- En partenariat avec Uber Eats
Buvettes Uber Eats “Pas de galette-saucisse, mais une fricassée de saucisses au muscadet”
Le FC Nantes de Loïc Amisse, Japhet N’Doram et du regretté Emiliano Sala, Stéphane Pitré n’a jamais cessé de le supporter. Même en Domino's Ligue 2. Pourtant, le chef étoilé du Louis a grandi près de Rennes, le berceau de la galette-saucisse, qu’il réinvente pour l’opération « La Buvette des Chefs » d’Uber Eats, partenaire de la Ligue 1 Conforama.
#9 - Stéphane Pitré
D’où vient ton intérêt pour le foot ?
J’ai toujours été mordu de foot, j’ai d’ailleurs joué pendant longtemps. Je viens de Redon en Ille-et-Vilaine, ce qui nous sépare de la Loire-Atlantique, c’est uniquement la Vilaine.
Donc tu as opté pour le voisin ?
Quand j’étais ado, j’ai commencé à jouer à Saint-Nicolas de Redon, en Loire Atlantique, je jouais attaquant. On allait au match à Nantes avec mon club. Premier match où je vais à la Beaujoire, contre Montpellier, on gagne 7-0. C’est l’année 1994-1995, l’année du titre, je devais avoir 15 ans. Je suis devenu mordu, je passais tout mon temps libre entre la Beaujoire et la Jonelière. Je suis rentré chez mes parents il y a pas longtemps, j’ai tous les autographes de tous les joueurs dans ma chambre. C’était l’époque Karembeu, N’Doram, Pedros, Ouédec, Loko.
Qu’est-ce qui te séduisait chez les Canaris ?
Il y avait une continuité dans le style de jeu, dans les idées, le fameux jeu à la nantaise. Gamin, je disais que je ne voulais pas supporter Rennes. Au début, je voulais supporter Saint-Étienne. Comme je m’appelle Stéphane, je me sentais stéphanois. Et puis j’ai vite opté pour Nantes et je suis devenu un habitué de la Beaujoire. Après 1995, on a regagné un titre en 2001. J’ai eu de la chance, contrairement à mes amis rennais, de supporter une équipe qui gagnait. J’ai grandi avec tous ces anciens qui me parlaient de Loïc Amisse, de Bossis « le grand Max » .
En fait, tu es vraiment un fan hardcore ?
Je suis toujours Nantes avec mes potes, même quand ils étaient en Ligue 2, je suivais tous les matchs. Les soirs de match, tout s’arrête, d’ailleurs j’ai fermé le week-end pour pouvoir voir les matchs. J’ai deux restaurants dans Paris que j’ai décidé de fermer le week-end pour ça. Je ne blague qu’à moitié. Je vais au Parc des Princes pour suivre Nantes quand ils viennent aussi. Après, ce qui est un peu triste, c’est que quand on vient à Paris, c’est juste pour ne pas se faire laminer. En plus, le seul club qui réussit à gagner à Paris récemment, c’est Rennes… Je me souviens que la dernière fois, on avait perdu, mais tous les Nantais s’étaient foutus à poil en plein hiver, c’était rigolo.
C’est quoi le plus fort, le titre de Nantes ou votre première étoile Michelin ?
Waouh… Le plus fort, je ne sais pas, ce sont deux choses totalement différentes. Je pense que le titre en 2001, fêté sur la pelouse de la Beaujoire, c’était vraiment très fort. Nantes, ça a toujours été ça, quand on a gagné les championnats, on ne parlait pas d’un joueur en particulier, mais d’un collectif. Une étoile, c’est autre chose, c’est personnel. J’ai pleuré pendant 3 mois ! Après, c’est comme gagner un championnat, on sait quand on gagne, mais on ne sait pas quand on en gagnera un autre. Quand tu supportes une équipe toute ta vie, gagner un championnat c’est énorme.
Tu mangeais quoi quand tu allais à la Beaujoire?
Quand j’étais jeune, je me faisais un sandwich andouillette moutarde, avec une bière. C’était l’arrêt obligatoire, tu retrouves tout le monde et tu prépares le match. Et puis c’est la même à la mi-temps et rebelote en fin de match, tu refais le match.
Pourquoi avoir accepté de participer à La Buvette des Chefs d’Uber Eats ?
La Buvette des Chefs, c’est énorme pour moi. Le fait d’être associé au foot, c’est un immense honneur. Parce que la cuisine et le foot, c’est mes deux passions, les combiner toutes les deux, c’est top. C’est une grande responsabilité.
Quel plat as-tu imaginé pour l’occasion ?
J’ai imaginé une fricassée de saucisses au muscadet. J’ai fait venir des saucisses du marché de Talensac à Nantes, de Jean-Pierre Rigaut avec qui je travaille. C’est une saucisse qu’on fait sauter avec des oignons, des champignons, on déglace avec du muscadet, le vin de la région. Parce que le football c’est ça, on est chauvins. Donc des produits régionaux, notre terroir. On sert ça dans une barquette avec des pics, un bon morceau de pain. C’est plutôt sympa, convivial, j’aurais bien aimé trouver ça à l’époque. Ça me rappelle l’odeur de saucisse et d’oignons grillés qu’on trouvait autour des stades.
Pour qui aimerais-tu cuisiner ?
Je voudrais cuisiner pour rendre hommage à Emiliano, parce que c’est dramatique ce qui s’est passé, et je pense que tous les Nantais se sentent concernés par ce qui lui est arrivé. Lui, j’aurais aimé lui rendre hommage. Sinon, le type qui a inventé le jeu à la nantaise, José Arribas, et puis ses successeurs, Jean-Claude Suaudeau, Loïc Amisse. Je leur aurais proposé ma saucisse au muscadet, bien sûr.
Vivez le match comme si vous étiez dans les tribunes avec les plats cultes de buvettes, revisités par des chefs de renom, disponibles sur l’application Uber Eats dès le 9 décembre !
Propos recueillis par Arthur Jeanne, Photos : Guillaume Blot