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Captain Kid : « Marquer un but est un exploit ! »

Propos recueillis par Romain Lejeune
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Captain Kid ? Mais si : la musique de la pub pour la Caisse d'Epargne. A l’occasion de la sortie de "67 Songs", premier album folk et classieux, Sébastien Sigault revient sur la coupe de cheveux de Chris Waddle, l’AS Montcourt-Fromonville, l’Euro 2012 et l’avenir de Laurent Blanc.

Quel est ton plus beau souvenir de supporter ?

Pour le scénario et pour le drame: la finale de la Coupe du monde 2006, avec le coup de boule de Zidane. Emotionnellement, difficile de faire plus fort. Ce soir-là, nous sommes passés par tous les états: la panenka de Zidane, la tête que Buffon sort miraculeusement et puis le coup de boule, qu’on ne comprend pas immédiatement. C’était incroyable. Et puis, ce n’est pas juste un grand match: c’est un grand match en finale de Coupe du Monde, et le dernier de la carrière de Zidane ! Pour la dramaturgie, on ne peut pas imaginer scénario plus cruel.

Pourquoi, selon toi, ce sport suscite-t-il autant d’émotions ?

C’est le plus beau des sports. Tellement complet, plein de ressorts techniques, physiques, qui servent la créativité. Et puis il y a le spectacle, l’ambiance dans les stades, la taille de stades, les règles du jeu. On ne sait jamais ce qu’il va se passer. On peut vivre des émotions géniales en suivant un match à priori anodin. La raison: la rareté du but. On voit d’ailleurs la réaction des joueurs après avoir marqué. Ce sont des scènes d’hystérie, pas des émotions normales, pas des émotions que l’on vit tous les jours. C’est un réel exploit de marquer. Quand on y pense, il y a quand même une ligne de défenseurs, de milieux défensifs et un gardien qui est là pour essayer d’arrêter la balle.

Tu parles de dramaturgie…

Complètement. C’est un spectacle mais il y a un côté théâtral. Tout peut advenir tout le temps. Et les joueurs sont des acteurs, tout comme les entraîneurs et les arbitres. Tout concourt à créer l’émotion, le suspense.

Tu suis le football depuis tout jeune ?

Je regardais le foot avec mon père quand j’étais petit. Mes premiers émois: la victoire de Marseille en Champions, en 1993. J’avais une quinzaine d’années. J’étais super fan de Waddle à l’époque. Je ne regardais les matches que pour lui.

Pour sa coupe de cheveux ?

Surtout ça ouais (rires) ! Et puis son style, gaucher virevoltant, incalculable. C’était un créateur, génial à regarder jouer. Il y avait peu de joueurs dans le championnat de France capables de faire des trucs pareils, tellement inventifs et toujours pleins de surprises. Waddle ne mettait que des beaux buts. Et puis j’aimais son attitude, un peu nonchalante, à la cool quoi.

Tu pouvais t’identifier à lui ?

Non, pas vraiment… J’ai toujours été nul au foot. C’est le drame de ma vie.

Tu as joué en club ?

A l’AS Montcourt-Fromonville, j’avais 12 ans, j’étais en 5ème. J’avais le droit de rentrer cinq minutes à la fin des matches. Quand on perdait largement. Et encore, on acceptait de me faire entrer sur le terrain soit parce que mon père avait pris sa bagnole pour emmener quelques mecs, soit parce que ma mère était ok pour laver les tee-shirts après le match. Techniquement, je n’arrivais à rien mais j’étais à bloc. Pourtant, ça n’est pas faute de m’être donné du mal !

Quid des championnats… l’anglais ?

Le kick and rush, les longs ballons, le duel physique, la vitesse, les contres, ça plaît forcément !

Le foot français ?

Quand tu vois la finale de la Coupe de la Ligue, c’était très pénible. Aucune frappe en première mi-temps… C’est pour ça que je trouve d’un bon œil le pognon qui arrive au PSG. Les autres clubs ne pourront pas s’aligner mais au moins, ça donnera envie aux équipes de battre Paris, et ça va peut-être élever un peu le niveau.

Un mot sur l’Euro 2012 ?

De bon augure, avec Ribéry et Benzema en forme. Espérons que Nasri retrouve son niveau. Ben Arfa, c’est un joueur unique. Un phénomène. Un caractère aussi. J’espère qu’il sera sélectionné pour l’Euro car on a besoin de joueurs comme lui, créateurs, capables de générer de belles surprises. Il revient en forme dans le money time, il sait qu’il y a bientôt l’Euro. C’est un joueur qu’on adore.

Tu imagines un beau parcours pour l’EDF ?

Si on sort bien des poules, tout est possible. Après, on sera déjà en quarts. Maintenant, il y a l’Ukraine, qui va jouer chez elle, la Suède, c’est très fort, et puis l’Angleterre, avec eux, on ne sait jamais trop…

L’avenir de Laurent Blanc ?

S’il se plante complètement à l’Euro, ça va être difficile de rester. S’il le gagne, je comprendrai qu’il veuille s’en aller sur une victoire classe ! Je pense qu’il a fait du bon boulot jusqu’ici. Il partait de très loin.

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Propos recueillis par Romain Lejeune

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