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Bundesliga/J1 : Résumé

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Bundesliga/J1 : Résumé

Après une trêve de 75 jours, la Bundesliga reprend avec des stades déjà pleins à craquer, des buts à la pelle, des entraîneurs qu'on saque plus vite qu'à Strasbourg et, Kirsche auf dem Kuchen, la petite saloperie qui va bien, signée Beckenbauer.

VfL Wolfsburg – VfB Stuttgart 2-0

Autostadt, c’est le surnom qu’on donne à Wolfsburg. Un nom qu’on aurait pu traduire par Autoville s’il n’y en avait un autre, celui de Motown, pour mieux coller encore à l’ambiance qui règne depuis quelques mois en Basse-Saxe. Vendredi soir, le VfL Wolfsburg a repris la saison comme il l’avait terminée, enchaînant les hits avec la même aisance que l’usine à tubes de Détroit. Comme en fin de saison dernière, le trio Misimovic-Dzeko-Grafite l’a joué Supremes, emportant au bout de soixante-dix minutes la défense du jour, celle d’un VfB Stuttgart pourtant taillé pour jouer les premiers rôles cette année dans le championnat allemand. Une chouette Fußball-Party qui s’ouvre en face A avec cette frappe enroulée de Misimovic au terme d’une drôle d’action collective, rappelant à Lehmann que pour tenir sa place sur le dancefloor, mieux vaut avoir des articulations qui tiennent la route. Face B dix minutes plus tard, solo de Grafitisch côté droit, accélération, feintes, coup d’œil et petit ballon envoyé côté fermé. « Hitsville, Bundesliga » sur les maillots des Loups, c’est pour quand ?

Hoffenheim – Bayern 1-1

La saison vient de reprendre depuis à peine dix minutes que Beckenbauer est déjà en train d’allumer depuis son poste de consultant : « Avec Pranjic, ça risque d’être souvent journées portes ouvertes dans le couloir gauche… » . Manque de bol, alors que les Bavarois se font sérieusement secouer par Hoffenheim, c’est le latéral croate qui adresse quelques minutes plus tard un centre ras-de-terre parfait pour Ivica Olic. D’ailleurs, quitte à fumer certains joueurs, le Kaizer ferait mieux de s’en prendre à sa paire de centraux, à la rue face à Ibisevic. L’attaquant bosniaque conclut un retour convaincant avec une remise impeccable pour Obasi qui peut planter Rensing des vingt mètres. On en reste là malgré une seconde période à l’avantage du 4-4-2 en losange baviériste où Mario Gomez n’a pas été franchement à la hauteur de ses 35 millions d’euros et Baumjohann plutôt convaincant dans le rôle du meneur axial promis à Ribéry.

Borussia Dortmund – Cologne 1-0

Ils étaient près de 50 000 au début de l’été à Cologne pour célébrer le retour de leur petit prince, Lukas Podolski. Samedi, Podolski blessé, c’est un autre Lucas qui a fait exploser les compteurs, ralliant les 78 200 spectateurs du Westfalenstadion à sa cause. Pourtant rompu aux salidas bouillantes de Colo Colo, le Chilien Barrios n’en est toujours pas revenu : « En seconde période, c’était complètement fou de jouer devant la tribune Sud. J’avais l’impression d’être face à un mur jaune. C’est là que j’aimerais marquer mes premiers buts dans les semaines à venir » . Ses accélérations dans la profondeur et son aisance technique ont déjà fait oublier Frei –pas très compliqué en même temps…– et risquent de faire monter d’un cran la ferveur des tribunes jaunes et noires qui ne connaissent plus que la victoire, la 18ème d’affilée à domicile en championnat pour le Borussia.

