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Ça roule pour Gomis, Feghouli et Sessègnon

Par Florian Cadu
4 minutes
Ça roule pour Gomis, Feghouli et Sessègnon

Bafétimbi Gomis, Jirès Kembo-Ekoko, Adrien Regattin, Stéphane Sessègnon... Le championnat turc est devenu une véritable terre d'accueil pour les anciens de Ligue 1. Chaque week-end, sofoot.com fait le point sur nos chouchous installés en Turquie.

Carl Medjani, Delvin N’Dinga, John Boye, Henri Saivet et Thievy Bifouma (Sivasspor) Trois titulaires (Bifouma, N’Dinga et Boye), un remplaçant entré en jeu (Saivet) et un laissé-pour-compte (Medjani). Le tout pour une victoire sur le plus petit des scores avec un but du premier mentionné. Qui a été le grand bonhomme de la rencontre. Très bon en défense centrale, le troisième cité a un peu ombragé le second, tout de même solide. Rien de particulier à noter pour les autres.

Aly Cissokho & Dória (Yeni Malatyaspor) Si l’ancien Lyonnais était (comme d’habitude) titulaire, l’ex-Marseillais n’a pas vu la pelouse. Comme sur la Canebière. Convaincant, le latéral gauche a quant à lui activement participé au succès des siens (4-1). Voilà un pays qui l’a accepté comme il est.

Stéphane Sessègnon et Florentin Pogba (Gençlerbirliği) Dur, dur de subir un 4-1 quand on affronte un adversaire avec Cissokho comme membre. C’est pourtant ce qu’ont enduré Pogba, qui n’a plus Stéphane Ruffier derrière lui pour le sauver quand il est dépassé, et Sessègnon. Ce dernier, meilleur élément de Gençlerbirliği, se console avec son deuxième pion inscrit en Turquie. Il pourrait d’ailleurs augmenter ce bilan, lui qui ne l’a pas dépassé en championnat depuis la saison 2013-2014.

Jirès Kembo-Ekoko, Paul Le Guen et Moussa Sow (Bursaspor) Et encore une défaite pour l’entraîneur français ! Treizième du championnat à quatre points de la zone de relégation, Bursaspor s’est incliné contre Antalyaspor, un concurrent direct qui a fait démarrer William Vainqueur sur le banc. Contrairement au milieu et à Sow, entré en cours de jeu, Kembo-Ekoko était aligné d’entrée. Pas un gros match pour lui, mais sûrement le meilleur de sa team.

Lamine Gassama (Alanyaspor) Il a pris 1-0 à Beşiktaş et a touché 48 ballons tout en foirant 38% de ses passes, voilà tout. Pas de quoi s’alarmer ou s’enthousiasmer.

Yoan Gouffran & André Poko (Göztepe) Ils ont pris 2-0 à domicile contre Kasımpaşa et n’ont pas du tout rendu la même copie. De quoi s’alarmer pour Gouffran, sorti à l’heure de jeu, et s’enthousiasmer pour Poko, un montant caressé et une activité grosse comme ça. Pourquoi ne pas prendre André comme exemple, Yoan ?


Olivier Veigneau, Fodé Koita et Syam Ben Youssef (Kasımpaşa) Lorsque l’on gagne avec un but marqué par son partenaire Trezeguet, on peut estimer que la journée a été bonne. Même si on s’appelle Koita et qu’on n’a franchement pas brillé, qu’on se nomme Ben Youssef et qu’on a joué seulement neuf minutes, ou qu’on se prénomme Olivier et qu’on a galéré. La priorité, c’est les trois points.

Adrien Regattin (Osmanlıspor) Le seul 0-0 de la journée est pour Regattin. Dont on a, comme le match en lui-même qu’il a disputé dans son intégralité, pas grand-chose à dire. Ce sera plus fun la semaine prochaine.

Moryké Fofana & Mustapha Yatabaré (Konyaspor) Le seul 0-0 de la journée est également pour Fofana et Yatabaré, adversaires de Regattin. Là aussi, pas grand-chose à dire. Si ce n’est que Mustapha n’est pas apparu, à l’inverse de son coéquipier Moryké. Mais il n’a rien loupé.

Emmanuel Adebayor, Gaël Clichy et Mevlüt Erdinç (İstanbul Başakşehir) « Hey Manu, tu dégages ? » « Hey pourquoi faire ? » « Pour faire de la place à un autre ! » Adebayor n’a pas marqué de la tête, et a donc quitté le stade après 85 minutes de duels aériens souvent gagnés. Erdinç ? Pas vu. Clichy ? Pas vu non plus.

Bafétimbi Gomis, Sofiane Feghouli, Mariano et Younès Belhanda (Galatasaray) Septième minute. Mariano sert Feghouli pour l’ouverture du score. Soixantième minute. Gomis fait le break et signe son 26e caramel en 26 parties. Pendant ce temps-là, Belhanda a fait le taf. Le Gala est leader, et il le doit beaucoup à la Ligue 1.

Tomáš Hubočan (Trabzonspor) Pas facile de faire face à Bafé et sa bande quand on se trouve dans la charnière centrale qu’ils tentent de percer. Le défenseur n’a pas réussi. Et son cauchemar s’est arrêté avant l’heure de jeu. Ouf.
Dans cet article :
Paul Bernardoni raconte son cauchemar en Turquie
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Par Florian Cadu

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