C1 – résumé 2ème journée
Berbatov, van Persie, Adebayor. Pour se distinguer de la masse, l'idée, c'était de marquer les buts par deux. Deux, c'est aussi le nombre d'offrandes délivrées par Giovinco à son buteur turinois Iaquinta. Deux. Le monde se divise en deux, Alex Manninger et les autres.
Groupe E
Aalborg – Manchester United : 0-3
Dimitar Berbatov a les yeux revolver, mais question football, en ce moment, ça gambergeait un peu. Dans ces cas-là, un déplacement à Aalborg – qui paraît anecdotique au premier abord – prend tout son sens. Deux pions plus tard (dont un joli ciseau façon entraînement entre amis), le Bulgare a trouvé la réponse qu’il était venue chercher (55e, 79e). Oui, s’il jouait au Danemark, Berbatov serait le meilleur joueur du championnat.
Et puis sinon, c’est Rooney qui a ouvert le score (22e). Plat du pied du goret, efficacité du goret.
Villarreal – Celtic Glasgow : 1-0
Dix dollars que Villarreal n’encaisse pas le moindre but pendant la phase de poules…
Marcos Senna était là en juillet, il est re-là en septembre. L’homme qui a pris l’Europe en otage à 32 ans avait hier encore les clés du match dans la poche de son short Puma (comment ça y avait pas de poches sur son short ?). Dans une rencontre incohérente où le Celtic aura longtemps réussi à faire illusion, le patron du sous-marin enroule son coup franc comme un prince (67e) et laisse penser que cette année, l’Ecossais ne sera toujours pas à la mode.
Groupe F
Bayern Munich – Lyon : 1-1 (pour ceux qui veulent lire le résumé du match au cours duquel Pierre Palmade a fait un une-deux de la poitrine avec Matthieu Bodmer…).
Fiorentina – Steaua Bucarest : 0-0
La Viola a retenu la leçon reçue à Gerland il y a deux semaines. Mener 2-0 ne sert à rien en Champions League. Quitte à partager les points, autant faire un bon 0-0 et booster le moral de Sébastien Frey, qui garde sa cage inviolée.
Sinon, au Steaua, y a un mec qui s’appelle Nicolita. Un nom de vieille chanteuse française un peu fofolle. La dame en question aurait sans doute résumé le match comme ça : « Fermons la fenêtre et laissons les volets clos… »
Groupe G
Arsenal – Porto : 4-0
« Almunia est une blonde platiiiine, Almunia est une bombe latine, DJ… »
Manu a eu le mérite d’être là quand il le fallait, autrement dit dans les vingt-huit premières minutes, période durant laquelle Cristian Rodriguez et Lisandro Lopez ont franchement eu l’occasion de douiller les Canonniers.
A part croiser les doigts et remercier Jésus Christ durant ces assauts portugais, le gardien espagnol a également assisté aux doublés de van Persie (31e, 48e) et d’Adebayor (40e, 71e sp). Dans une autre vie, van Persie sera Ballon d’Or.
A retenir : Nicklas Bendtner a provoqué un penalty mais oublié de se mettre du gel dans les cheveux. Un match à moitié réussi.
Fenerbahce – Dynamo Kiev : 0-0
S’il n’y avait pas de match comme celui-ci, les scores fleuves et les matches de légende n’auraient plus la même saveur. Merci messieurs. NEXT !
Groupe H
Zénith – Real Madrid : 1-2
Sur un malentendu, le Zénith aurait pu l’emporter 14 à 5. Ça aurait été ridicule, mais pas illogique. Sauvé par Pepe, son poteau ou lui-même, Iker Casillas ne s’est finalement fait trouer qu’à une reprise (Danny, 25e). Outrageusement dominés par un Zénith en furie, les Madrilènes ont finalement tenu bon.
Car ouais, Ruuuuud (31e) et consorts (enfin surtout Hubocan et son csc, 4e) avaient permis aux Espagnols de prendre leurs aises en début de match, van Nistelooy se chargeant notamment d’exploiter une passe dé’ de l’infortuné Puygrenier.
BATE Borisov – Juventus : 2-2
Manninger, c’est pas Buffon. Manninger, c’est pas sérieux. Manninger, c’est pathétique.
Au-delà de son triste dernier rempart autrichien, la Juve a rendu une copie avec un peu de blanco, mais surtout pas mal de ratures, hier en Biélorussie.
Dans la catégorie des fournitures qui n’ont pas fait trop de bavures : Giovinco. 21 ans, 1,63m et deux ballons qui trouvent la tête (29e) puis le pied gauche (45e) de Iaquinta, autre mec honnête côté italien.
Côté BATE Borisov, deux buts de Krivets (17e) et de Stasevich (23e), et toujours autant de points d’interrogation. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Battront-ils le Zénith dans le derby de la East Coast ?
Matthieu Pécot
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