Nuremberg – Schalke 04 1-2

En Ligue 1, le tube de l’été s’appelle l’OM. En Bundesliga, c’est Schalke 04. Histoire d’en finir avec l’image de loser qui l’accompagne depuis plusieurs saisons, le club de Gelsenkirchen a décidé de faire appel au faiseur de miracles, Felix Magath. Première victoire pour l’équipe de la Ruhr en déplacement chez les promus de Nuremberg et première réussite pour le sosie de Louis Acariès qui semble déjà avoir trouvé avec Kuranyi-Farfan une paire aussi explosive en attaque que celle qu’il a laissée à Wolfsburg, Grafite-Dzeko.

Werder Brême – Eintracht Francfort 2-3

Première nouvelle, Diego parti, le Werder continue de pratiquer un des jeux les plus offensifs d’Europe avec à la baguette le nouveau prodige du football allemand, Mesut Özil. C’est lui qui est allé chercher son pénalty après une promenade surréaliste dans la surface de Francfort, seul au milieu de cinq défenseurs. Seconde nouvelle, Thomas Schaaf se fout toujours autant de tout ce qui touche de près ou de loin au travail défensif. Pour preuve, sa défense ne maîtrise toujours pas l’alignement et abandonne à deux reprises Anamatidis, seul en pointe, qui n’a plus qu’à aligner Wiese.

Fribourg – Hambourg 1-1

Tous les espoirs de l’En-Avant Guingamp reposent désormais sur un seul homme. 59ème minute, David Rozehnal entre pour remplacer Boateng et faire ses grands débuts au milieu de la défense du HSV. Jusque-là, son équipe s’est contentée de gérer sans forcer son 1-0 contre le promu de la Forêt Noire. 65ème minute, l’ancien Parisien la joue léthargique au moment de dégager aux abords de sa surface et laisse éclater de joie Bechmann, barrique à bière qui sert d’attaquant au SC Fribourg.

Hertha Berlin – Hanovre 1-0

Il existe en Europe pire capitale que Paris quand on est supporter. C’est Berlin. La saison dernière, la ville s’est pourtant prise à rêver quand Voronin a ramené le temps de quelques journées le Hertha au sommet de la Bundesliga. Avant un retour à la normale, confirmé par cette première journée qui a vu les joueurs de Lucien Favre retrouver leurs habitudes d’équipe poussive, profitant tout juste d’un adversaire au bord du gouffre, toujours pas remis de son élimination en Coupe d’Allemagne contre l’Eintracht de Trêves, modeste équipe de Regionalliga (CFA).

Mayence – Bayer Leverkusen 2-2

La science des rêves. Mayence promettait de prendre cher pour cette première journée. En plus de se retrouver d’entrée face à un des cadors de Bundesliga, le club d’entre Main et Rhin vient de perdre son entraîneur, le Norvégien Jörn Andersen, coupable d’avoir flingué 14 joueurs au cours de la préparation. Pour lui succéder, la direction a fait appel à Thomas Tuchel, novice en Bundesliga d’à peine 35 ans. Résultat, ses joueurs se sentent tellement libérés qu’ils se remettent à faire de beaux rêves pendant leur sommeil, à l’image de l’attaquant Daniel Gunkel, auteur de l’égalisation de son équipe en toute fin de partie : « La nuit précédant le match, j’ai rêvé que je mettrais un but de cette manière » .

VfL Bochum – Borussia Mönchengladbach 3-3

Pour son grand retour en Bundesliga, ‘Gladbach avait pour mission de punir la vilaine faute de goût du VfL Bochum, coupable de porter le maillot le plus dégueulasse d’Allemagne depuis celui arc-en-ciel du début des années 2000. A la fin de la première mi-temps, la cause semble entendue : le Borussia mène 3-0. Avant de se laisser aller en début de seconde période et de permettre à Mimoun Azouagh d’allumer deux minasses des trente mètres comme on n’en voit qu’en Allemagne, pleine lucarne. Dix minutes plus tard, Sestak ramène les deux équipes à égalité. Confirmant au passage que le 3-3 reste bien le score de rigueur en Bundesliga quand deux équipes franchement moyennes se rencontrent. Traduction Ligue 1 : Nancy-Valenciennes 0-0.

Walid Acherchour, dans la cour d’écran

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