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C1 : Poule de luxe pour le PSG
Tombé dans le groupe B avec le Bayern Munich, Anderlecht et le Celtic, le PSG devrait batailler pour la première place avec les Allemands. Qui ne semblent pas imprenables. Reste à éviter les pièges belge et écossais.
Groupe B : Bayern Munich, Paris Saint-Germain, Anderlecht et Celtic
Le Paris Saint-Germain, présent en C1 depuis 2012, est désormais habitué au tirage européen du mois d’août. Ce qui est en revanche nouveau pour lui, c’est de ne pas faire partie de la catégorie des boules qui sont sorties en premier. En étant reversé dans le chapeau deux à la suite de sa place de dauphin en Ligue 1, le PSG savait pourtant pertinemment qu’il avait de grandes probabilités de se coltiner un gros poisson. Il a certes évité le Real Madrid, mais a récupéré le Bayern Munich. Soit l’autre équipe à éviter avec la Juventus. Pas grave : pour mener à bien sa mission C1, la capitale doit regarder les meilleurs dans les yeux, et se mesurer à eux quand le tirage au sort l’impose. D’autant que si elle peut légitimement être redoutée au regard de son énorme effectif et de sa suprématie nationale, la teamallemande a montré des failles sur le plan continental ces dernières saisons. Et elle ne renvoie pas forcément à des mauvais souvenirs pour Paris, qui a toujours rencontré le Bayern en phases de groupes de la C1 : les Français se sont en effet imposés à quatre reprises (la première fois en 1994, la dernière fois en 2000) pour seulement deux défaites.
Anderlecht, le joli coup
Au vu du chapeau trois (Naples, AS Rome, Tottenham, Liverpool…), voir Anderlecht dans son groupe peut plutôt être considéré comme une bonne chose. Certes, le champion en titre de Belgique ne doit pas être sous-estimé, mais outre le fait que le voyage n’est pas long (ce qui est toujours bon à prendre quand on ambitionne de triompher dans quatre compétitions), le PSG reste mille fois meilleur, que ce soit qualitativement ou quantitativement. Et puis, faut-il rappeler que les Mauves n’ont jamais battu Paris, malgré quatre batailles en C1 (une défaite, trois nuls) ? Attention tout de même au péché d’orgueil : en novembre 2013 – il n’y pas si longtemps donc –, le club de la capitale n’était pas parvenu à s’imposer au Parc, concédant un 1-1 laborieux, après avoir pourtant écrasé son adversaire chez lui 5-0 quelques semaines plus tôt.
Bonjour, Moussa
Le Celtic, enfin. Après avoir dû passer trois tours de barrages pour obtenir le droit de jouer la coupe aux grandes oreilles (Linfield, Rosenborg et Astana), les Écossais ne manqueront pas de faire du bruit dans leur Celtic Park de 60 000 spectateurs. Ce qui réserve des déplacements haut en couleur pour les trois autres membres de la poule. Et des retrouvailles entre l’attaquant Moussa Dembélé (courtisé cet été après une saison énorme, mais qui devrait rester une année supplémentaire) avec son club formateur français, où il est passé entre 2004 et 2012 avant de traverser la Manche pour Fulham. Reste que Glasgow ne devrait pas représenter une réelle menace pour les joueurs d’Unai Emery, bien supérieurs. L’entraîneur espagnol aurait sans doute préféré rencontrer Qarabağ, Maribor ou l’APOEL Nicosie, mais il peut se consoler en se disant qu’il a évité le CSKA Moscou et Leipzig. Ou en jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, qui lui rappellera que les Parisiens avaient collé un 4-0 en score cumulé au Celtic durant leur dernière battle(en 1995) en huitièmes de finales de Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. Un autre temps. À Paris de prouver qu’il peut de nouveau soulever un trophée européen.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Florian Cadu