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Cavani abat Leon
Frustré par un Leon des grands soirs, le PSG a finalement dû se contenter d'un but opportuniste de Cavani pour réussir le quadruplé. Et d'un très grand Verratti, comme d'habitude.
Auxerre
Léon (8) : Un nom de tueur à gages qu’il a parfaitement justifié. Avant de se faire éliminer d’une balle dans le dos.
Djellabi (5,5) : Un costume de latéral gauche un peu trop grand face à Lucas et VdW. Une Djellaba.
Fontaine (6) : Dans l’ombre de Puygrenier, Thomas a fait son boulot, mettant le pied quand il fallait, dégageant sans ménagement lorsque la situation l’exigeait. Malheureusement, un peu court sur le marquage lors du but. Juste Fontaine.
Puygrenier (6,5) : Impérial dans sa surface, tranchant dans ses interventions dans les pieds, Sebastien a tout nettoyé avant de se fendre d’un dégagement dégueulasse et de laisser Cavani la mettre au fond. De Mr Propre à HPG.
Aguilar (7) : L’homme du couloir droit auxerrois a parfaitement joué sa partition : une défense solide et quelques percées qui aurait pu faire mal. S’il ne centrait pas comme Bernard Mendy.
Aït Ben Idir (5,5) : A accueilli pas mal de ballons puants de sa zone. Ben à ordures.
Mulumba (5,5) : Difficile de maîtriser les 156 ballons qui sont passés dans sa zone. Appliqué, Rémi s’y est pourtant attelé tant bien que mal. Mais la Mulumbataille était perdue d’avance. Remplacé par Vincent (85e) qui n’a pas eu le temps de démontrer qu’il n’était pas aussi banal que son patronyme.
Baby (5,5) : Pas de quoi en faire un fromage. Babybel. Remplacé par Viale (81e) Joue.
Berthier (6) : Il y a du Ferreira Carrasco dans Berthier. Le même dribble chaloupé, la même vitesse et la même intention de provoquer. En revanche, la même coupe de cheveux, c’était pas obligatoire. Remplacé par Nabab (79e), mais pas ce soir.
Diarra (7) : Pas de bol, la tactique auxerroise consistait à envoyer de longs ballons sur son mètre 76. Et pourtant, Cheick a fait mieux qu’exister, puisqu’il a constitué un danger permanent pour la charnière brésilienne du PSG. En revanche, la frappe est à chier. Cheick Diarrhée.
Sammaritano (6) : Un petit homme habile qui a parfois abusé de l’exploit individuel. Si la taille ne compte pas, rien ne sert de se prendre pour un mammouth.
PSG
Douchez (5) : 15 matchs cette saison. Deux finales, quatre trophées. Prends ça, Michael Ballack.
Maxwell (6) : Pendant que Nathan Moore tente un énième come-back avec les World’s Apart, son jumeau brésilien, lui, remporte son 27e titre depuis son arrivée en Europe. Et sans compter le tournoi d’Amsterdam, hein.
T. Silva (7) : Il a géré sa rencontre en bon père de famille. Et va logiquement courir placer sa prime de match sur le livret A de ses enfants au coup de sifflet final.
David Luiz (5) : De la fantaisie et des muscles. Le Hulk Hogan du football.
Van der Wiel (4) : Mino Raiola a retiré son annonce sur trocdestrains à la 65e minute. Pas sûr que cela suffise à assurer son avenir à Paris.
Matuidi (5) : Il a manqué de jambes. Mais même les monos de ski les plus beaux gosses ont les lèvres gercées en fin de saison.
Motta (6) : Le mec a caché son move grosse frappe jusqu’au dernier date de la saison. Malheureusement, Thiago, le naked man ne marche que deux fois sur trois. Vivement la prochaine tentative.
Verratti (8) : Une perle dans un océan de médiocrité comme R&B 2 rue, dans l’album éponyme du grand Matt Houston. Marco, tu es la Cendrillon du Ghetto.
Lucas (5) : Dès qu’il accélère, il met le feu, sans jamais conclure. Et puis, interdiction de le toucher, sous peine d’être exclu de l’établissement. Une strip-teaseuse. Remplacé par Lavezzi (5), pressé de se rendre en After-Work.
Cavani (3 ou 9) : Invisible pendant une heure, létal le temps d’une seconde. Un contrôleur SNCF sur un Paris-Lille.
Ibrahimović (2) : Aussi décevant qu’un supplément ananas gratuit sur une Reine un soir de grosse dalle.
À lire : le compte-rendu de la finale
Par Raphael Gaftarnik et Paul Piquard