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C1 : Paris a le sourire
Aucun ancien vainqueur, un déplacement « Téléfoot » à Arsenal, des retrouvailles avec Claudiu Keșerü et la visite du musée Roger Federer au programme. Le PSG est verni.
GROUPE A
PSG Arsenal FC Bâle Ludogorets
La bonne nouvelle : On va avoir des nouvelles de Claudiu Keșerü. Ancien joueur de Nantes et d’Angers, le Roumain Claudiu Keșerü fréquente le vestiaire de Ludogorets. Mardi, pour le barrage retour, Claudio s’est même offert un caramel en sortant du banc contre le Viktoria Plzeň. La charnière du PSG va donc se coltiner un ancien copain de la Ligue 1. Cool.
En quoi c’est un bon tirage ? Un Anglais joueur, mais en manque de titres majeurs, une équipe suisse qui anime souvent les joutes européennes sans vraiment faire peur en Ligue des champions et un troisième club de l’Est qui a la gueule du sparring partner. Le PSG n’a aucun ancien lauréat sur son chemin et une belle opportunité pour terminer premier de son groupe. Pas de Real Madrid ou de FC Barcelone sur la route, pour sa première sur le banc, Unai Emery s’en sort plutôt bien. Attention à Arsenal, malgré tout, qui reste un produit phare sur Téléfoot.
De quoi doit-on se méfier ? De la facilité. En évitant des épouvantails façon Atlético de Madrid, Borussia Dortmund ou même Tottenham dans le chapeau 3, le PSG va estimer, à juste titre, avoir hérité d’un groupe sympatoche. Mais un accident industriel est vite arrivé quand on se la raconte un peu trop. Ne pas négliger le déplacement bourbier dans le petit stade du Ludogorets Arena (9000 places). On parle d’une ville jumelée avec Châlons-en-Champagne, quand même. Ne pas les prendre de haut. Quant à Bâle, ne pas oublier de s’arrêter au musée de la caricature et du dessin humoristique, ouvert de 11 heures à 17h mais fermé le lundi. On peut aussi découvrir le premier club de tennis de Roger Federer. Déplacement culturel, quoi.
Les retrouvailles : Arsenal. 1994, le PSG tombe sur Arsenal et son sponsor JVC en demi-finales de la Coupe des coupes. Le PSG d’Artur Jorge file vers son 2e titre de champion de France, mais tombe sur des Gunners plus expérimentés et vicelards. Une équipe qui joue avec des moustachus et qui ramène un bon match nul à l’aller, au Parc des Princes (1-1) malgré un très bon David Ginola. Au retour, les Anglais marquent très vite par Kevin Campbell et le match se termine salement. Vingt-deux piges plus tard, Paris n’a rien oublié. Et ce n’est pas deux invitations à l’Emirates Cup qui ont changé la donne. Paname va se déplacer pour le solde.
Les chances de sortir : 95%
Par Mathieu Faure, à Monaco