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Ce que le PSG doit bosser pour l’année prochaine

par Mathieu Faure
Ce que le PSG doit bosser pour l’année prochaine

Double champion de France en titre, le PSG pense déjà à l’avenir. Après s’être assuré un été au calme en prolongeant Laurent Blanc jusqu’en 2016, les Franciliens ont quand même du boulot pour être certains d’être champions de France une troisième fois. Le threepeat, quoi.

– Savoir jouer sans Zlatan Ibrahimović

« On a fait dix mois très bien, mais le dernier mois n’était pas bon. » En une phrase, Thiago Silva a tout résumé. La saison du PSG, mais surtout l’absence du Suédois. Le mois tout moisi de Paname, c’est le mois passé sans Ibrahimović, blessé. Hasard ou coïncidence. Tout le monde le sait. Dès lors, les Parisiens doivent apprendre à jouer sans le numéro 10. C’est un objectif vital pour que l’équipe passe un cap. Le deal est simple : être capable de faire tomber des têtes, notamment en Europe, et gagner des matchs couperets en Ligue 1 quand le Z est ailleurs. Les Parisiens doivent donc se trouver d’autres tauliers. On l’a vu, Thiago Motta, Thiago Silva ou Edinson Cavani ont failli dans ce rôle. Aussi indispensable qu’il soit, ce trio n’a pas été capable de prendre en main l’équipe. À eux de se sortir les doigts et de prendre le groupe en main la saison prochaine. À moins qu’une des nouvelles recrues de l’été soit capable d’apporter ce leadership qui manque.

– Se faire respecter par son propre public

On pensait avoir tout vu avec le public du Parc des Princes. Une plèbe qui sifflait Zlatan Ibrahimović, l’an dernier, à la mi-temps d’un match contre Nancy. Pourtant, cette saison, le Parc a fait pire. C’était contre Rennes. Alors que l’équipe est officiellement championne de France avant même le coup d’envoi, certaines travées du stade vont siffler l’équipe à la pause… La raison ? Rennes menait 2 à 1. Et quand les joueurs débarquent sur la pelouse pour faire un tour d’honneur pour fêter le titre en fin de match, la moitié du stade est vide. Incroyable. Edinson Cavani, habitué à la folie du Napoli, a d’ailleurs été très précis en zone mixte après le match. « Sincèrement, aujourd’hui, je m’attendais à une autre réaction de notre public. Une réaction plus tolérante, moins attachée au résultat du match. Je pense qu’ils devraient faire un peu plus attention au global et à notre classement général final, et penser que notre équipe a travaillé dur toute l’année. Aujourd’hui, nous étions champions de France avant même le début du match. » Reconstruire l’ambiance de l’enceinte parisienne depuis le plan Leproux demande du temps. Mais force est de constater qu’une partie du nouveau public, qui vient au Parc comme dans un ciné UGC Ciné Cité, préfère quitter la séance avant même le générique. Sauf que payer sa place, même cher, ne donne pas un droit automatique aux buts et au spectacle. Le football est fait d’aléas. C’est ce qui fait son charme. L’an prochain, les Parisiens devraient apprendre les bases du supporterisme à son public. Ça peut servir dans les moments chauds.

– Sortir du 4-3-3 quand il le faut

Contre Chelsea, les Parisiens n’ont jamais réussi à sortir de leur 4-3-3 et de leur philosophie de jeu, alors que la tournure du match l’exigeait. La possession à outrance, grande force du PSG de Laurent Blanc, peut vite se transformer en une faiblesse quand l’équipe ne possède aucun plan B. Cela a semblé être le cas sur certains matchs cette saison. Dès lors, il faudra que le groupe soit capable d’évoluer tactiquement, même en cours de match, et de surprendre. Avec l’effectif que possède ce club, c’est un minimum. C’est même vital. S’adapter aux circonstances, c’est quand même beaucoup mieux que de vouloir crever avec ses idées. La défaite de Stamford Bridge doit servir de déclic. Vu les récentes déclarations de Zlatan Ibrahimović sur le scénario du match, les Parisiens ont l’air d’avoir retenu la leçon. « Après avoir battu Chelsea 3-1 à la maison, on a aperçu la possibilité d’aller au bout. Si l’équipe de Chelsea avait été meilleure que nous, j’aurais dit : « Ok, nous n’avions aucune chance, la meilleure équipe a gagné. Mais au match retour, nous n’avons pas joué de la même manière, nous n’étions pas la même équipe. C’est l’expérience ou quelque chose d’autre qui a fait la différence. » On attend maintenant la mise en pratique.

– Avoir un banc plus performant

Derrière le trio Lavezzi-Cavani-Ibrahimović, qui émarge à 49 buts en Ligue 1, les joueurs offensifs du PSG n’ont pas été à la hauteur. Sur le banc, entre Lucas, Pastore et Ménez, on arrive à peine à 6 buts. C’est ridicule. Alors quand les trois de devant sont dans un soir sans ou absents, les solutions en provenance du banc ne sont pas au rendez-vous. Sur ce sujet, le PSG doit être capable d’envoyer sur le terrain des tueurs. C’est le cas de Džeko à Manchester City, par exemple. Un mec qui plante un doublé en jouant dix minutes. Pour l’instant, les remplaçants parisiens ont rarement fait la différence. Pour ne pas dire jamais. Et sur l’intégralité d’une saison, c’est dramatique. Surtout quand Lucas et Pastore ont coûté l’équivalent du PIB du Gabon en transferts.

– Intégrer plus de jeunes du coin

À l’exception d’Adrien Rabiot, les jeunes pousses parisiennes ont très peu joué. On pense notamment à Ongenda et Coman, présentés comme des futurs cracks par leurs formateurs. Avec le départ de Jérémy Ménez (fin de contrat), le club de la capitale doit faire grimper l’une de ses deux pépites en équipe première plutôt que de miser 30 plaques sur un énième joueur. D’ailleurs, lors de l’arrivée de QSI au PSG, on parlait d’aller dégoter le nouveau Lionel Messi au cœur de la banlieue parisienne. Pour ce faire, il serait bien de faire jouer régulièrement les jeunes du coin. La formation, c’est la base de tous les grands clubs européens. Au PSG de ne pas gâcher ses jeunes loubards.

– Gérer les départs

Jérémy Ménez ? Merci et au revoir. Alex ? On ne sait pas encore. Les deux joueurs sont en fin de contrat. Mine de rien, le PSG de QSI est à un tournant de sa jeune histoire. Il arrive à l’étape où il doit se séparer des joueurs arrivés lors de la première phase du projet. La question vaut également pour Javier Pastore. Acheté 42 millions en 2011, l’Argentin est à Paris depuis trois ans et ne s’est pas imposé comme un joueur indiscutable en dépit d’un talent XXL. Et un grand club, c’est un club qui sait vendre. L’an dernier, Kevin Gameiro et Mamadou Sakho avait été bien vendus car ils n’avaient pas coûté cher. Là, bien vendre Pastore, Lucas ou même Lavezzi ressemble à un exercice d’équilibristes. Si les dirigeants parisiens arrivent à bien négocier ce virage, Football Manager peut aller se rhabiller.

– Faire revenir Leonardo
Peu importent les recrues, le schéma de jeu, l’ambition affichée, pour que le PSG (re)devienne encore plus monstrueux, le Brésilien doit revenir. Tricard du football français pour avoir dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, l’ancien numéro 7 du PSG a été condamné à l’exil. Il est temps de le faire revenir à la maison. Il faut mettre de l’ordre et un peu de classe dans ce championnat.

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