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C1 : London Burning ?

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C1 : London Burning ?

Ce mardi soir, premiers quarts retours et, forcément, premiers verdicts. Annoncés favoris de leurs demi-finales respectives, Arsenal à Liverpool et Chelsea face à Fenerbahçe, sont éliminés à l'heure du coup d'envoi. Et au coup de sifflet final ?

Liverpool – Arsenal (match aller 1-1)

En cas de 0-0, Arsène Wenger goûtera une drôle d’équation : trois matchs nuls valent deux défaites. En effet, Liverpool et Arsenal se retrouvent pour la troisième fois en sept jours entre le quart de finale aller de la Ligue des Champions, la rencontre de championnat samedi et donc le retour de C1. Les deux premiers se sont soldés par un score identique de parité : 1-1. Et autant de mauvaises opérations pour les Gunners.

En effet, le nul de samedi a encore un peu plus plombé les derniers rêves de titre d’Arsenal, s’il en avait encore. Car la vraie mauvaise affaire réside dans la perte quasi définitive, au profit de Chelsea, de la deuxième place si précieuse puisque directement qualificative pour la prochaine Ligue des Champions. Le genre de confort bien pratique à l’heure d’établir un budget, une enveloppe de recrutement ou encore la préparation de la saison (plus précoce en cas de passage par la case 3e tour préliminaire). Oui, ce partage des points samedi face à Liverpool, un sale moment.

D’autant plus que Rafael Benitez, lui, en a profité pour s’adonner à sa passion première : le turn-over. Si décriée à d’autres moments de la saison, accusée de tous les maux et notamment de la perte du titre, cette manie du roulement a fait couler beaucoup d’encre sur les bords de la Mersey. Mais samedi, trop heureux de pouvoir faire l’impasse (Liverpool est largué pour le titre mais en bonne position pour la 4e place) face à un rival privé de ce luxe, le mage espagnol ne s’est pas gêné pour assurer le service après-vente de sa méthode. « C’est vrai, Liverpool n’a plus que la C1. Mais s’il est encore en mesure de la gagner, c’est grâce au système de rotation mis en place en automne et en hiver » . Le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Classique.

Benitez peut faire le beau. Deux nuls sur la pelouse de l’Emirates Stadium et à chaque fois en marquant, ça donne confiance. Surtout quand se profile un fabuleux extra à l’heure de la dernière manche : Anfield. Sans tomber dans les généralités de comptoir, l’enceinte mythique des Reds sait encore être grande dans le money-time. On se souvient de l’incroyable confession de John Terry après la demi-finale retour de 2005 face à Chelsea : « Je savais qu’Anfield pouvait être impressionnant. Mais en entrant sur la pelouse, il y avait un tel vacarme que pour la première fois de ma carrière ça m’a atteint » . Steven Gerrard prie donc pour que William Gallas entonne le même couplet.

Mais attention : si Liverpool a prouvé qu’il pouvait marquer à Londres, Arsenal a aussi démontré qu’il pouvait scorer chez les Reds comme lors de leur premier duel en championnat en début de saison. 1-1, évidemment. Mais cette fois, il faudra bien un vainqueur.

Chelsea – Fenerbahçe (match aller 1-2)

Ça leur apprendra à faire les malins. Car on ne va pas se raconter de blague : si les Blues ont perdu en Turquie, c’est essentiellement de leur faute. Drogba et son gang tenaient parfaitement leur match après une bonne heure dominée de la tête et des épaules avant le double relâchement coupable. Fatal ? On le saura aux alentours de 23h. Mais que ce couac est ballot !

Parce que Chelsea était prévenu de la valeur de Fenerbahçe, surtout dans son enceinte bouillante de Saraçoglu, une citadelle où avaient chuté l’Inter Milan ou le FC Séville. D’ailleurs, l’emprise immédiate du vice-champion d’Angleterre avait indiqué une prise très au sérieux de ce drôle de client stambouliote. Mais les Blues ont quand même fini par se mettre dedans, chose d’autant plus regrettable que le champion de Turquie n’était pas forcément dans un très grand soir. Certes, le but somptueux de Deivid ne doit rien à personne. Mais il n’aurait compté pour rien d’autre que du beurre si les Londoniens avaient su finir le boulot avant. Et ce n’est pas une première cette saison…

Alors, nous y voilà. Chelsea doit remonter un but de retard. Oh, rien d’insurmontable bien sûr. 1-0, les Blues savent bien faire. D’autant que Fenerbahçe n’a rien d’une tornade en déplacement puisqu’il ne s’est jamais imposé à l’extérieur cette saison dans la compétition. Et ce qui est vrai partout en Europe l’est doublement à Stamford Bridge. Lampard et ses potes y sont juste imprenables depuis plus de quatre ans…à une exception près.

Si en Premier League, on attend toujours le successeur à Arsenal, dernier tombeur de Chelsea chez lui en février 2004, les Blues ont dû baisser pavillon une fois, en Ligue des champions. C’était en 2006 face à Barcelone en 8e de finale aller (1-2). Une entorse à la règle qui n’a sans doute pas échappé aux Turcs même si déterrer cet accroc ressemble à une mesure désespérée. Car, bien évidemment, les zébrures jaunes et bleues de Fenerbahçe n’ont pas la même classe que les rayures blaugranas de l’époque. Mais qui sait si, depuis, le bleu de Chelsea n’a pas un peu pâli lui aussi…

Dave Appadoo

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