- Liga
- J36
- Grenade-Real (1-2)
Bousculé à Grenade, le Real Madrid s’impose grâce à ses Français Ferland Mendy et Karim Benzema
Bousculé sur la pelouse de Grenade malgré une avance précoce, le Real Madrid s'en est sorti grâce aux réalisations de ses Français Ferland Mendy et Karim Benzema. Sans oublier son réalisme, comme d'habitude.
Grenade 1-2 Real Madrid
Buts : Machís (50e) pour Grenade // Mendy (10e) et Benzema (16e) pour le Real Madrid
Encore un peu, et le Real Madrid jouera bientôt en bleu. Non pas parce que le blanc ne lui va pas ou qu’il trempe déjà ses pieds dans la mer, mais plutôt en raison de ses hommes en forme. Car en ce moment, personne ne peut le nier : les deux mobylettes du leader de la Liga sont français, ils se nomment Ferland Mendy et Karim Benzema. Pour le confirmer, le binôme né dans l’Hexagone a plié la rencontre contre Grenade comptant pour la 36e journée en marquant de manière précoce. Le latéral a d’abord joliment ouvert le score à la dixième minute dans un angle fermé pour une sublime première réalisation avec la Casa Blanca, avant que son partenaire évoluant aux avant-postes ne l’imite une poignée de secondes plus tard d’un enchaînement crochet/enroulé. Lancés par ce fabuleux duo, les visiteurs se sont donc imposés (pas si facilement) et reprennent quatre points d’avance sur le trône devant Barcelone à deux parties de la fin de la compétition.
2-0, au petit trot
Un gros quart d’heure, donc. Tel est le temps qu’il faut à Mendy pour dépuceler le tableau d’affichage – de belle manière, s’il vous plaît –, et à Benzema pour breaker. En face, Grenade n’a rien à espérer ou à craindre d’un classement où il chille en dixième position même s’il peut rêver d’une qualification en Coupe d’Europe. Dans ces conditions, et sachant que ce Real hyper réaliste se bat pour le titre, comment envisager autre chose qu’un succès des Merengues ?
À 2-0, les favoris de la soirée semblent d’ailleurs sûrs de leur force et de leur maîtrise. Monopolisant de moins en moins la balle (plus de 70% en première période, quand même), la bande de Zidane laisse le rythme ralentir tout en paraissant économiser son énergie. De toute façon, l’adversaire ne se fait guère dangereux. Alors, pourquoi accélérer ?
Des sauvetages en guise de confiance
Sauf qu’à trop se reposer sur sa sérénité, le Real se fait avoir. Au retour des vestiaires, Machís est oublié par les défenseurs merengueset réduit l’écart. De quoi laisser transparaître un début de doute, Grenade reprenant du poil de la bête. Du coup, le double Z procède à quelques réajustements (pas forcément défensifs, d’ailleurs) afin d’éviter la mauvaise surprise.
Pas assez pour échapper aux inquiétudes, puisqu’un cafouillage donne l’opportunité aux locaux d’égaliser et que Courtois doit s’employer devant l’entrant Antoñín. Sans parler du sauvetage de Ramos, présent sur sa ligne face à Azeez. Mais suffisant pour conserver l’avantage, et une avance confortable sur les rivaux catalans. Oui, les Français madrilènes devraient être champions. Et ils n’y sont pas pour rien.
Grenade (4-2-3-1) : Silva – Foulquier (Montoro, 55e), German, Duarte, Díaz ((Puertas, 46e) – Azeez, Herrera (Antoñín, 75e) – Dias, Vico (Brice, 74e), Machís (Köybaşı, 84e) – Fernández. Entraîneur : Martínez.
Real Madrid (4-5-1) : Courtois – Carvajal, Ramos, Varane, Mendy – Kroos, Casemiro, Valverde (Asensio, 65e), Modrić, Isco (Rodrygo, 64e) – Benzema. Entraîneur : Zidane.
Par Florian Cadu