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Braga sur le trône

Par William Pereira
Braga sur le trône

Cela ressemble à une revanche contre l'Histoire. Plusieurs siècles après avoir été l'une des plus grandes villes de la péninsule ibérique, Braga scintille à nouveau au Portugal. En profitant des faux pas de Porto et Benfica, les Minhotos s'installent en tête du championnat portugais, avec pour nouvel objectif de garder sa couronne. Prochain objectif : battre Benfica.

La bonne opération

Jadis, le nombre 13 portait bonheur à Eusébio lors de la grande époque du Portugal. 50 ans plus tard, il est porteur d’une bonne nouvelle pour Braga, celui d’une première place aussi inespérée que méritée. Grâce à son succès face à l’Académica de Pedro Emanuel (2-1), le 13è de rang en championnat, l’équipe du Minho prend la tête de la Liga Sagres, à seulement six journées du terme de la saison. Malgré les absences de Salino et Alan entre autres, Leonardo Jardim pouvait compter sur ses éternels sauveurs, Mossoro et Lima pour atteindre le septième ciel. Conspué par certains en décembre dernier, il a aujourd’hui remplacé Domingos Paciência dans le coeur des Minhotos, et celui de Villas Boas dans le rôle de rookie fantastique, à l’âge de 37 ans.

Pour mériter le respect de son public, la tâche était lourde. Il fallait faire au moins aussi bien qu’une finale d’Europa League, comme en 2011. Certes, les espoirs d’un nouveau rêve européen se sont envolés en Turquie face au Besiktas, le plus portugais des clubs Stambouliotes, mais sur la scène nationale, Jardim fait mieux que Jesualdo Ferreira, Jorge Jesus et Domingos. Il est premier avec un club dont le budget oscille entre 18 et 20 millions d’euros à peine. Pour le moment. Le week-end prochain, Braga va devoir défendre sa ceinture contre…Benfica.

La mauvaise opération

Un Benfica qui aura entretemps croisé le fer avec Chelsea, quelques jours après avoir laissé deux points précieux à Olhao contre l’Olhanense de Sergio Conceiçao, absent du banc pour suspension. Les hommes de Jorge Jesus ont rendu une copie dégueulasse comme rarement cette saison, digne du FC Porto du mois de novembre dernier. Benfica a bien dominé la partie en première période en termes de possession, mais c’est tout. Les Lisboètes ont bénéficié de très peu d’occasions nettes, et quand il y en a eu, elles n’ont jamais été converties. Puis vient l’attentat d’Aimar qui prend logiquement un rouge à l’heure de jeu. En infériorité numérique, les visiteurs se sont pourtant montrés davantage dangereux, mais aussi plus vulnérables derrière, offrant plusieurs fois à Olhanense l’opportunité de réaliser un hold-up. Le « Fergie Time » de sept minutes n’y change rien, Benfica repart logiquement avec un point dans sa valise.

Logique, comme le nul du FC Porto sur la pelouse de Paços de Ferreira, même si les hommes de Vitor Pereira ont déjà joué moins bien que dimanche cette saison. Comme d’habitude depuis le départ de Falcao, c’est la pointe de l’attaque qui a trahi les dragons. Malgré le but de Ricardo contre son camp, Porto a payé cher les trois occasions manquées par Janko et Lucho en première période. La sentence provient de Melgarejo à la 79è et empêche aux Portistes de conserver leur première place. Les énormes prestations de Hulk et Moutinho n’ont une fois de plus pas été suffisantes.

Et les autres, sinon ?

Au Sporting comme à Chelsea, une question prédomine. L’entraîneur en place au début de la saison était-il vraiment incompétent, les joueurs ne voulaient pas s’arracher pour lui ou bien y a-t-il eu complot pour virer Domingos dans le cas du Sporting? Vu à quel point Godinho Lopes tenait à l’ancien coach de Braga, ça semble peu probable, mais étant donné le jeu produit par les leoes depuis quelques semaines, l’hypothèse reste envisageable. Certes les hommes de Sa Pinto ne l’ont emporté que d’un petit but face à Feirense (1-0) sur un pénalty de Capel, mais ils ont une fois de plus fait une démonstration de leurs qualités physiques et techniques, à tel point que si Lopes n’avait pas été dans la forme de sa vie dans les cages en face, les visiteurs en auraient pris trois ou quatre. Expert en contres, ce Sporting a inscrit neuf buts en six journées, et n’en a concédé que deux.

S’ils n’avaient pas foiré leur début de saison, les Lisboètes seraient sans doute en train de lutter pour le titre. Au lieu de ça ils pointent à la cinquième place, toujours derrière Maritimo qui a bien failli tomber, tout comme le Sporting la semaine dernière, contre Gil Vicente dont la spécialité est cette année d’emmerder les cinq premiers au classement. Menés 2-1 jusqu’à l’heure de jeu et tenus en échec jusqu’à la 86è, les marins de Pedro Martins s’imposent sur le fil et poursuivent leur folle saison. 2012, année apocalyptique pour le football portugais ? C’est bien parti pour en tout cas.

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Par William Pereira

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