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Cameroun, CAN 2021 : Vincent Aboubakar, Lion inclassable

Par Clément Gavard et Clément Teraha, au Cameroun
Cameroun, CAN 2021 : Vincent Aboubakar, Lion inclassable

Le pays où Samuel Eto'o est quasiment considéré comme un dieu vivant a une nouvelle idole. Cinq ans après avoir offert le trophée au Cameroun, Vincent Aboubakar est prêt à remettre le couvert à la maison. Celui qui a déjà planté cinq fois depuis le début de la compétition n'a pourtant pas du tout la même personnalité que l'actuel président de la Fédération camerounaise. Discret, mais culotté, attachant et très cérébral, l'attaquant qui fêtera ce samedi ses 30 ans a roulé sa bosse en Europe, de Valenciennes à Porto, où il a marqué les gens autrement que par la parole, et surtout transformé les espoirs d'une famille nombreuse qui a longtemps baigné dans la pauvreté. Portrait d'un homme passionné par la métaphysique, l'écriture et surtout le football, entre Yaoundé et le Vieux Continent.

Depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations, les Camerounais n’ont qu’un nom à la bouche, celui de Vincent Aboubakar. Les murmures se faufilent entre les klaxons de motos et le bruit des moteurs incessant qui résonnent dans la ville aux sept collines. À Yaoundé, la capitale politique du pays, les supporters souvent vêtus du maillot vert des Lions indomptables prennent le pari, entre eux : « Aboubakar sera le meilleur buteur de la compétition ! » Ils en sont persuadés et ce ne sont pas ses cinq buts lors des trois premiers matchs qui vont faire diminuer leur mise.

La maison familiale du capitaine des Lions indomptables se cache au sud de la ville, derrière l’immense mur beige qui la protège. Vincent Aboubakar et les siens ont choisi le quartier d’Odza, où vivent également certains ministres du pays, pour poser les valises lorsqu’ils reviennent. À l’intérieur, il faut lever les yeux au ciel pour apercevoir le plafond de la salle d’entrée et le lustre scintillant qui surplombe la pièce. À l’étage, Gustavo, le petit frère de l’attaquant, se confie : « Si on est dans cette maison, c’est grâce à Vincent. Sans lui, on ne sait pas ce qu’on ferait aujourd’hui. » Puis d’ajouter : « C’est un monsieur très simple. Quand il vient ici, il se balade dehors et les enfants viennent vers lui. Il adore ! Il va aussi à Garoua quand il peut, voir le reste de la famille et toutes les personnes qui l’ont aidé quand il en avait besoin. »

Le groupe a très vite compris qu’on ne l’avait pas appelé pour faire le nombre ou parce qu’il était local, mais pour son talent.

Au Mondial 2010, Song, Eto’o et… Aboubakar

L’histoire de Vincent Aboubakar ressemble à ce dont rêvent de nombreux jeunes Africains, conscients qu’un simple ballon rond peut parfois permettre de changer une vie. Celle de l’attaquant a peut-être définitivement basculé à 18 ans quand il a reçu sa toute première convocation avec la sélection du Cameroun pour disputer le Mondial sud-africain. « On avait décidé d’organiser un stage pour les 20-25 meilleurs joueurs locaux quelques mois avant la Coupe du monde, rembobine Paul Le Guen, le sélectionneur à l’époque. Vincent en faisait partie. Dès sa première séance, Yves Colleu m’a dit : « Lui, c’est un très bon. » Et ça s’est confirmé lors des matchs d’opposition. Il s’est détaché et il a finalement été le seul local à avoir été sélectionné pour le Mondial, le reste de l’effectif évoluait en Europe. On n’a même pas hésité parce qu’il était vraiment au-dessus. »

