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Ce qu’il faut retenir

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Ce qu’il faut retenir

Une souris. Le choc entre Bordeaux et l'OM a accouché d'un rongeur, mais on s'en doutait. Néanmoins, la journée a été mouvementée. Lille qui gifle Paris, Lorient qui s'amuse au Mans, Saint-Étienne qui respire, Monaco qui s'invite à la fête. La L1 retrouve un minimum de cohérence. Mais il a fallu passer un sacré coup de balai, notamment en cuisine où c'était le capharnaüm. Finalement, cette 20ème journée, c'est un peu un ménage de printemps avant l'heure.

La savonnette (David Ospina). On a présenté très (trop) tôt le portier colombien comme le digne successeur d’Hugo Lloris à Nice. Jeune, international, gros potentiel, le natif de Medellin avait tout pour réussir. L’an dernier, pour sa première saison en tant que titulaire, il avait surpris. On pensait le jeune gardien prêt pour le grand bain. Et non. Samedi encore, il s’est raté. La faute à un terrain de PH et à une prise de balle de merde. Sur un corner, le portier niçois capte la gonfle avant de la relâcher connement dans sa surface. Son erreur amène le but le plus laid de la journée.

L’essuie-tout (Chamakh). Marouane aime le duel, le combat, la pugnacité, le maul, bref, il aime rentrer dans le tas. Confirmation -s’il en fallait une- de son amour du physique lors de Bordeaux/Marseille dimanche soir. Sur un ballon aérien, le Marocain se lance sur Mandanda, un coup d’épaule en l’air et le gardien laisse glisser le ballon dans son but. Putain de physique élémentaire : l’interaction entre deux objets induit un déplacement ou une déformation de l’objet. Isaac Newton a précisé ce concept en établissant les bases de la mécanique newtonienne. Un prix Nobel pour Marouane et vite.

L’éponge (Ceara). Marcos Venâncio de Albuquerque répond au doux sobriquet de Ceara (son état natal. C’est comme si Hugo Lloris se faisait appeler Provence-Alpes-Côte d’Azur en gros). Contre Lille, le latéral brésilien s’est senti pousser des ailes. Il s’est souvenu qu’un grand arrière brésilien tentait souvent des bicyclettes dans sa propre surface pour dégager le ballon. En début de seconde mi-temps, l’ancien joueur de Porto Alegre a tenté le coup. On ne sait jamais, si Dunga regarde le multiplex… Sauf que le numéro 2 du Paris SG s’est complètement raté. Moralité, Hazard récupère l’offrande et offre le second but à Balmont. A l’instar du foiré de Roberto Carlos contre le Danemark au Mondial 1998. Même cause, même effet. A l’exception près que Roberto Carlos était joueur de foot.

La casserole (Auxerre – Boulogne). Aucun but, 3 tirs, deux sur le parking, un en touche, Moussilou titulaire, le hot-dog à 3 euros. L’angoisse pendant 90 minutes.

Le Mr. Prope (Antoine Kombouaré). Le Kanak balance une phrase choc par semaine. Après la rouste lilloise (3-0), l’ancien coach de Valenciennes a balancé sur ses joueurs : « On a fait une entame catastrophique. On a été battus dans tous les duels, on a joué à reculons, on a joué trop bas. On a eu les chocottes. Ce but en début de match plombe notre match. Dès que Lille a des espaces, il fait très mal. Le deuxième but nous fait très mal et à 2-0, le match est plié. Il y a de la colère et de la frustration quand on a le sentiment qu’on peut revenir. Là, c’est la première fois qu’on prend trois buts. J’avais dit que Lille ravage tout sur son passage. J’espère que ce n’est qu’un match. Il faut vite se remobiliser. Il faut préparer le match contre Monaco de mercredi. La force des grands joueurs et des grandes équipes, c’est de relever la tête » . Grosso modo, ce sont les mêmes mots employés chaque semaine, mais dans un ordre différent. On reprendra donc les mêmes mercredi après Monaco.

L’éponge double-face (Saint-Étienne). Saint-Étienne est une équipe atypique. Brillante pendant 40 minutes à Grenoble où les Verts mènent très vite 2-0. Puis, Varrault décide de pimenter la fête en claquant un csc à la noix. Les Stéphanois flippent, stressent, se liquéfient, leurs fans se foutent sur la tronche avec les Bleus. Tout fout le camp. Même si la victoire est au bout du suspense, elle fut longue à se dessiner. Sainté n’est plus relégable. Sauf miracle, Grenoble, Boulogne et Le Mans ne reverront jamais les Verts. Nous non plus.

L’huile de coude (Nenê). Monaco, c’est simple. Une technique infaillible : faire bloc, balancer devant, attendre une erreur de la défense adverse et laisser Nenê faire le boulot. En gros, le scénario de toutes les victoires monégasques. Contre Sochaux, le Brésilien a dû attendre les cinq dernières minutes pour claquer son doublé. Sans prétention, l’ancien joueur de l’Espanyol affiche 12 buts au compteur cette saison. La bande à Guy Lacombe squatte le bon wagon, sans faire de bruit. Comme quoi…

Totò Schillaci, pour une nuit éternelle

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