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Ce qu’il faut retenir de 2002/2003

par la rédaction So Foot
Ce qu’il faut retenir de 2002/2003

So Foot fête ses dix ans cet été, l'occasion de revenir sur dix ans de foot saison par saison. On commence par 2002/2003 avec au casting : Carlos Bianchi, un tout jeune Zlatan Ibrahimović et la fin de la France black-blanc-beur.

Coach de l’année :
Carlos Bianchi

Décembre 2001. Après l’historique doublé en Libertadores signé des pieds de Riquelme et de la tête de Palermo, Carlos Bianchi annonce son départ de Boca Juniors, pour protester contre le départ de ses joueurs majeurs. Un peu plus d’un an plus tard, en janvier 2003, le magicien revient à la tête des Xeneizes. L’effectif n’ayant pas vraiment bougé, Bianchi relance la tactique qu’il maîtrise le mieux : faire jouer les morts. En six mois, il fait d’une équipe de zombies une machine de guerriers menée par la tête de viking de Carlos Tévez. En religion, c’est un miracle ; en football, un triplé : tournoi d’ouverture 2003, Libertadores contre Santos et, surtout, la Coupe intercontinentale remportée face au Milan AC de Maldini, Pirlo, Kaká et Shevchenko, avec Clemente Rodríguez sur le terrain. Une folie.

Phénomène naissant de l’année :
Zlatan Ibrahimović

Si l’on se souvient généralement de nos premières fois, il est impossible d’oublier sa toute première avec Zlatan Ibrahimović. Et pour une grande partie de la planète, celle-ci a eu lieu en 2002/2003, il y a dix ans. À l’époque, le Suédois faisait déjà 1m92, avait une coupe de cheveux civilisée et souriait, parfois. Un peu plus fou, beaucoup moins contrôlé, beaucoup moins fort aussi. Il y a une décennie, Ibrahimović était un joueur plus vif, un homme plus joueur, et surtout, le géant devait encore faire ses preuves. Pas évident dans un groupe composé de Sneijder, Van der Vaart, Van der Meyde, Mido, Chivu, De Jong, Litmanen, Pienaar, Maxwell et même Stefano Seedorf, cousin de. En difficulté lors de sa première saison, le Suédois attend l’arrivée de Koeman pour se lancer, voire même se définir. Car à la sortie de la Coupe du monde asiatique, si certains ne faisaient que découvrir Zlatan, les autres cherchaient activement des arguments pour le défendre. Justifier son manque de régularité, ses errements sur le côté gauche, l’utilité de ses virgules et la violence de ses coups d’épaule. Il n’y avait pas encore assez de buts, ni de gestes décisifs. Cela manquait de factuel. Zlatan se cherchait, et il allait rapidement nous trouver. Mai 2002, finale de la Coupe des Pays-Bas. L’Ajax s’impose 3-2 à la 93e contre Utrecht. Signé le Z. Septembre 2002, premier match de Ligue des champions pour le gros nez. Doublé contre l’Olympique lyonnais. Ibra se présente à TF1 et on écrit alors en gros ZLATAN sur la carte du football européen. Une superbe campagne européenne plus tard (5 buts en 13 matchs), l’Ajax s’incline finalement 3-2 dans le money time contre le futur vainqueur milanais. Une première occasion manquée pour jouer avec les grandes oreilles. Mais voilà, Zlatan marque vingt et une fois toutes compétitions confondues, devient un phénomène et engage Mino Raiola (ou l’inverse), pour former l’un des tout meilleurs duos avant-centre/agent de l’histoire du sport roi. La saison suivante, Ibrahimović est celui que l’on connaît tous : le Suédois marque le but du siècle contre le NAC Breda, souffle une aile de pigeon dans la lucarne de Buffon et profite d’un match amical pour bousiller la cheville de Van der Vaart. Bref, il devient Zlatan.

Requiem de l’année :
La France black blanc beur

France-Sénégal, 0-1. France-Uruguay, 0-0. France-Danemark, 0-2. Et un, et deux, et trois zéros : trois matchs sans marquer le moindre pion, malgré la présence des meilleurs buteurs français (Djibril), anglais (Titi) et italien (David), mais en l’absence de ses deux moteurs, Pirès et Zidane, blessés (même si Zizou jouera le dernier match contre le Danemark, en vain). Adidas avait déjà prévu une deuxième étoile, Johnny un nouveau tube, et la France une nouvelle liesse populaire ; ce ne sera que déception collective. Et une grosse. La France n’est plus championne du monde, alors la France n’aime plus son équipe de football et commence à lui chercher des poux. Pire, Jacques Santini est nommé à la place de Roger Lemerre. Certes, l’EDF retrouve des couleurs en remportant la Coupe des confédérations, mais la France black-blanc-beur a fait long feu, la fête est finie et l’heure de grâce avec. Plus personne ne scande « Zizou président » , et c’est bien Le Pen qui était au deuxième tour de la présidentielle. Les Bleus ont la gueule de bois et font maintenant connaissance avec la France, ce pays qui n’aime pas le football, mais adule Johnny Hallyday…

Dans cet article :
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