Voilà comment un gamin fraîchement champion du Cameroun et meilleur buteur de son pays lors de cette saison 2009-2010 (20 buts) se retrouve au milieu de Rigobert Song, Achille Webo et Samuel Eto’o, entre autres, en Afrique du Sud. Là encore, l’attaquant prometteur n’est pas impressionné et gagne automatiquement le respect de ses nouveaux coéquipiers. Le Guen : « Le groupe a très vite compris qu’on ne l’avait pas appelé pour faire le nombre ou parce qu’il était local, mais pour son talent. S’il était très respectueux au quotidien, il avait du culot sur le terrain. Les autres joueurs avaient compris qu’il pouvait les aider à gagner des matchs, ce qui rend toujours les choses plus faciles pour se faire accepter. » Le Cameroun termine pourtant avec un zéro pointé en phase de poules, et Aboubakar peut, lui, se féliciter de s’être présenté au monde avec deux entrées en jeu face au Danemark et aux Pays-Bas. « Le Guen a joué un rôle très important dans la carrière de Vincent. On lui est reconnaissants, glisse Line, la femme de l’ex-joueur du Beşiktaş, postée en face de Gustavo, le maillot de son mari sur le dos. Prendre un jeune Camerounais de 18 ans et l’emmener à la Coupe du monde, alors qu’il ne joue même pas en Europe, il faut du courage ! »

Le fils prodigue

Ces premiers pas en sélection ont fait la fierté d’une famille très branchée foot. Le papa cuisinier tapait dans le ballon, la maman ménagère aussi, puis les deux parents ont transmis le virus à une fratrie de huit (six garçons, deux filles), dont Vincent Aboubakar, le cinquième enfant, est rapidement apparu comme celui capable de monter très haut. « On jouait tous les jours au quartier quand on était petits. Vincent jouait même gardien à cette époque, il était très bon, rejoue son frère Gustavo. Mais un jour, on s’est arrêtés et on a tout misé sur le talent de Vincent, il était meilleur que nous. »

Il avait un peu de pression, car tous les espoirs de la famille reposaient sur ses épaules. Nos parents n’avaient pas beaucoup d’argent. Rien que pour lui acheter une paire de crampons, c’était très difficile.

Une occasion de rêver d’une autre vie que celle menée à Garoua, au nord du Cameroun, « dans un quartier vraiment pas facile, défavorisé et pauvre », alors que l’espoir de la famille, du haut de ses 12 piges, termine meilleur buteur – et son cousin meilleur joueur – de la Coupe Top. La compétition est organisée pour des milliers de jeunes venus de toutes les régions du pays et sert de détection pour le centre de formation des Brasseries du Cameroun, une école de foot basée à Douala. Le jeune Aboubakar y passera un an avant d’être repéré par le Coton Sport, le club phare. « Il avait un peu de pression, car tous les espoirs de la famille reposaient sur ses épaules, pose Gustavo. Nos parents n’avaient pas beaucoup d’argent. Rien que pour lui acheter une paire de crampons, c’était très difficile. » Pendant que ses frères et sœurs partagent une chambre à six, lui grandit aux côtés d’un cousin plutôt que de dormir à l’école de foot.

Vincent Aboubakar et son cousin récompensés à l’issue de la Coupe Top

L’attaquant a définitivement laissé derrière lui les matchs passés comme gardien de but dans la rue pour se concentrer sur le poste d’attaquant. C’est dans ce rôle qu’il peut vraiment faire parler ses qualités et taper dans l’œil des entraîneurs et des recruteurs. Ce qui le conduit à disputer la CAN U17 en Algérie en mars 2009 pour ce qui ressemble à un échec collectif (une dernière place de groupe avec un point), mais surtout à un déclic positif pour la suite de sa carrière. « C’est à ce moment-là qu’on s’est rendu compte qu’il fallait qu’on l’accompagne et qu’il avait une vraie chance de réussir, résume son frangin. Tous mes grands frères l’ont suivi, ils lui ont apporté un peu d’aide financière. Cette CAN U17, c’était une expérience importante. » D’autant plus qu’il intègre directement le groupe professionnel de Coton Sport, sans passer par la case juniors, après la compétition, et qu’il rencontre au passage Line, celle qui partage toujours sa vie aujourd’hui. Et qui, à l’été 2010, l’a vu traverser la Méditerranée dans le but de faire ses preuves sur le Vieux Continent.

