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- Tirage au sort des huitièmes
C1 : Le Paris Saint-Germain affrontera le FC Barcelone en huitièmes de finale
Quatre ans après une année 2017 tristement ancrée dans son histoire, le Paris Saint-Germain va retrouver le FC Barcelone en huitièmes de finale de C1. Un pire cauchemar qui, sur le papier, n'en a plus rien d'un, puisque les Blaugrana vivent des temps compliqués en Liga comme en interne.
Quelques sourires nerveux ont dû apparaître sur les visages des supporters du Paris Saint-Germain, ce lundi, lorsqu’il a été acté à Nyon, en Suisse, que l’avenir du club de la capitale passera une nouvelle fois par le Camp Nou et le FC Barcelone. Forcément, les dernières escapades en Catalogne n’ont pas vraiment souri à Paris : on se souvient de l’entrée tonitruante de Lionel Messi en 2012 face au Paris d’Ancelotti en quarts de finale, de l’impuissance du PSG de Laurent Blanc lors de la campagne 2014-2015 et des trois revers en quatre rencontres phase de poules comprise et, surtout, de la fameuse « remontada » de 2017 sous Unai Emery. C’est comme si c’était écrit, gravé dans le marbre : tout entraîneur de l’ère QSI qui dispute la Ligue des champions doit se farcir un jour ou l’autre le Barça de Lionel Messi, qui aurait dû partir cet été, mais qui ne pouvait pas manquer à l’appel pour faire passer l’examen à Thomas Tuchel.
Paris va devoir bosser, et vite
Si l’affiche fait forcément saliver sur le papier, sur le terrain en revanche, c’est une autre histoire. Le PSG a terminé premier de sa poule de C1 de façon miraculeuse, après une campagne chaotique où il doit son salut en grande partie à l’explosion en plein vol de Manchester United et à un sans-faute petits bras sur la phase retour.
Mais à l’image de ce qu’il a montré ce dimanche soir face à l’OL, le PSG est encore faible dans pas mal de secteurs de jeu et va devoir bosser activement avant le mois de février. Surtout qu’à l’heure actuelle, on ne sait pas si Neymar aura l’occasion de participer aux retrouvailles avec son ex. L’avantage, c’est que Paris a désormais un calendrier clair et recevra au retour, peut-être avec du public au Parc des Princes et certainement plus de certitudes, un Barça qui est lui aussi en sale état. De quoi lui éviter de cauchemarder d’une manche retour en Espagne.
Mais le Barça aussi
De fait, en face, le FC Barcelone n’est pas au mieux : il est actuellement huitième en Liga derrière Cadix et Grenade, ne possède plus de numéro 9 de statut international depuis le départ de Luis Suárez et affiche une certaine fragilité, à l’image de cette première place de groupe abandonnée à la Juventus à la suite d’un sévère 0-3 encaissé au Camp Nou. À titre d’exemple, l’équipe de Ronald Koeman n’a, par exemple, réussi qu’une seule fois à aligner deux succès de rang depuis le début de saison.
Cela paraît aussi compliqué d’imaginer que Lionel Messi retrouve, d’ici là, le plaisir d’évoluer dans un club où le divorce semble consommé. Barça-PSG, c’est un duel d’équipes qui ne fait pas peur, mais qui n’en reste pas moins séduisant. Car quelle que soit l’issue, c’est l’histoire commune de ces deux clubs qui n’en finissent plus d’être liés qui continuera de s’écrire. À Paris maintenant de prouver que sa précédente campagne en C1 lui a permis de surmonter (tous) ses vieux démons.
Par Andrea Chazy