- En partenariat avec Uber Eats
Buvettes Uber Eats “Un Hamburger lyonnais en mille feuilles, à découper en six, pour partager avec ses potes au stade!”
Chef de Daniel & Denise, trois bouchons lyonnais, Joseph Viola soutient fidèlement l’OL, même s’il porte aussi une affection toute particulière à Marseille et Saint-Étienne. Mais le cœur de ce fils d’immigrés italiens s’emballe aussi quand il parle de football transalpin et quand il doit cuisiner pour l’opération « La Buvette des Chefs » d’Uber Eats, partenaire de la Ligue 1 Conforama.
#2 - Joseph Viola
Tu peux nous parler de ton rapport au foot ?
Alors, déjà, plus jeune, j’aurais pu intégrer le centre de formation de Sochaux. Le problème, c’est que mes parents n’étaient pas d’accord, parce que, pour eux, le foot, ce n’était pas un métier. Mes parents sont des immigrés italiens, ils sont arrivés en France en 1961, ils ne savaient ni lire ni parler français, c’était compliqué pour eux de voir leur dernier né partir aussi loin… Mais bon, le foot, c’est clairement ma deuxième passion après la cuisine. Si je n’avais pas fait de cuisine, j’aurais fait du foot, mais le destin a choisi pour moi.
Tu regardes beaucoup de matchs ?
Oui, je vais au stade et je suis naturellement la Ligue 1 Conforama et les championnats étrangers. Bien sûr, je suis la Serie A de près, parce que ça me raccroche à mes origines, il y a eu quand même de très, très bons joueurs français qui ont évolué en Italie. Platini par exemple. En plus, c’est un enfant de la Lorraine, où j’habitais quand j’étais jeune, on a forcément des attaches avec un joueur comme ça.
Ton restaurant, Daniel et Denise, est un pur bouchon lyonnais. Tu supportes l’OL ?
Tout à fait, mais je soutiens aussi l’OM. Marseille m’a fait rêver dans les années 1990, comme l’OL dans les années 2000. Plus globalement, j’aime les équipes qui jouent, donc forcément, Saint-Étienne dans les années 1970, c’était quelque chose d’incroyable. L’autre point d’accroche que j’ai avec l’ASSE, c’est que, dans ma jeunesse, le club a joué avec des maillots qui avaient un col bleu-blanc-rouge. Je me suis endormi pendant des années avec un poster au-dessus de mon lit, où les joueurs portaient ce maillot. Quelque part, aujourd’hui, quand je mets ma veste de meilleur ouvrier de France, qui arbore elle aussi le col bleu-blanc-rouge, je pense tout le temps à ça, le lien est évident pour moi.
Est-ce qu’un joueur t’a particulièrement marqué plus jeune ?
Platini, bien sûr, qui a arrêté sa carrière beaucoup trop tôt. Il était précurseur partout, y compris dans son rapport avec la publicité. Je crois que la première pub avec un joueur français c’était avec lui, pour Fruité, la marque de jus d’orange. Ensuite, ça a aussi été l’un des premiers étrangers à jouer en Italie… Ce gars-là m’a toujours fait rêver, sa patte extraordinaire et ses origines italienne m’ont tout de suite séduit.
Et en Italie, tu soutiens quel club ?
La Juve ! Il y a quelques années, je partais parfois en déplacement au Delle Alpi. Je me souviens notamment d’un match que j’étais allé voir lors de la saison 1994-1995, la Juve avait pris un sacré carton contre l’AC Milan, avec George Weah qui avait planté deux buts. Ce jour-là, les tifosi de la Juve l’ont applaudi. Pour moi, c’était LA Juve, celle des années 1990.
La buvette, ça représente quoi pour toi ?
Pour moi, la saucisse merguez, le sandwich et la bière de la buvette, ça fait partie du folklore d’un match de football. La buvette, c’est l’excitation. Ça m’évoque mon enfance dans les Vosges, quand j’allais voir l’AS Épinal au stade. C’était merguez, saucisses chaudes pour tout le monde, c’était convivial, on se précipitait massivement à la mi-temps à la buvette.
Que vas-tu cuisiner pour La Buvette des Chefs d’Uber Eats ?
Pour l’évènement, on prépare un hamburger plusieurs fois réfléchi, dans la conception, dans le taillage. Le burger sera en mille feuilles, dans le sens de la largeur et chaque couche sera garnie avec du saucisson lyonnais, de la cervelle de canut, de la marmelade de confitures, des oignons… L’une des originalités de ce burger, c’est qu’il pourra être découpé en 6 parts, comme un gâteau. Vous pourrez donc donner un bout à votre camarade à côté, ça pourra aussi être un moment de partage entre potes. Et évidemment, l’identité de ce burger est typiquement lyonnaise : le pain est fourni par mon boulanger qui est basé à Lyon, le saucisson, c’est un cervelas qui est fait par un artisan à côté d’Ambérieux et la marmelade d’oignons est faite chez nous.
Si tu devais cuisiner un hamburger à un joueur, tu régalerais qui ?
Si je devais servir un burger à un joueur de l’OL, ce serait probablement Anthony Lopes. Comme il est gaulé, hyper affûté, je partirais plutôt sur un hamburger bien fourni en légumes, avec une viande énergétique. Pas de bœuf donc, plutôt du porc, un peu laqué.
Vivez le match comme si vous étiez dans les tribunes avec les plats cultes de buvettes, revisités par des chefs de renom, disponibles sur l’application Uber Eats dès le 9 décembre !
Propos recueillis par AC, Photos : Guillaume Blot