Je regrette de ne pas avoir pu travailler plus longtemps avec lui pour le faire encore progresser tactiquement.

Diamant brut, pieds carrés et film de guerre

Tout juste majeur, Aboubakar passe de la chaleur de Garoua à la grisaille de Valenciennes, dans le nord de la France. L’affaire était entendue depuis un moment, le directeur sportif du VAFC Henri Zambelli ayant passé quelques jours chez ses parents pour les convaincre de véritablement couper le cordon. Un transfert à 250 000 euros pour le président Francis Decourrière et un drôle de pari pour Philippe Montanier. « Je ne l’avais jamais vu jouer, c’est rare. Il a été recruté sur les conseils du directeur sportif et de son formateur français au Cameroun, explique celui qui a dirigé le jeune Aboubakar lors de sa première saison en Europe. Quand il est arrivé, il y avait tout un travail pour en faire un professionnel. Il a fallu le tailler comme un diamant brut, notamment sur le plan athlétique. » Un besoin d’apprentissage et de patience pour celui qui signe un premier but contre le PSG en décembre 2010 et réalise une première saison honnête (20 apparitions, 4 buts, 1 passe décisive) dans la peau du remplaçant de luxe. « Grégory Pujol était au-dessus à cette époque, glisse son ancien coéquipier Gaël Danic. Vincent était peut-être trop pressé, comme beaucoup de jeunes. Mais il évitait de montrer son agacement, ce qui est positif. »

Débarqué dans l’Hexagone seul, sans famille ni compagne, l’international camerounais se retrouve livré à lui-même dans une ville où il apprend le décès de son papa dans les premiers mois suivant son arrivée. À Valenciennes, il découvre également le froid, la neige et une culture totalement différente. Dans son appartement situé à 200 mètres du stade Nungesser, Aboubakar s’ennuie. Il passe le temps en dessinant des portraits de joueurs, comme celui de Mario Balotelli, dixit un salarié du club à 20 minutes. « Il venait manger à la maison tous les soirs et regardait la télé avec moi. Personne ne le calculait à l’époque. Il ne connaissait rien à la vie ici et s’étonnait de tout, racontait récemment Aziz Errami, responsable sécurité du VAFC chargé d’accompagner le joueur dans sa nouvelle aventure, au média. Un soir, on regardait un film de guerre à la télé. Les Allemands avaient pris des otages et menaçaient de leur tirer dessus. À un moment, dans le film, un otage se lève, court et commence à se faire tirer dessus. Vincent a alors bondi de son fauteuil en hurlant : « Non, reste couché ! » » Un garçon attachant, mais un joueur peinant à s’imposer comme incontournable sur les pelouses de Ligue 1, son nouvel entraîneur Daniel Sanchez le qualifiant même de « pieds carrés » à qui veut bien l’entendre.

Finalement, un manque de reconnaissance et une absence de régularité le poussent à quitter VA à la fin de son contrat trois ans après son arrivée. « Si c’était à refaire, je prendrais une autre décision », a admis Jean-Raymond Legrand, le président valenciennois à l’époque, à 20 minutes. Surtout que celui-ci l’a vu exploser à Lorient la saison suivante, en 2013-2014, sous les ordres de Christian Gourcuff, qui se souvient de « l’excellent feeling » entre les deux hommes et d’une année étincelante (16 buts, 8 passes décisives en 35 matchs de L1). En Bretagne, Aboubakar a trouvé « un cadre technique et humain pour s’éclater », selon les mots du technicien à la retraite, qui « regrette de ne pas avoir pu travailler plus longtemps avec lui pour le faire encore progresser tactiquement ». Reste que le coach breton aura vécu son « dernier moment de joie » avec le FCL grâce à son attaquant, un soir d’avril 2014, à Nice. « On valide notre maintien dans l’élite, et je sais que je vais quitter le club. Vincent ne fait pas un bon match, je veux le changer à 1-1, et il voit le joueur qui s’échauffe, raconte Gourcuff, presque ému. Il vient me voir sur le banc et me dit : « Coach, ne me sortez pas, je vais marquer. » Je lui ai dit de se dépêcher, je lui ai fait confiance, ça n’aurait pas été le cas avec tout le monde. Dans le temps additionnel, il marque le but du 2-1 et on s’est enlacés sur le bord du terrain. »

Il y a plusieurs années, on a fait une fête, et il a bu de l’alcool pour la première fois. On a découvert quelqu’un que l’on ne connaissait pas.

