez) et le Bayern à deux reprises. Pas des parties de plaisir, c’est certain. Quelle joie pour eux, donc, de tomber cette année face à la modeste équipe de Monaco. Enfin, Arsenal allait pouvoir voir les quarts. Enfin. Bah non, une défaite 3-1 à domicile et une victoire 2-0 à l’extérieur auront condamné Arsenal à trébucher encore une fois sur la même marche, même si cette année elle était beaucoup moins haute. De quoi gâcher une saison.

Le meilleur joueur : Alexis Sánchez

Recruté à prix d’or l’été dernier, le Chilien n’a pas déçu son monde. Toujours explosif, jamais rassasié, souvent décisif, il s’est payé une saison de haute volée. D’ailleurs, si les Gunners sont parvenus à terminer sur le podium et à remporter la Cup, nul doute qu’ils peuvent faire un gros bisou sur le front de l’ancien Barcelonais. Meilleur du club avec 16 réalisations en championnat, celui qu’on surnomme Malexis a également régalé avec ses courses folles et ses dribbles chaloupés. Typiquement le genre de joueur qui manquait à Arsenal. Manque plus qu’à en trouver deux ou trois autres comme ça.

La révélation : Francis Coquelin

En novembre dernier, Francis Coquelin fait ses valises, direction Charlton. Après des prêts à Lorient, puis à Fribourg, le Français est donc une nouvelle fois prêté par Arsenal, l’occasion pour lui d’aller chercher du temps de jeu dans une équipe plus faible. Sauf qu’en décembre, face à un effectif miné par les blessures, Wenger n’a d’autre choix que de rappeler son joueur pour combler les failles de son milieu de terrain. Un choix par défaut qui va s’avérer remarquable. Car dans son rôle de milieu récupérateur, le Français se montre impeccable. Solide dans les duels, propre dans la relance, Coquelin s’impose très vite comme un élément clef du milieu de terrain d’Arsenal. La plus belle révélation, de très loin.

Le flop : Calum Chambers

Acheté près de 20 millions d’euros lors du dernier mercato estival, Calum Chambers débarquait du côté de Londres avec le titre officieux de futur grand d’Angleterre. Pourtant, l’ancien joueur de Southampton n’a jamais su s’imposer dans l’effectif d’Arsenal pourtant peu épargné par les blessures. Pas très convaincant, l’Anglais a donc squatté le banc toute la saison. Et même les prestations souvent décevantes de Mertesacker n’ont pas poussé Wenger à aligner sa nouvelle recrue en défense centrale, c’est dire. Il est vrai que le gamin n’a que 20 ans et donc encore beaucoup de temps pour faire ses preuves. Même si à Arsenal, 20 piges, c’est l’âge d’un vieux briscard.

Le but : Jack Wilshere

On ne va pas se mentir, ce n’est pas le but le plus important de la saison. Il n’empêche que lors de la 38e journée, alors que tout est déjà joué en Premier League, Jack Wilshere a décidé de faire parler la foudre. Une reprise de volée à l’entrée de la surface qui finit sa course en pleine lucarne. Le tout à une vitesse folle. Wilshere, c’est le mec qui ne joue pas souvent, marque encore moins, alors quand il le fait, il faut que ce soit beau. Splendide, même.

La décla : Thierry Henry vs Olivier Giroud

« Je pense qu’Olivier Giroud se débrouille extrêmement bien. Mais Arsenal peut-il gagner le titre avec lui ? Je ne crois pas. {…} Ils ont besoin d’une colonne vertébrale. Il faut qu’ils achètent un gardien, un défenseur central, une sentinelle au milieu et, j’en ai bien peur, un buteur de classe mondiale pour redevenir champion d’Angleterre. » Quand il parle de son ancien club sur la chaîne Sky Sports, pour laquelle il est devenu consultant, Thierry Henry ne fait pas de détour et n’hésite pas à égratigner son compatriote, Olivier Giroud. Pas du goût de l’intéressé qui claquera une réponse laconique : « J’avais ouï-dire qu’il sortait un peu trop de banalités… Là, il a sorti une vraie bombe. Ça a fait son effet… » Balle au centre.

Pourcentage de résistance aux blessures : 0%

Il est peut-être bien là, le vrai problème d’Arsenal. Chaque année, c’est la même limonade : les blessés se succèdent les uns après les autres. L’infirmerie ne désemplit jamais. Certains y font même plusieurs aller-retour dans la saison, d’autres, comme Abou Diaby, préfère s’y installer sur le long terme. Tous les joueurs du club semblent s’y sentir bien, en tout cas.

Le joueur dont ils ont vraiment besoin : un défenseur central

C’est sans doute le poste qui fait le plus défaut à Arsenal. Si Koscielny a sorti une grosse saison, se trouvant même dans l’équipe type de plusieurs médias outre-Manche, ce n’est pas forcément le cas de son binôme, Per Mertesacker. S’il est présent dans les duels et doté d’une belle science du placement, reste que le défenseur allemand semble beaucoup trop lent et trop souvent pris de cours pour apparaître comme un titulaire indiscutable à ce poste. Recruter un défenseur de classe mondiale, voilà peut-être de quoi faire pencher la balance du bon côté, enfin. À moins qu’Arsène n’écoute Henry et ne prenne une colonne vertébrale : un gardien, un défenseur, un récupérateur et un attaquant. Un gros mercato, quoi.

Ce qui va se passer l’année prochaine

Il y en a marre. Marre de terminer à la mauvaise place, marre d’être la risée de tous, marre d’être trop gentil tout le temps. Durant l’intersaison, Arsenal décide enfin d’entrer dans la catégorie des grands. Après avoir dépensé 120 millions sur le marché des transferts, les Gunners attaquent ce nouvel exercice avec la ferme intention de s’asseoir enfin sur le trône. Seulement voilà, la mayonnaise a peu de mal à prendre et malgré un parcours honorable, Arsenal doit se contenter de la deuxième place. Avec une Cup, bien entendu, et un quart de finale de Ligue des champions. Une belle progression, tout de même.

Dans cet article :
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