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C1 : Barcelone-Chelsea : Les Blues, pas des Gu-Guus !

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C1 : Barcelone-Chelsea : Les Blues, pas des Gu-Guus !

Le Blues, c'est la musique du Diable. Les Blues ? Un enfer à jouer. Le Barça l'a éprouvé mardi soir, et sa machine à marquer s'est enrayée face aux barbelés londoniens. Pour les hommes d'Hiddink, le score nul et vierge ressemble bien à une victoire.

Dans la short-list européenne, s’il avait fallu désigner une équipe bâtie pour stopper le Barça, sans doute la seule, on aurait dit Chelsea. D’abord pour son milieu de terrain, le seul capable sur le papier de contraindre la machine à (op)presser catalane. Essien, Lampard et Obi Mikel, autrement dit, un bison, une tête de lard hargneuse, et un Nigérian assez cintré pour se révéler en Norvège. Du froid, du sans pitié et du sans répit. Obi Mikel était annoncé sur la touche par la presse, et donc Ballack sur le pré, mais on la fait pas à Hiddink, qui aligna bien son Nigérian, mais aussi l’Allemand.

Autrement dit, milieu de terrain renforcé, avec Ballack, dans le rôle de l’affreux, sale, et méchant, briseur de nerfs adverses, et capable d’un coup de tête décisif… à moins qu’il ne s’énerve le premier et balance un bon coup de boule à un gnome catalan. Avec les Blues, l’Allemand campe le rôle qu’Hiddink réservait à Marc Van Bommel au PSV, l’activité en moins.

Devant : Didier Drogba. associé à… Didier Drogba. Car l’Ivoirien se suffit à lui-même : taureau capable de renverser en quelques coups de sabots toute l’arrière-garde catalane, et leader avec une abnégation de gregario.

A Chelsea, quand les ballons volent, ce n’est pas au joueur le plus proche de les réceptionner, mais à l’Ivoirien, qui ne se lasse jamais d’aller tout chercher comme un bon chien-chien : Dog-Ba. A la 39e, l’ex-cancre du Mans se créait la plus grosse occas’ de la première période, ou plutôt profitait d’une passe en retrait mal ajustée de Daniel Alves, énorme offensivement par ailleurs, pour faire chauffer par deux fois les gants de Valdes et refroidir un Camp Nou à la ferveur des grands soirs.

Comme à l’accoutumée, le Barça s’accaparait le ballon, mais dès la fin du premier quart d’heure, on comprit que Chelsea ne sortirait pas de l’enceinte catalane avec une fessée maison, comme le Bayern ou Lyon avant lui. Dominés mais pas dépassés, pressés mais pas asphyxiés, les Blues sortaient aussi les crampons chroniquement pour refroidir les ardeurs catalanes. D’abord Alex sur Marquez, puis à la 28e, Ballack signalait enfin sa présence sur la pelouse par une faute bête, inutile et méchante sur Henry : ne dit-on pas con comme un Ballack ? Trash talker, auteur d’une faute vicieuse sur Iniesta à l’entrée de la surface en toute fin de match, l’Allemand s’est comporté comme un virus empoisonnant l’organisme sain du Barça. Et comme le foot n’est pas moral, dès le retour des vestiaires (47e), il était tout près d’ouvrir le score de la tête, à la réception d’un coup franc. Hiddink est un génie.

Comme prévu, les Blues bataillaient ferme autour de la ligne médiane. Iniesta, Xavi et un Eto’o très mobile régalaient mais les chorégraphies catalanes ne pouvaient que rarement se déployer comme de coutume.

Plan B, quand les Blaugranas franchissaient la première digue, l’arrière-garde se laissait le temps de respirer en reculant plutôt que de courir à la recherche du temps perdu en tentant des interventions de desperados comme le firent Lyon ou Munich. Ivanovic, Alex, Carvalho, et Bosingwa (ce dernier, au marquage de Messi) ne collaient pas aux joueurs mais à leur surface. Pas con, car neuf fois sur dix, c’est bien là que se terminent les actions barcelonaises.

La liste des occasions catalanes, avant tout des frappes à l’entrée de la surface, à l’exception du duel perdu par Eto’o (69e) et des errements de fin de mi-temps, validait là aussi l’option d’Hiddink, pas celles de Guardiola.

Entrés respectivement à la place d’Eto’o et Henry, Bojan et Hleb manquaient deux énormes opportunités en toute fin de match, qui auraient bien soulagé les Blaugranas. La semaine prochaine, à Londres, le Barça se déplacera sans Puyol, suspendu après avoir reçu un carton jaune de trop mardi soir, et sans Marquez, sorti en début de deuxième période pour un genou tordu. Tiens, au moment où le Barça se trouve à la croisée des chemins (match capital en Liga face au Real ce week-end), on n’a pas parlé de Messi. Hiddink aurait-il passé un pacte avec le diable ?

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