Un stakhanoviste dans son monde

Cette abnégation et cette assurance ne sont pas une surprise pour Line, venue le retrouver à Valenciennes un an plus tôt et qui l’accompagne à Lorient : « C’était déjà quelqu’un de très déterminé, il me disait toujours : « Je vais réussir, je vais me battre. Je dois m’entraîner encore, travailler sans arrêt, et je vais réussir. »  » La confiance et la persévérance, ce qui lui fait au moins deux traits de caractère communs avec Samuel Eto’o. Aboubakar devient rapidement le genre de joueurs à s’entraîner individuellement « pendant des heures après l’entraînement », ce que confirme Christian Gourcuff : « Il fallait même le freiner parfois pour ne pas entamer sa fraîcheur physique. » Un bourreau de travail qui a connu, comme tout le monde, des petites pannes de réveil et des problèmes de ponctualité à ses débuts à Valenciennes. « Il n’arrivait pas toujours en avance, sourit Philippe Montanier. Pour le faire arriver plus tôt et le punir, je venais le chercher chez lui à 7h30 pour une séance programmée à 10 heures. Il n’avait pas de voiture, il venait habituellement à pied ou avec des copains. La sanction a marché, il préférait arriver à l’heure plutôt que de se lever deux heures plus tôt vu qu’il aimait bien dormir le matin. »

Ce qui ne veut pas dire que le bonhomme était du genre à traîner tard le soir, lui qui est beaucoup décrit comme un solitaire, un homme parfois dans son coin et dans ses pensées. « C’est seulement au bout de six mois que j’ai su qu’il parlait français, se marre encore Danic. On pensait que c’était la barrière de la langue, mais non, c’était sa timidité. » Une discrétion cependant appréciée, synonyme d’humilité, et un sérieux remarquable, collant à l’image du stakhanoviste déterminé à réussir et s’autorisant très peu d’excès. Enfin presque. « C’était il y a plusieurs années déjà, on a fait une fête, et il a bu de l’alcool pour la première fois. On a découvert quelqu’un que l’on ne connaissait pas, raconte Gustavo, provoquant l’éclat de rire de l’épouse du concerné. Il avait bu beaucoup de vin, il était extravagant, il dansait, il parlait beaucoup… »Jusqu’à ce qu’il aille se coucher. « Vers 3 heures du matin, il était au lit, mais il n’en pouvait plus. C’était comme s’il regrettait d’avoir bu. Il ne reconnaissait plus son corps. Alors il est allé faire un footing au milieu de la nuit », raconte sa femme avec une grande légèreté devant Gustavo et Yannick, un ami de la famille, tous les deux hilares. « Il n’a plus jamais bu de sa vie. On lui a dit :« Tu t’occupes du foot, on s’occupe de l’alcool » », boucle son frère.

Le frère Yannick et l’épouse Line, en mode célébration de Vincent

Un personnage décidément atypique, qui assume de « ne pas avoir beaucoup d’amis dans le football », un sport et un métier dont il arrive à se détacher pour cultiver sa personnalité très cérébrale. Yannick, son ami depuis un trajet en voiture de 19 heures d’affilée entre Yaoundé et Garoua, décrit un personnage « bien différent de beaucoup d’autres footballeurs. Il ne mène pas la grande vie, il a ses propres objectifs, et personne ne peut l’en détourner. Il ne baisse pas les bras, il va au bout de ce qu’il entreprend. » Il va également au bout de ses réflexions personnelles, au point d’aller parfois très loin, comme il le racontait à France Football en 2017 : « J’écris depuis plus de neuf ans sur le monde qui m’entoure. Je suis fasciné par l’espèce humaine, le cosmos, les atomes ou l’existence. En somme, tout ce qui relève de la métaphysique. J’aime la réflexion, la compréhension, car cela me permet d’avoir un bon équilibre dans ma vie. Je pense que l’écriture apporte la puissance. »

Eto’o est une légende, il est inégalable.

