- En partenariat avec Uber Eats
Buvettes Uber Eats “Un jambon beurre revisité, avec des pickles d’oignons rouges!”
Ses origines italiennes et son amour pour Maldini et Gattuso ne l’ont pas empêché de supporter le PSG quand il est arrivé à Paris. La faute à Zlatan. Denny Imbroisi, chef d’IDA, aurait rêvé de cuisiner pour Gigi Buffon. Avec sa version du sandwich parisien remixé pour l’opération « La Buvette des Chefs » d’Uber Eats, partenaire de la Ligue 1 Conforama, il vous souhaite un buon appetito !
#8 - Denny Imbroisi
Je suis d’origine italienne, et le calcio, chez nous, c’est plus qu’une religion. Le dimanche, on se donne rendez-vous chez les amis, pour regarder le match tous ensemble. C’est un lieu de rencontre, de partage. Le foot, ça tisse des liens. Tout le monde a une équipe de football dans le cœur et généralement c’est héréditaire, tu hérites de ton père d’une équipe à supporter.
Toi justement, quel héritage t’a laissé ton père ?
Moi, j’ai grandi en supportant l’AC Milan de par mon père. J’ai grandi à l’époque du Milan de la fin des années 1990 et du début des années 2000. Avec Maldini et Gattuso que j’adorais notamment. C’était vraiment une super équipe à l’époque. Mais aujourd’hui, depuis que je suis installé à Paris, je suis supporter du club local. Je suis arrivé à Paris fin 2010. Je travaillais pour Alain Ducasse à la tour Eiffel, et j’ai commencé à supporter le club quand Ibrahimović est arrivé, j’étais fan du joueur depuis son passage à l’AC Milan. Je l’ai suivi, ça a fait la liaison. Je vais souvent au Parc des Princes. J’ai la chance d’avoir des joueurs comme clients, et d’avoir Laurent Blanc comme client fidèle chez IDA, ça permet d’avoir des places un peu exclusives pour assister aux matchs. Aujourd’hui, je suis très fan de Thiago Silva, je trouve que c’est un mec hyper intelligent, hyper mature, et surtout de Cavani, pour moi c’est l’attaquant idéal, plus que Neymar, que Mbappé. C’est un super mec, je pense.
Quand tu allais au stade gamin en Italie, tu mangeais quoi ?
Eh bien, ça dépendait. En Italie, il y a des parrainages entre les équipes, des équipes de football qui sont liées comme des frères, en fait. Quand deux équipes amies se rencontrent, il y a un partage de bouffe, des gamelles de pâtes, des salades de riz froide qui se partagent entre supporters dans le stade. Sinon, ce qui est sympa, c’est qu’on a des spécialités de buvette en fonction des régions. À Florence, quand j’allais voir un match de la Fiorentina, parce que Florence était proche de chez moi, je mangeais toujours un lampredotto. Le lampredotto, ce sont des tripes de bœuf, une partie de l’estomac qui est cuite dans un bouillon de légumes et grillée qu’on met dans un pain salé qui lui aussi est bouilli quelques secondes dans le bouillon. C’est chaud et moelleux en même temps. Si tu vas à Florence, c’est obligatoire. À Bologne, c’est une piadina romagnola avec du jambon, de la roquette et du squacquerone, un fromage de la région, c’est délicieux. Ça c’est la buvette bolognaise. À Naples, c’est les pizzas frites, en Sicile, à Palerme c’est des arancini de riso.
Tes origines italiennes t’ont influencé quand tu as dû imaginer une recette pour La Buvette des Chefs?
Moi, je suis un italien parisien, et supporter de Paris, donc je voulais imaginer une recette qui soit un condensé de ces identités. J’ai décidé de faire un jambon-beurre revisité. Je l’ai fait avec une focaccia que j’ai préparée moi-même avec du charbon. Donc c’est un pain noir. J’ai utilisé du beurre doux avec du sarrasin, pour le jambon j’ai utilisé du jambon Rovagnati italien, et j’ai fait des pickles d’oignon rouges de Tropea en Calabre, qui remplissent le rôle des cornichons. C’est un peu mon histoire, l’histoire de mon restaurant, la même philosophie.
En dehors des cuisines, tu t’es également engagé pour un club en Italie ?
Oui, je sponsorise une équipe en Calabre dans ma ville natale de Paola. Pour le maillot des gamins, j’ai repris les couleurs du PSG ! Le nom du club, c’est Farmacia Vincenzo Arturi Domenico Sport. Notre slogan, c’est « al cuore non si comanda » (le cœur a ses raisons).
Pour qui tu aimerais cuisiner ?
Ça serait magnifique pour moi de cuisiner pour Gigi Buffon, quand il était à Paris, j’aurais adoré cuisiner pour lui. Je lui aurais préparé mes pâtes carbonara, je sais qu’il adore les pâtes, et nous, on est spécialistes des carbonara, ça me ferait très plaisir de les cuisiner pour lui. Donc Gigi, si tu viens à Paris, tu es invité !
Vivez le match comme si vous étiez dans les tribunes avec les plats cultes de buvettes, revisités par des chefs de renom, disponibles sur l’application Uber Eats dès le 9 décembre !
Propos recueillis par Arthur Jeanne, Photos : Guillaume Blot