- L1
- J14
- PSG/Nancy (0-1)
Calvé : « Ca valait le coup d’attendre »
Les Nancéens étaient arrivés au Parc des Princes la boule au ventre. Ils affrontaient le PSG et sa pléthore de stars. Ils l’ont quitté en héros, après un tour d’honneur. Victoire 0 à 1. But de Jean Calvé. Un missile dans la lucarne de Sirigu.
Alors, ça te fait quoi d’avoir éteint le Parc des Princes ?
Ca valait le coup d’attendre. Je n’avais jamais marqué en L1 en plus de 100 matchs. Là, on est au Parc. Ma famille est dans les tribunes. Tous mes potes regardent Canal. C’est un pur moment de bonheur. Mais ça aurait été anecdotique, si on n’avait pas fait un bon match.
T’es une chèvre, tu as attendu d’avoir 27 ans pour marquer …
(Rires) Pas exactement. J’en avais marqué un l’année passée quand j’étais en prêt à Sheffield. Une frappe de 30 mètres en lucarne aussi. J’en mets pas beaucoup mais ils sont pas mal en général… Sans compter les quelques CSC que j’ai à mon actif.
Bon, Paris, ce n’est pas si fort en fait ? Tu rigoles j’espère ? On avait une grosse équipe en face. Ils voulaient creuser l’écart au classement. Montpellier était revenu à égalité. Défensivement, on s’est arraché, on s’est battu sur tous les ballons. Nos efforts ont payé, c’est ce qu’il faut retenir du match. On prend trois points au Parc. Pas beaucoup d’équipes y arriveront cette saison. Ca fait du bien au moral.
Tu en avais besoin ? Tu as une revanche à prendre ? Ca fait longtemps que l’on ne t’avait pas vu sur un terrain de foot ? Ca, c’est parce que tu ne suis pas la CFA. Le passé, c’est le passé. En ce moment, je joue, c’est le principal.
Tu as été élu homme du match. Pour un mec qui joue rarement c’est pas mal ! Hier soir, je me sentais bien. On a avant tout essayé de bien défendre. Dès que je pouvais, je jouais les contres à fond. Ca a payé. Ceux qui suivent le football savent ce que je vaux. Tout ce qui se dit d’autre, je n’y prête pas attention.
Après un début de championnat difficile, vous semblez sortir la tête de l’eau ? C’est sûr que dans la course au maintien, cette victoire va nous faire du bien. On a des arguments à faire valoir. Il ne faut pas nous enterrer trop vite. Le groupe a du potentiel. On va faire notre max et on verra bien.
Blague à part, ça t’a fait plaisir de revoir ton pote Menez ? On a été formé ensemble à Sochaux. On a vécu de bons moments. Dommage qu’il n’ait pas joué, je lui aurais mis la misère. Il est venu me voir pour me féliciter dans les vestiaires. C’était gentil de sa part. C’est un super joueur. Quand il a signé au PSG, j’étais content pour lui.
Tu es en fin de contrat avec l’ASNL. Tu pars ? Tu restes ? Pour l’instant, je ne me pose pas la question. Je suis content de rejouer. Ce n’est que mon deuxième match de la saison. Le reste, on verra…
Un mot pour la fin ? Ouais des excuses plutôt. J’avais promis à mon frère Sébastien de faire une dédicace à tous les habitués de son centre de foot, Le Street. J’étais euphorique, j’ai zappé et il m’en veut. Je l’ai pas fait sur Canal+, alors je me rattrape…
Propos recueillis par Maktoum Nhari