« C’était le roi ! »

Loin de la métaphysique, ou pas, Vincent Aboubakar a véritablement fini d’intégrer cette exigence demandée par le très haut niveau en débarquant à Porto, où il a découvert la Ligue des champions, planté une cinquantaine de pions et marqué les esprits. « C’est normal, puisqu’il marquait beaucoup de buts, simplifie Fernando Madureira aka Macaco, leader des supporters des Dragões. Il avait d’ailleurs son chant : « Ehhh Aboubakar uhhh ahhh faz um goool ohhh la la la la » (marque un but, en VF, sur l’air de Hey Baby, I wanna know if you would be my girl). C’est l’un des meilleurs joueurs de ces dernières années. Parmi les attaquants, on retient Falcao, Jackson Martínez et Vincent Aboubakar. » Une réussite couplée à un prêt gagnant en Turquie lors de l’exercice 2016-2017, où il claque 19 buts et remporte le championnat, et probablement due à des rencontres professionnelles, dont celle de Sérgio Conceição ou du président historique du FC Porto, Pinto da Costa, le considérant comme son « deuxième fils. Même ma femme est jalouse de notre relation. »

Malgré ces bonnes performances en club, il faut attendre la CAN 2017 au Gabon pour qu’Aboubakar change de statut dans son pays. Il faut se l’imaginer. Alors que l’Égypte et le Cameroun se neutralisent en finale, le numéro 10 des Lions indomptables libère tout un peuple d’un enchaînement fantastique. « Quand il a mis ce but, c’était le roi ! Vraiment, les gens étaient fous. Tout le monde était dehors et scandait son nom, soutient Line. C’est ce but qui l’a aidé à vraiment être aimé et reconnu au Cameroun. » Ce qui ne l’a pas conduit à rejoindre un mastodonte européen, même si quelques rumeurs ont fleuri, Aboubakar ayant choisi de quitter le Vieux Continent pour rejoindre Al-Nassr, en Arabie saoudite, contre l’avis de son frère Gustavo et sans sa femme, installée à Paris avec leurs trois garçons de 7 ans, 4 ans et 11 mois. « Il fallait se stabiliser, se justifie Line. Les enfants parlaient plusieurs langues et mélangeaient les mots dans les phrases. Maintenant, ils se concentrent sur le français et c’est très bien. »

Plus au sud, dans son pays d’Afrique équatoriale, la figure de Samuel Eto’o est intouchable aujourd’hui, « c’est une légende, il est inégalable », s’émeut Kévin, un supporter à Yaoundé. « La comparaison avec Eto’o à l’époque aurait été osée. Il fait une super carrière, Vincent, je pense que s’il n’avait pas eu de pépins physiques, il aurait même pu aller plus haut. Il a quand même été arrêté par des soucis physiques, c’est un peu dommage, mais ça reste un attaquant de talent. Je pense aussi qu’on peut dire que Vincent ne succédera pas à Samuel à la tête de la Fédération », insiste Paul Le Guen. Toutefois, cette Coupe d’Afrique des nations à la maison pourrait bien permettre à Aboubakar de rejoindre l’exubérant Eto’o, s’il arrive à bout des objectifs fixés. « Remporter une deuxième CAN, dans son pays, avec le brassard de capitaine et en battant le record historique de buts (9) sur une édition », se mettent à rêver ses proches, qui n’ont d’ailleurs aucune nouvelle de lui. « Il a coupé Whatsapp. Il est totalement concentré sur la compétition. Il veut gagner et montrer l’exemple aux autres en tant que capitaine », appuie son épouse. Il en prend doucement le chemin.

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Par Clément Gavard et Clément Teraha, au Cameroun

Tous propos recueilli par CG et CT, sauf mentions, ceux de Macaco par SO et ceux de Vincent Aboubakar tirés d'une interview publiée sur francefootball.fr en 2017.

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